La fixité du ciel bleu
dardée sur moi
telle un regard,
les ruissellements de soleil
verticaux qui collent aux murs
l’épaisseur de leur sirop roux.
C’est septembre,
le pur,
le mûr.
Un mystère
qui me traverse.
Patricia Laranco
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Septembre.
07 septembre 2009 - 09:10
Les rires des enfants.
06 septembre 2009 - 06:40
Heureux les rires des enfants
si confiants en l'avenir
quand ils jaillissent, je me sens
soudain
entourée de soleil.
Car les enfants
ont foi en tout,
leur énergie et leur oeil neuf
mettent en branle
l'avenir,
ils vibrent, ils croient
en l'univers;
ils s'émerveillent d'un rien
et tout leur est
exploration,
leurs rires expriment un pur bonheur,
le pur bonheur
d'être
vivant.
Ils rient de rien, ils rient de tout,
toujours aux aguets, en éveil,
ils découvrent
tout en rêvant
heureux les enfants,
et leurs rires !
Leur enthousiasme fourmillant
réchauffe mes vieux os transis
ils sont
notre continuité,
que leur rire
nettoie
le monde !
si confiants en l'avenir
quand ils jaillissent, je me sens
soudain
entourée de soleil.
Car les enfants
ont foi en tout,
leur énergie et leur oeil neuf
mettent en branle
l'avenir,
ils vibrent, ils croient
en l'univers;
ils s'émerveillent d'un rien
et tout leur est
exploration,
leurs rires expriment un pur bonheur,
le pur bonheur
d'être
vivant.
Ils rient de rien, ils rient de tout,
toujours aux aguets, en éveil,
ils découvrent
tout en rêvant
heureux les enfants,
et leurs rires !
Leur enthousiasme fourmillant
réchauffe mes vieux os transis
ils sont
notre continuité,
que leur rire
nettoie
le monde !
A tous les physiciens du monde.
06 septembre 2009 - 10:45
Avant nous,
un champ virtuel,
un champ de potentialités ;
l’univers à l’état virtuel :
espace, temps, lumière, matière, forces
tout ceci regroupé, tassé
dans un compact conglomérat
où l’indifférencié pulsait
et bouillonnait, chauffé à blanc.
Avant nous, cette densité
grosse de tous les devenirs,
de toutes les expansions,
de tous les méandres futurs.
Tout,
rigoureusement TOUT
dedans,
compressé, potentiel, en germe :
chaque instant, chaque événement,
chaque objet, chaque grain d’objet.
Avant nous,
en notre profond,
dans les replis les plus secrets,
les plus inaccessibles, les
plus ténus de notre être-au-monde
ce noyau
qui contient le TOUT
socle du déploiement
de l’Etre.
Immobilité d’où jaillit
le temps fait lumière
et fait vie.
Ciel de nuit.
05 septembre 2009 - 10:06
Ciel de nuit
Grands nuages bleus
Comme des tatouages froids
nourris d’impassibilité.
Ciel de nuit
étoiles et toits,
sceaux, poinçonnements d’ambre clair :
fenêtres encore illuminées
par l’insomnie
des occupants.
Ciel d’il est près de minuit
aux nuages immobilisés
qui veulent demeurer
distants
et imbus de leur éclat sourd,
de leur gigantisme laineux.
Couleurs, formes
au flottant mystère.
Ciel de nuit
chaos grimaçant
fardé
un peu au p’tit bonheur
ne s’attend
à être surpris.
Ciel-nuit
repose
dans sa paix
silence creux, profond, humide.
Quelques éclairs...
04 septembre 2009 - 01:33
Les rues agitent le temps
remuent
insectes noirs.
La ligne pure
du volcan est hissée haut
dessus la mer.
A travers la
paroi de verre dépoli :
monde en gestation.
Sceau de sang
dans le profond
des roches huilées
dans le repli creusé
des strates
de cobalt.
Un océan
Bivouaque.
Pigeon en vol
claque de l’aile
et fait sursauter
l’horizon.
remuent
insectes noirs.
La ligne pure
du volcan est hissée haut
dessus la mer.
A travers la
paroi de verre dépoli :
monde en gestation.
Sceau de sang
dans le profond
des roches huilées
dans le repli creusé
des strates
de cobalt.
Un océan
Bivouaque.
Pigeon en vol
claque de l’aile
et fait sursauter
l’horizon.