Griffer les cendres vaincues
Sur un lit de serpents endormis
Je rampe, sur les liens rompus
Attendant la pluie...
Laver le seuil de mes dernières chimères
Je flotte, non loin des côtes
Dans mon navire qui prend l'eau
Pour ne plus jamais battre le vin à mes levres
les tempes, mes œillères...
Je reste nu, j'attend sans attendre... L'amour qui part, et moi qui reviens...