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Miechka

Inscrit(e) : 09 sept. 2008
Hors-ligne Dernière activité : mai 05 2013 10:37

Publications sur Toute La Poésie

Nostalgie

07 octobre 2008 - 12:33

Du fond de nos tombeaux où s’enterrent nos rêves

Nos illusions perdues et nos espoirs déçus

Quand nos vingt ans s’envolent, nos utopies s’achèvent

Dans le sang du réel qui nous broie à mains nues



Mais il reste parfois gravé dans nos mémoires

La chaleur d’un sourire, la douceur d’une nuit

Cette étincelle qui dort et se réveille au soir

De nos vies, de nos jours tendres qui se sont enfuis



Et se répand alors sur nos moi douloureux

Comme un baume qui apaise les brûlures de nos âmes

Vient ouvrir une brèche en nos esprits brumeux

Souffle sur nos jeunesses et en ravive la flamme

Prendre le large

07 octobre 2008 - 12:31

Prendre le large, aux rives de l’espérance

Se dessiner nouvelle, sans aucunes complaisances

Fuir ces terres où s’enferment nos impasses

Cheminer sans attache, créer son propre espace

Prendre la tangente rue de la liberté

Trancher net le lien des destins imposés

un esprit à tiroirs

07 octobre 2008 - 12:30

Un esprit à tiroirs…

Mêlé de rêves, d’imaginaire



Des portes plein le cœur

Et chaque fois que tu en ouvres une

J’ai déjà disparu derrière une autre

Juste pour te laisser me découvrir

Et peut être qu’au crépuscule de nos vies

Je finirais mon âme à nue entre tes bras



Mon âme en Kaléidoscope

Ses multiples facettes

Brillant à ta lumière…

Petite Soeur de souffrance

03 octobre 2008 - 07:07

Ta fleur trop tôt cueillit, à l’orée de l’enfance,

Le mal ne s’oublie, petite sœur de souffrance,

Que pour mieux écorcher le seuil de ta conscience

Par un mot, par un geste ou juste une fragrance

Qui vient sortir de l’ombre de ton inconscience

Souvenirs, sensation, image de violence.



Ramenée de tes songes à la trop dure réalité

D’un cauchemar qui devient insoutenable vérité

Qu’enfant tu brandissais dans un grand cri muet

Mais sans jamais pouvoir seulement la nommer

Sans te souvenir encore qu’en ton corps abîmé

C’est toute ton enfance que l’on avait violé



Je t’espère maintenant plus heureuse et sereine

Je sais qu’on oublie pas, on apprivoise seulement

Je sais que ma sollicitude, à apaiser est vaine

Le souvenir amer en ta mémoire d’enfant.

bleus

02 octobre 2008 - 07:32

L’ombre bleu de ton fard à paupière

Pour cacher le bleu au souvenir amer

Un sourire accroché au bord de tes lèvres

Pour tuer dans tes yeux les larmes qui les enfièvre



Ton pull en plein été, un foulard a ton cou,

Ton corps ainsi masqué veut oublier les coups

Mais il se fait mémoire dans chaque mouvement

Qui te rappelle encore ses poings sourds et violents



Ton silence résigné déchire en un grand cri

Le crime à peine voilé d’une furieuse folie

Derrière les portes closes de ta soumission

La déferlante implose devant nos abandons



Et c’est dans un cortège de tristesses et de peines

Que s’achèvera enfin cette débauche de haine

Dans la mort tu accueil la fin de ta souffrance

Au fond de ton cercueil se trouve ta délivrance