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Benoittantot

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Hors-ligne Dernière activité : août 18 2008 08:03

Publications sur Toute La Poésie

Dernière porte 22 Décembre 2007

10 juillet 2008 - 09:47

Dernière porte 22 Décembre 2007

Des ombres se dressent sur les murs.

Le cercle insaisissable de lumière

Offre un spectacle à nos coeurs :

La Venus dénudée de Cythère !



Le temple a, par sa porte close,

Une sorte de penchant mystique

On peut percevoir des lignes creuses


Laissant dévoiler un espoir critique.




Une femme voilée reste cachée.

Elle longe le mur pour s'évader

De ce lieu où des pendus accrochés

Au plafond poussent des cris tailladés.



Apeuré par ce sentiment de vide

Les âmes vont, s'envolent ou souffrent.

Quel est donc ce spectacle qu'on nous offre ?

Un sentiment d'avidité en eux réside.



Un être, son identité est voilée.

Il semble être le gardien des portes.

Ce monde est si triste dans cette vallée.

Ils pendent même les morts mais peu importe,



Tu vois toujours qu'une chose étrange

Réside dans la surprise des jours,

Des chants d'un puissant à nous rendre sourds,

Des bras, des mains tendues vers les anges.

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L’opale SONNET 26 Février 2008

05 juillet 2008 - 02:51

L'opale SONNET 26 Février 2008

La rose qui jadis fleurissait, de nouveau,
Dans sa grâce majestueuse, royale,
Prit une couleur caillée comme l'opale
D'hydrate de silice qui dans les joyaux,

Reflétait la grandeur d'âme de qui portait
Cette pierre précieuse d'un éclat
Marbré par sa composition d'aléas,
Que le cou des hommes et des femmes ornait.

Tout cela traduisait une faiblesse :
Faire du beau le critère d'élégance ;
L'âme souvent subissant la sécheresse.

Est-on plus respectable si on se pare
De tout un attirail et du beau en transe
Pour plaire à ceux à qui on se compare ?

Benoit

Le bourreau des peines du moi

03 juillet 2008 - 05:02

Le bourreau des peines du moi SONNET 22 Avril 2008

Les fleurs sont pleines d’art, de volupté ; d’aspect
Souvent courbé, elles chantent et rayonnent,
Comme l’astre royal à qui l’on doit respect,
Intérêt mystique, pour ce qu’il nous donne.



La vie se vêtait de son or trop verdâtre.
Les champs, les arbres, les forêts, les montagnes
Trahissaient au ciel sa couleur saumâtre.
Pourtant, le vide traduisait leurs hargnes,


De toujours savoir ce que cachait la pensée.
Enchanteur de la nuit, tu as encensé
La destinée, reine du futur palpable.


Au niveau du cœur sacrifié par la main
Du bourreau de la peine d’un moi coupable,
S’exhorte les vapeurs vierges du demain.






Bonne soirée à tous Benoit

La sainte Jouissance

02 juillet 2008 - 09:44

La sainte jouissance 30 juin 2008


A valse versée va voluptueusement
A bannière brandie, étendard mouvant,
Averse d’un coin du globe oculaire
Gisant sur un présent vaste, sombre ; de l’air,

La lampe allume l’âme de ce répit.
A l’aide ! Passez votre chemin jusqu’aux trous,
Aux gouffres agités de ces mille orgies.
La lame recouvre de faiblesses mon cou.

L’exil de mon cœur dans l’infini du néant
N’a pas trouvé de nom ni où se reposer.
Mon corps n’est ici le théâtre de séant.

Bien agité par une des gérances
De l’amour de la sainte jouissance,
Je me cogne souvent au passé sans oser.

La sainte jouissance

02 juillet 2008 - 09:37

La sainte jouissance 30 juin 2008



A valse versée va voluptueusement
A bannière brandie, étendard mouvant,
Averse d’un coin du globe oculaire
Gisant sur un présent vaste, sombre ; de l’air,

La lampe allume l’âme de ce répit.
A l’aide ! Passez votre chemin jusqu’aux trous,
Aux gouffres agités de ces mille orgies.
La lame recouvre de faiblesses mon cou.

L’exil de mon cœur dans l’infini du néant
N’a pas trouvé de nom ni où se reposer.
Mon corps n’est ici le théâtre de séant.

Bien agité par une des gérances
De l’amour de la sainte jouissance,
Je me cogne souvent au passé sans oser.