Des ombres se dressent sur les murs.
Le cercle insaisissable de lumière
Offre un spectacle à nos coeurs :
La Venus dénudée de Cythère !
Le temple a, par sa porte close,
Une sorte de penchant mystique
On peut percevoir des lignes creuses
Laissant dévoiler un espoir critique.
Une femme voilée reste cachée.
Elle longe le mur pour s'évader
De ce lieu où des pendus accrochés
Au plafond poussent des cris tailladés.
Apeuré par ce sentiment de vide
Les âmes vont, s'envolent ou souffrent.
Quel est donc ce spectacle qu'on nous offre ?
Un sentiment d'avidité en eux réside.
Un être, son identité est voilée.
Il semble être le gardien des portes.
Ce monde est si triste dans cette vallée.
Ils pendent même les morts mais peu importe,
Tu vois toujours qu'une chose étrange
Réside dans la surprise des jours,
Des chants d'un puissant à nous rendre sourds,
Des bras, des mains tendues vers les anges.
