Magnifque sonnet
Et je m'y connait
Tout cela est tres beau
Cher benoittantot
![]()
Le Méloman
Merci

Benoittantot n'a pas encore ajouté d'ami.
06 juillet 2008 - 11:46
Magnifque sonnet
Et je m'y connait
Tout cela est tres beau
Cher benoittantot
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Le Méloman
03 juillet 2008 - 08:17
03 juillet 2008 - 07:59
Bonsoir,
Autant vous prévenir tout de suite, je n'ai pas tellement aimé, et je vais vous dire pourquoi. Ne prenez pas mes remarques mal, je vous en prie ; à la limite, ne lisez pas la suite.
De façon générale, je vous trouve que beaucoup de vos formules sonnent ambigues ou manquent d'efficacité, ou simplement sont un peu lourdes.
Par exemple son or trop verdâtre...
Ou encore Trahissaient au ciel sa couleur saumâtre il me semble que trahir est transitif direct, donc les arbres trahissaient la couleur saumâtre du ciel ? Moui... Admettez que ça laisse dubitatif.
le vide traduisait leurs hargnes : le vide ? Vous voulez dire que le ciel est vide ? leurs hargnes à l'encontre de l'hypocrisie semble-t-il, mais votre périphrase est tortueuse et ne dit pas qui est hypocrite ni pourquoi. Du coup vous ne transpirez pas le franc-parler.
reine du futur palpable : joli oxymore, le futur palpable... mais c'est une expression que je ne trouve pas très efficace parce que reine laisse entendre quelque chose de grandiose, quelque chose de symbolique, on voudrait une expression qui tranche. Or reine du futur palpable, outre que cela laisse entendre que la destinée n'est pas reine du futur impalpable, nous fait rechercher ce qui dans le futur est palpable... Bref ça ne sonne pas quoi. C'est trop tiré par les cheveux.
Enfin je me suis réservé ces vers pour la fin, parce qu'ils m'ont fait rire.
Comme l’astre royal à qui l’on doit respect,
Intérêt mystique, pour ce qu’il nous donne.
J'ai trouvé que ça sonnait assez ésotérique, comme si vous vouiez un culte à Râ ou quelque chose de la sorte.
Et pour conclure : cette expression Le bourreau des peines du moi est tout à fait ce que je vous reproche. C'est à dire que vous nous faites une sorte de double négation : le bourreau est déjà là pour exécuter une peine, de sorte que si on est un peu chicaneur on comprend que votre peine va souffrir. Et même si on ne le comprend pas ainsi, le bourreau des peines, admettez que ça sonne matraquage. C'est presque un pléonasme.
Enfin "du moi" comme pour faire freudien de comptoir.
Bref, je suis sûr que vous pouvez exprimer ce poème de façon plus efficace. Essayez de ne pas trop penser à la technique, au rythme, aux rimes, et pensez à ce que vous voulez nous dire. Je suis sûr que vous me convaincrez la prochaine fois. Et pardonnez mes injustices éventuelles, je suis terriblement perfectible moi-même, en tant que gribouilleur de vers mais aussi en tant que commentateur du dimanche.
Bonne soirée à vous Benoît
03 juillet 2008 - 07:28
Bonsoir,
Autant vous prévenir tout de suite, je n'ai pas tellement aimé, et je vais vous dire pourquoi. Ne prenez pas mes remarques mal, je vous en prie ; à la limite, ne lisez pas la suite.
De façon générale, je vous trouve que beaucoup de vos formules sonnent ambigues ou manquent d'efficacité, ou simplement sont un peu lourdes.
Par exemple son or trop verdâtre...
Ou encore Trahissaient au ciel sa couleur saumâtre il me semble que trahir est transitif direct, donc les arbres trahissaient la couleur saumâtre du ciel ? Moui... Admettez que ça laisse dubitatif.
le vide traduisait leurs hargnes : le vide ? Vous voulez dire que le ciel est vide ? leurs hargnes à l'encontre de l'hypocrisie semble-t-il, mais votre périphrase est tortueuse et ne dit pas qui est hypocrite ni pourquoi. Du coup vous ne transpirez pas le franc-parler.
reine du futur palpable : joli oxymore, le futur palpable... mais c'est une expression que je ne trouve pas très efficace parce que reine laisse entendre quelque chose de grandiose, quelque chose de symbolique, on voudrait une expression qui tranche. Or reine du futur palpable, outre que cela laisse entendre que la destinée n'est pas reine du futur impalpable, nous fait rechercher ce qui dans le futur est palpable... Bref ça ne sonne pas quoi. C'est trop tiré par les cheveux.
Enfin je me suis réservé ces vers pour la fin, parce qu'ils m'ont fait rire.
Comme l’astre royal à qui l’on doit respect,
Intérêt mystique, pour ce qu’il nous donne.
J'ai trouvé que ça sonnait assez ésotérique, comme si vous vouiez un culte à Râ ou quelque chose de la sorte.
Et pour conclure : cette expression Le bourreau des peines du moi est tout à fait ce que je vous reproche. C'est à dire que vous nous faites une sorte de double négation : le bourreau est déjà là pour exécuter une peine, de sorte que si on est un peu chicaneur on comprend que votre peine va souffrir. Et même si on ne le comprend pas ainsi, le bourreau des peines, admettez que ça sonne matraquage. C'est presque un pléonasme.
Enfin "du moi" comme pour faire freudien de comptoir.
Bref, je suis sûr que vous pouvez exprimer ce poème de façon plus efficace. Essayez de ne pas trop penser à la technique, au rythme, aux rimes, et pensez à ce que vous voulez nous dire. Je suis sûr que vous me convaincrez la prochaine fois. Et pardonnez mes injustices éventuelles, je suis terriblement perfectible moi-même, en tant que gribouilleur de vers mais aussi en tant que commentateur du dimanche.
Bonne soirée à vous Benoît
03 juillet 2008 - 04:58
Bienvenue!
J'ai beaucoup aimé les deux dernières strophes.
Amicalement
Claricorne