Eikichi A

Carpe diem

S’assoir et écrire un poème sans pensées
Contempler les étoiles et clore ses pupilles
Rafraichir sa sueur coulante d’une ondée
Et s’abreuver de l’eau que le ciel distille

Parcourant un corps féminin comme si jamais
Aucun doigt n’avait rencontré aucune chaire
Ma fièvre de vivre se met à respirer
Au rythme de l’impossible qui fuit dans l’air.

Oh mon Capitaine ! Mon bon Capitaine.
Le chemin que tu traces dépasse mon âme
C’est mon cœur qui marche, mes pensées sont des lames.

Oh mon Capitaine ! Mon bon Capitaine.

Debout sur un bureau, ma voie raisonne et crie

« Carpe Diem » ! Et ainsi peut commencer ma vie.

DECHEANCE

Je vivais pleinement jusqu’au triste instant

Elle croisa mon regard, je restai de marbre

Oh! je m’embrasai ; mais elle n’en fit pas tant

Fille, emmène-moi dans l’univers macabre.

Si pure, si claire ; je marchai derrière elle

Charmeuse ; ses yeux sont une prison, hélas.

J’avance, donne moi le refus éternel

M’abandonnant ainsi tu me manques déjà.

Alors le vide s’installe, tout parait sombre,

A quoi bon aimer et endurer cette peine.

Mais rien n’est de ta faute tout est de la mienne.

Car sans en voir le fond, je m’efface dans l’ombre

Et ainsi va ma vie ; je sens mon cœur qui pleure

Amour cruel, rit et continu mon malheur.

La mélodie maudite

Une douce mélodie me parvient, encore.

Le désespoir de ma vie, que je croyais mort.

Pourtant, en ces jours d’automne où les feuilles tombent

D’arbres en couleur, ma joie se cache et l’âme sombre.

Je l’entends, elle est plus intense dans mon esprit.

Tel un oisillon voulant sortir de son nid,

Je la sait résistante et déterminée, mais

Au fil du temps, je m’efforce de l’ignorer.

M’interrogeant sur la cause de sa présence,

Je vire au solitaire, et seul, je me questionne.

Dans ma tête alors un grand vide raisonne.

J’ai trouvé la solution dans mon essence

Enfoui au fin fond, jouait le compositeur

De la mélodie maudite. C’était mon cœur.

FRANCE

Je chante l’avenir, je chante car demain

Est un jour nouveau. Tel un rêve dans un tableau,

Au milieu du printemps vient un nouveau refrain.

C’est le cœur du pays qui bat à son tempo.

Je chante l’avenir, je chante car demain

La rosée du matin ne sera plus la même.

Mes pensées, mon coeur m’entraînent, ainsi que mes mains,

En ce jour je suis fière du pays que j’aime.

Et n’ayant fis du jugement, du mépris,

Le reflet que l’eau me renvoie n’est pas celui

D’un homme qui se trompe. La belle évidence.

Ma vie se trace en un parcours sinueux.

Ton arrivée me découvre un horizon bleu

Je t’ai retrouvé, et je te cris : France.