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Benoittantot

Inscrit(e) : 18 mai 2008
Hors-ligne Dernière activité : août 18 2008 08:03

Messages que j'ai posté

Dans la publication : L’opale SONNET 26 Février 2008

06 juillet 2008 - 11:46

Magnifque sonnet
Et je m'y connait
Tout cela est tres beau
Cher benoittantot
:)
Le Méloman


Merci :)

Dans la publication : Le bourreau des peines du moi

03 juillet 2008 - 08:17

aussi :

Le vide est le vide dans leur tête et non le vide du ciel qui n'est pas vide enfin la nuit car nous pouvons y percevoir les étoiles un jour de plein soleil sans nuage le ciel est vide à notre regard, bien sûr il ne l'est pas et on peut s'imaginer beaucoup de chose sur la position des étoiles, sur les trainées des avions qui passent. mais je vous rejoind dans le fait que le ciel est certainement pas vide.

trahissait sa couleur saumâtre : je ne pense pas que cette formule est mal a propos quand un dernier rayon de soleil est trahi par le vert des arbres il est de la couleur de l'aube...

Content en tout les cas que mon poème vous ait fait palabrer!
Je suis bien heureux que vous me fassiez vos remarques car ce sont elles qui font progresser

A bientôt
Benoit

Dans la publication : Le bourreau des peines du moi

03 juillet 2008 - 07:59

Je pense néanmoins que vous y aller un peu fort et que vous devriez aussi laisser votre esprit divaguer au gré des sons et des mots sans pour autant en donner un sens profond et Bergeraquien

Bonsoir,

Autant vous prévenir tout de suite, je n'ai pas tellement aimé, et je vais vous dire pourquoi. Ne prenez pas mes remarques mal, je vous en prie ; à la limite, ne lisez pas la suite.

De façon générale, je vous trouve que beaucoup de vos formules sonnent ambigues ou manquent d'efficacité, ou simplement sont un peu lourdes.
Par exemple son or trop verdâtre...
Ou encore Trahissaient au ciel sa couleur saumâtre il me semble que trahir est transitif direct, donc les arbres trahissaient la couleur saumâtre du ciel ? Moui... Admettez que ça laisse dubitatif.

le vide traduisait leurs hargnes : le vide ? Vous voulez dire que le ciel est vide ? leurs hargnes à l'encontre de l'hypocrisie semble-t-il, mais votre périphrase est tortueuse et ne dit pas qui est hypocrite ni pourquoi. Du coup vous ne transpirez pas le franc-parler.

reine du futur palpable : joli oxymore, le futur palpable... mais c'est une expression que je ne trouve pas très efficace parce que reine laisse entendre quelque chose de grandiose, quelque chose de symbolique, on voudrait une expression qui tranche. Or reine du futur palpable, outre que cela laisse entendre que la destinée n'est pas reine du futur impalpable, nous fait rechercher ce qui dans le futur est palpable... Bref ça ne sonne pas quoi. C'est trop tiré par les cheveux.

Enfin je me suis réservé ces vers pour la fin, parce qu'ils m'ont fait rire.
Comme l’astre royal à qui l’on doit respect,
Intérêt mystique, pour ce qu’il nous donne.

J'ai trouvé que ça sonnait assez ésotérique, comme si vous vouiez un culte à Râ ou quelque chose de la sorte.


Et pour conclure : cette expression Le bourreau des peines du moi est tout à fait ce que je vous reproche. C'est à dire que vous nous faites une sorte de double négation : le bourreau est déjà là pour exécuter une peine, de sorte que si on est un peu chicaneur on comprend que votre peine va souffrir. Et même si on ne le comprend pas ainsi, le bourreau des peines, admettez que ça sonne matraquage. C'est presque un pléonasme.
Enfin "du moi" comme pour faire freudien de comptoir.


Bref, je suis sûr que vous pouvez exprimer ce poème de façon plus efficace. Essayez de ne pas trop penser à la technique, au rythme, aux rimes, et pensez à ce que vous voulez nous dire. Je suis sûr que vous me convaincrez la prochaine fois. Et pardonnez mes injustices éventuelles, je suis terriblement perfectible moi-même, en tant que gribouilleur de vers mais aussi en tant que commentateur du dimanche.


Bonne soirée à vous Benoît

Dans la publication : Le bourreau des peines du moi

03 juillet 2008 - 07:28

Très instructif!
Merci
par contre vous devez savoir que j'écris ces poèmes comme ils me viennent. je mets environ 1h à les écrire et je les écrit le soir avant de m'endormir car je n'ai pas bcp de temps autrement. ils sont plus le fruit d'hallucinations poétiques que de poèmes réels
mais vous avez raison je devrais travailler un peu plus la dessus.
encore merci et a bientôt
Benoit


Bonsoir,

Autant vous prévenir tout de suite, je n'ai pas tellement aimé, et je vais vous dire pourquoi. Ne prenez pas mes remarques mal, je vous en prie ; à la limite, ne lisez pas la suite.

De façon générale, je vous trouve que beaucoup de vos formules sonnent ambigues ou manquent d'efficacité, ou simplement sont un peu lourdes.
Par exemple son or trop verdâtre...
Ou encore Trahissaient au ciel sa couleur saumâtre il me semble que trahir est transitif direct, donc les arbres trahissaient la couleur saumâtre du ciel ? Moui... Admettez que ça laisse dubitatif.

le vide traduisait leurs hargnes : le vide ? Vous voulez dire que le ciel est vide ? leurs hargnes à l'encontre de l'hypocrisie semble-t-il, mais votre périphrase est tortueuse et ne dit pas qui est hypocrite ni pourquoi. Du coup vous ne transpirez pas le franc-parler.

reine du futur palpable : joli oxymore, le futur palpable... mais c'est une expression que je ne trouve pas très efficace parce que reine laisse entendre quelque chose de grandiose, quelque chose de symbolique, on voudrait une expression qui tranche. Or reine du futur palpable, outre que cela laisse entendre que la destinée n'est pas reine du futur impalpable, nous fait rechercher ce qui dans le futur est palpable... Bref ça ne sonne pas quoi. C'est trop tiré par les cheveux.

Enfin je me suis réservé ces vers pour la fin, parce qu'ils m'ont fait rire.
Comme l’astre royal à qui l’on doit respect,
Intérêt mystique, pour ce qu’il nous donne.

J'ai trouvé que ça sonnait assez ésotérique, comme si vous vouiez un culte à Râ ou quelque chose de la sorte.


Et pour conclure : cette expression Le bourreau des peines du moi est tout à fait ce que je vous reproche. C'est à dire que vous nous faites une sorte de double négation : le bourreau est déjà là pour exécuter une peine, de sorte que si on est un peu chicaneur on comprend que votre peine va souffrir. Et même si on ne le comprend pas ainsi, le bourreau des peines, admettez que ça sonne matraquage. C'est presque un pléonasme.
Enfin "du moi" comme pour faire freudien de comptoir.


Bref, je suis sûr que vous pouvez exprimer ce poème de façon plus efficace. Essayez de ne pas trop penser à la technique, au rythme, aux rimes, et pensez à ce que vous voulez nous dire. Je suis sûr que vous me convaincrez la prochaine fois. Et pardonnez mes injustices éventuelles, je suis terriblement perfectible moi-même, en tant que gribouilleur de vers mais aussi en tant que commentateur du dimanche.


Bonne soirée à vous Benoît

Dans la publication : La sainte Jouissance

03 juillet 2008 - 04:58

Bienvenue!
J'ai beaucoup aimé les deux dernières strophes.
Amicalement
Claricorne



Merci je vais en poster un autre de suite !

Amicalement