la fanette

Pas d'accord du tout avec la critique précédente. Il n'y a rien à corriger, l'auteur connaît et aime suffisamment les mots
pour les travestir... fantaisie et second degré.
Pour moi c'est un poème intelligent et réussi.

Bonsoir Aksel,

Heureusement qu'il n'y a plus rien à dire, tu aurais fait trois pages !!!!
J'aime ta plaidoirie ......mais de grâce soigne ton dos !!

Amicalement
Souris

ben si, Aksel, ya encore des poètes puisque vous existez... merci, c'est senti, violent et vrai.

C'est à moi qu'elle incombe
A l'improbable été
D'avoir créé ton ombre
Et m'y être accrochée

D'avoir creusé moi-même
Sans y être invitée
Une sorte de tombe
A l'impossible été

Merci, Fonzine, d'avoir lu et pris la peine d'écrire un mot.
Et "Ressac", vous n'aimez pas ?
C'est peut-être un peu ampoulé et ringard.
Il me semble que l'alexandrin n'est guère prisé ces temps-ci...

S'immiscer furtivement, aux grisailles des vesprées,

s'imposer discrétion, et aucune tentative ;

tout près du charme étrange de la dame peu lascive

S'immiscer dans la chambre de la dame désirée.



Contempler tourmenté, entre les soies diaprées

les chairs tendres de la dame à l'humeur émotive,

les épaule dénudées en des ondes convulsives

Se défendre de lover cette douce dame éplorée.



Refouler l'attirance, le désir de caresse

Se morfondre de ses larmes, imprégner sa détresse

surtout ne pas filer vers son corps languissant.



Toutes les splendeurs du monde ne valent pas cette détresse

ma douce dame éprouvée aux misères de déesses ;

Être témoin mortifié d'un mystère, impuissant.

C'est splendide, Fonzine, et terriblement émouvant