Aller au contenu

Louise Brune

Inscrit(e) : 20 juin 2008
Hors-ligne Dernière activité : août 27 2011 02:00

Publications sur Toute La Poésie

Couleurs de Nuit

22 août 2011 - 09:55

Couleurs de Nuit


Nuit blanche à concasser le noir

Pour que les pierres des jours gris

Se muent sous mes yeux assombris

En poudreux fards couleur d'espoir

Matala

15 août 2011 - 08:58

Matala


"Hi friend !"... Ave d'un Walhalla,
Germes hippies, suaves fleurs,
Terrent la tombe de mes pleurs.
Matala me prend dans ses bras.

Diamantine

13 août 2011 - 09:58

[b]

Diamantine

[/b]


Dans un écrin contemporain
Les facettes adamantines
De ton regard qui me fascine
S'irisent sur nos corps d'airain.

De Garnier à Matala

31 juillet 2009 - 02:04


De Garnier à Matala


Dans la fournaise
Le souffle d'un piccolo
Ravive la braise
D'un dernier trémolo


Déjà d'autres notes perlent et déferlent
Sous le muet et céleste bleu criard
Des nuits torturées au spectre fuyard.

Déjà de Garnier les ors et lustres
En sérielles aubes se dépolissent
Lestes esquisses de kyrielles novatrices.

Déjà des rythmes, danses et cadences,
Dénouent, en transe, les liens des rétives,
Jeux légers des rives alternatives.


Dans les soirs de Matala,
Résonance basse...
En pensée tu es là,
Liberté tu m'enlaces...





Aréthuse et Alphée

15 juillet 2009 - 11:27

Sous l'impudique voile d'eau,

Corps d'albâtre exposé aux temps,

Masquant les fêlures d'antan,


J'ondoie dans le flot des ruisseaux.


Hélice d'espace et de temps

Je cours mais tu fuies plus avant

Toi belle androgyne égarée

Double, que je voulais serrer


D'Artémis, nymphe chasseresse,

Toute à mes frais desseins d'été

Tentée de chastes voluptés,

J'ai plongé dans des eaux ogresses.


Chambord, dans le double escalier

Je monte, te vois, tu discours,

A travers le vide j'accours

Salamandre déjà quittée


Effroi... Je suis devenue proie !

Traquée, poursuivie, et je fuis,

Quêtant de Phoebe son appui,

Furtive source qui louvoie.


Sur les marches des mots charmants

Seul ton parfum flotte et rappelle

Ta course en un battement d'ailes

Qui te propulse loin devant


Ne reste qu'une mélopée,

Des chants d'une belle naïade,

Autrefois, riante cascade,

D'Alphée, fugitive échappée.


Papillon poursuivi d'une ombre,

Qui voudrait te voir épinglée

Quand dans ton sillage je sombre

Sur Aréthuse évaporée.