Du fond de nos tombeaux où s’enterrent nos rêves
Nos illusions perdues et nos espoirs déçus
Quand nos vingt ans s’envolent, nos utopies s’achèvent
Dans le sang du réel qui nous broie à mains nues
Mais il reste parfois gravé dans nos mémoires
La chaleur d’un sourire, la douceur d’une nuit
Cette étincelle qui dort et se réveille au soir
De nos vies, de nos jours tendres qui se sont enfuis
Et se répand alors sur nos moi douloureux
Comme un baume qui apaise les brûlures de nos âmes
Vient ouvrir une brèche en nos esprits brumeux
Souffle sur nos jeunesses et en ravive la flamme
Miechka
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Nostalgie
07 octobre 2008 - 12:33
Prendre le large
07 octobre 2008 - 12:31
Prendre le large, aux rives de l’espérance
Se dessiner nouvelle, sans aucunes complaisances
Fuir ces terres où s’enferment nos impasses
Cheminer sans attache, créer son propre espace
Prendre la tangente rue de la liberté
Trancher net le lien des destins imposés
Se dessiner nouvelle, sans aucunes complaisances
Fuir ces terres où s’enferment nos impasses
Cheminer sans attache, créer son propre espace
Prendre la tangente rue de la liberté
Trancher net le lien des destins imposés
un esprit à tiroirs
07 octobre 2008 - 12:30
Un esprit à tiroirs…
Mêlé de rêves, d’imaginaire
Des portes plein le cœur
Et chaque fois que tu en ouvres une
J’ai déjà disparu derrière une autre
Juste pour te laisser me découvrir
Et peut être qu’au crépuscule de nos vies
Je finirais mon âme à nue entre tes bras
Mon âme en Kaléidoscope
Ses multiples facettes
Brillant à ta lumière…
Mêlé de rêves, d’imaginaire
Des portes plein le cœur
Et chaque fois que tu en ouvres une
J’ai déjà disparu derrière une autre
Juste pour te laisser me découvrir
Et peut être qu’au crépuscule de nos vies
Je finirais mon âme à nue entre tes bras
Mon âme en Kaléidoscope
Ses multiples facettes
Brillant à ta lumière…
Petite Soeur de souffrance
03 octobre 2008 - 07:07
Ta fleur trop tôt cueillit, à l’orée de l’enfance,
Le mal ne s’oublie, petite sœur de souffrance,
Que pour mieux écorcher le seuil de ta conscience
Par un mot, par un geste ou juste une fragrance
Qui vient sortir de l’ombre de ton inconscience
Souvenirs, sensation, image de violence.
Ramenée de tes songes à la trop dure réalité
D’un cauchemar qui devient insoutenable vérité
Qu’enfant tu brandissais dans un grand cri muet
Mais sans jamais pouvoir seulement la nommer
Sans te souvenir encore qu’en ton corps abîmé
C’est toute ton enfance que l’on avait violé
Je t’espère maintenant plus heureuse et sereine
Je sais qu’on oublie pas, on apprivoise seulement
Je sais que ma sollicitude, Ã apaiser est vaine
Le souvenir amer en ta mémoire d’enfant.
Le mal ne s’oublie, petite sœur de souffrance,
Que pour mieux écorcher le seuil de ta conscience
Par un mot, par un geste ou juste une fragrance
Qui vient sortir de l’ombre de ton inconscience
Souvenirs, sensation, image de violence.
Ramenée de tes songes à la trop dure réalité
D’un cauchemar qui devient insoutenable vérité
Qu’enfant tu brandissais dans un grand cri muet
Mais sans jamais pouvoir seulement la nommer
Sans te souvenir encore qu’en ton corps abîmé
C’est toute ton enfance que l’on avait violé
Je t’espère maintenant plus heureuse et sereine
Je sais qu’on oublie pas, on apprivoise seulement
Je sais que ma sollicitude, Ã apaiser est vaine
Le souvenir amer en ta mémoire d’enfant.
bleus
02 octobre 2008 - 07:32
L’ombre bleu de ton fard à paupière
Pour cacher le bleu au souvenir amer
Un sourire accroché au bord de tes lèvres
Pour tuer dans tes yeux les larmes qui les enfièvre
Ton pull en plein été, un foulard a ton cou,
Ton corps ainsi masqué veut oublier les coups
Mais il se fait mémoire dans chaque mouvement
Qui te rappelle encore ses poings sourds et violents
Ton silence résigné déchire en un grand cri
Le crime à peine voilé d’une furieuse folie
Derrière les portes closes de ta soumission
La déferlante implose devant nos abandons
Et c’est dans un cortège de tristesses et de peines
Que s’achèvera enfin cette débauche de haine
Dans la mort tu accueil la fin de ta souffrance
Au fond de ton cercueil se trouve ta délivrance
Pour cacher le bleu au souvenir amer
Un sourire accroché au bord de tes lèvres
Pour tuer dans tes yeux les larmes qui les enfièvre
Ton pull en plein été, un foulard a ton cou,
Ton corps ainsi masqué veut oublier les coups
Mais il se fait mémoire dans chaque mouvement
Qui te rappelle encore ses poings sourds et violents
Ton silence résigné déchire en un grand cri
Le crime à peine voilé d’une furieuse folie
Derrière les portes closes de ta soumission
La déferlante implose devant nos abandons
Et c’est dans un cortège de tristesses et de peines
Que s’achèvera enfin cette débauche de haine
Dans la mort tu accueil la fin de ta souffrance
Au fond de ton cercueil se trouve ta délivrance