Patricia Laranco

Villa des oliviers
Un été au mois d'août
Dans l'ombre traversière
Des chênes verts centenaires
Par 95 degrès de température "fahrenheit"
A gribouiller mes mots de gorge sèche
A cracher les noyaux amers de l'année
Sur les pages blanches d'un cahier

Mon hameau
Aux chimères sans visage


Richard

"A gribouiller mes mots de gorge sèche"...gribouilles-les, gribouilles-les. pour notre grand plaisir.
Grosse bises.

PL

j'ai pris le chemin vert qu'ont suivi les trouvères
c'est un chemin de terre qu'on suit les yeux ouverts
c'est un chemin de vers un chemin de travers
dessous les arbres verts qui filtrent la lumière

le vent est mélodieux l'été comme l'hiver
les brillantes étoiles scintillent comme du verre
L'âme est vêtue de soie que lui tisse les vers
Elle interroge autour et toujours elle espère

quand elle croise l'amour bien souvent elle le perd
Quand elle se plaint à dieu il n'est jamais sévère
J'ai pris le chemin vert qui met l'âme à l'envers
Le chemin de l'amour qu'on suit les yeux ouverts

Alain
http://www.mespoemes.net/recreation

Mélodieux.
Bravo.
Bien à toi.

PL

SAINT JEAN-BAPTISTE
MALGRE LA SOLITUDE
TOUJOURS BON COURAGE
ON A FAIT CE QU'ON A PU
VIVE LE TRAVAIL



Cher Panamo,
Nous ne sommes pas tombés de la dernière pluie..
Pour moi, TIM a tout faux et il s'est tiré une balle dans le coeur!
Personne ne possède la poésie comme un joyau dans son écrin!

"PERSONNE NE POSSEDE LA POESIE !"

Ô comme tu lui ressembles !

À cet été finissant qui ne verra jamais octobre,

À ce rayon timide et sobre

Qui n'ose entrer dans l'ombre où ma lumière tremble,



Inquiète.



Je ne t'ai pas rêvée,

À peine imaginée

Qu'un jour tu serais prête

À faire ce long voyage,

À braver la tempête

Comme on tourne un page

Que l'on croit à jamais



Écrite.



Comme tu leur ressembles

À ces nuages étonnamment heureux

Qui dans ton ciel vont l'amble

Sous les regards vitreux

D'un soleil finissant.

Je trouve la dernière strophe magnifique.
Amicalement

PL

Evite la route tortueuse

Au bord d'une rivière paisible,

Loin du bruit insensé de la ville,

Face à ce vaste infini,

Entrelacé avec la maladie

Du mal, et la conduite

Des sots dans la défaite,

Je voyais une lumière,

J'ai fermé les paupières,

Pour me sentir apaisé,

Et l'esprit reposé,

Par cette conduite stable,

Devant ce vent variable,

Qui éveillait en nous le goût,

Et nous rendre des fous,

Pour suivre le chemin du diable,

Et devenir des vrais minables,

Qui ne reconnaissent que le mal,

Et le comportement banal.

Evite la route tortueuse,

Composée des chemins divers,

Et suit la voie majestueuse,

Qui ne te causera pas des revers,

Car elle est toujours unique,

Loin de l'esprit satanique,

Tu enterreras ton égoïsme,

Pour ne plus sentir le charme

Dans les actions créant la mélancolie

Ainsi tu auras détruit

Le mal, qui envoûtait ton esprit,

Tu te sentiras plein d'énergie

Et loin de l'acte abruti

Ton âme refusera tous les interdits,

Et observera dans le crépuscule

La beauté, qu'on exile,

Elle restera dans la sincérité,

pour réfuter toujours la malignité.

Dad Allaoua

"Tu enterreras ton égoïsme"...ça, c'est le genre de phrase qui dérange.
Egoïsme et hédonisme sont devenus les "valeurs" de la société dite "moderne" ! Il paraît que c'est la faute à Françoise Dolto

J'suis tombé l'cul par terre,
c'est la faute à Voltaire,
j'suis tombé dans le ruisseau
c'est la faute à Rousseau,
j'ai enflé mon ego
c'est la faute à Dolto !

lol.
Amitiés.

PL