Marcheur
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Dans la publication : Le Corset
09 février 2009 - 06:02
Pas mal pour un texte bicéphale à quatre mains car ce genre là accouche souvent d'un monstre... J'aime beaucoup les appétits fauves mais le reste est un peu convenu. Je veux dire par là qu'on retrouve toutes les conventions d'un genre, ou pire d'une imagerie communément répandue.
Dans la publication : La Porte
09 février 2009 - 04:59
Le second quatrain me semble réussi.
Il manque un "s" à morose. Comme le 1er quatrain est conjugué au présent et qu'elle attend depuis longues années, je ne trouve pas judicieux l'utilisation du pluriel dans tes arrivées. Bien sûr, tu peux prétendre que la grammaire n'exclut pas qu'elle attend dans chaque clarté du soir mais selon moi, ce serait une argutie.
Dans le second vers du 1er tercet, on comprend que cette attente est en fait quotidienne.
Dans le deuxième tercet, je ne sais plus si cette attente est quotidienne ou unique. Unique si je considère le caractère sépulcral et sans doute létal de la bise. Certes, rien n'empêche que cette oublieuse chaque soir attende une sorte de prince charmant et que chaque soir, ce soit un vent sépulcral qui la glace un peu plus.... Certes... Elle a bien du mérite alors à porter haut la bannière de leur rêves d'éther. Je note au passage que le «nos» de nos rêves implique quand même un tiers ; on ne sait pas si ce tiers est celui qui ne vient pas où celui du passé qui trépasse.
Si j'oublie le sens et que je ne considère que la musique, les deux tercets me déçoivent. Je retiens le 3ème vers dont la mélancolie me plait même si je me rend compte que cette histoire de soleils est un lieu commun de la poésie dans lequel je suis aussi tombé... Le 3ème tercet ne trouve pas grâce à mes yeux. J'aime la réduction des vers comme procédé destructif de l'espoir mais ta décomposition m'est un peu fade.
Il manque un "s" à morose. Comme le 1er quatrain est conjugué au présent et qu'elle attend depuis longues années, je ne trouve pas judicieux l'utilisation du pluriel dans tes arrivées. Bien sûr, tu peux prétendre que la grammaire n'exclut pas qu'elle attend dans chaque clarté du soir mais selon moi, ce serait une argutie.
Dans le second vers du 1er tercet, on comprend que cette attente est en fait quotidienne.
Dans le deuxième tercet, je ne sais plus si cette attente est quotidienne ou unique. Unique si je considère le caractère sépulcral et sans doute létal de la bise. Certes, rien n'empêche que cette oublieuse chaque soir attende une sorte de prince charmant et que chaque soir, ce soit un vent sépulcral qui la glace un peu plus.... Certes... Elle a bien du mérite alors à porter haut la bannière de leur rêves d'éther. Je note au passage que le «nos» de nos rêves implique quand même un tiers ; on ne sait pas si ce tiers est celui qui ne vient pas où celui du passé qui trépasse.
Si j'oublie le sens et que je ne considère que la musique, les deux tercets me déçoivent. Je retiens le 3ème vers dont la mélancolie me plait même si je me rend compte que cette histoire de soleils est un lieu commun de la poésie dans lequel je suis aussi tombé... Le 3ème tercet ne trouve pas grâce à mes yeux. J'aime la réduction des vers comme procédé destructif de l'espoir mais ta décomposition m'est un peu fade.
Dans la publication : Adam
18 janvier 2009 - 07:35
>Marcheur s'entêterait-il ?
La persévérance n'est pas le moindre de mes défauts
Comparaison n'est point raison. Ton mille n'est pas celui de Baudelaire, De Nerval ou De Scudéry. Ce n'est pas par ce que qqun arrive à bien utiliser un mot que l'utilisation que tu fais de ce même mot est pertinente...
C'est évidemment très personnel mais je trouve les vers de la deuxième citation assez faibles, voire à la limite du pompier. La troisième citation me laisse perplexe ; bah, même Picasso a fait de l'alimentaire. La 1ère citation trouve grâce à mes yeux.
>La poésie est affaire de mots, mais aussi de "ressenti", parfois très personnel, par rapport à ces mots...
Entièrement d'accord.

La persévérance n'est pas le moindre de mes défauts
Comparaison n'est point raison. Ton mille n'est pas celui de Baudelaire, De Nerval ou De Scudéry. Ce n'est pas par ce que qqun arrive à bien utiliser un mot que l'utilisation que tu fais de ce même mot est pertinente...
C'est évidemment très personnel mais je trouve les vers de la deuxième citation assez faibles, voire à la limite du pompier. La troisième citation me laisse perplexe ; bah, même Picasso a fait de l'alimentaire. La 1ère citation trouve grâce à mes yeux.
>La poésie est affaire de mots, mais aussi de "ressenti", parfois très personnel, par rapport à ces mots...
Entièrement d'accord.
Dans la publication : Adam
15 janvier 2009 - 10:36
D'accord, mille, tu l'as voulu... Tu l'as eu... Sincèrement, je trouve ce mille presqu'aussi fade que les articles dont tu n'as pas voulu ; je te souhaite mille bonnes choses ; mille tourments ... la langue française est pleine d'expressions toute faites avec mille ; ce nombre est devenu galvaudé. Selon moi, ce mille que tu emploies n'évoque pas un nombre grandiose mais un moyen convenu de ne pas définir ou évoquer vraiment ce qu'il quantifie - je pense que cela affaiblit beaucoup ton vers et les sensations du dit vers.
D'accord, les oasis ne sont pas bienvenues que pour la rime ; il n'en reste pas moins que c'est faible. Comment Une oasis pourrait ne pas être la bienvenue ? On frise le pléonasme. J'aurais voulu un adjectif qui apporte réellement quelque chose en plus...
Oui, tu peux faire mieux, Louise
D'accord, les oasis ne sont pas bienvenues que pour la rime ; il n'en reste pas moins que c'est faible. Comment Une oasis pourrait ne pas être la bienvenue ? On frise le pléonasme. J'aurais voulu un adjectif qui apporte réellement quelque chose en plus...
Oui, tu peux faire mieux, Louise

Dans la publication : Adam
14 janvier 2009 - 10:09
Petit détour par la planète TLP que je survole de temps à autre.
A la première lecture, ton poème, Louise m'a semblé trop précieux. Rassures-toi, je n'ajoute mentalement aucun adjectif poclinesque...
A la seconde, la musique des alexandrins m'a bercé et j'ai trouvé ton poème plaisant.
A la troisième, l'impression de préciosité est revenue plus un je ne sais quoi que j'ai eu du mal à analyser. En fin de compte, je pense que ce «je ne sais quoi» est du au fait que certaines images me semblent convenues : «ors luxuriants», «voyages envoutants», «fantaisies oniriques», «frimas de nos hivers», «feux de nos plaisirs» et d'autres encore.
Il y aussi, selon moi, quelques faiblesses : «oasis bienvenues» ; prison de la rime... «mille sensations extatiques» ; le nombre noie les sensations et m'apparait comme une sorte de panier où les sensations deviennent confuses ; en fait, ce mille, c'est un deux, comme les deux pieds qui devaient te manquer pour ce vers.
Dans cette forme très classique du sonnet, j'aurais voulu de l'originalité ou au moins un raffinement rare.
A la première lecture, ton poème, Louise m'a semblé trop précieux. Rassures-toi, je n'ajoute mentalement aucun adjectif poclinesque...

A la seconde, la musique des alexandrins m'a bercé et j'ai trouvé ton poème plaisant.
A la troisième, l'impression de préciosité est revenue plus un je ne sais quoi que j'ai eu du mal à analyser. En fin de compte, je pense que ce «je ne sais quoi» est du au fait que certaines images me semblent convenues : «ors luxuriants», «voyages envoutants», «fantaisies oniriques», «frimas de nos hivers», «feux de nos plaisirs» et d'autres encore.
Il y aussi, selon moi, quelques faiblesses : «oasis bienvenues» ; prison de la rime... «mille sensations extatiques» ; le nombre noie les sensations et m'apparait comme une sorte de panier où les sensations deviennent confuses ; en fait, ce mille, c'est un deux, comme les deux pieds qui devaient te manquer pour ce vers.
Dans cette forme très classique du sonnet, j'aurais voulu de l'originalité ou au moins un raffinement rare.