Aller au contenu

Ramsos

Inscrit(e) : 03 févr. 2009
Hors-ligne Dernière activité : déc. 01 2009 04:00

Messages que j'ai posté

Dans la publication : Quel souffle répand le vent

05 février 2009 - 05:42

L'homme est milliards. Je ne suis pas pour le conditionner. Par contre œuvrer pour la paix oui ! Le défaitiste comme le réfractaire œuvrent à leur manière pour la paix. Ils délivrent un message à qui veut l'entendre.

Merci pour cet échange

Amicalement

Pierre James


Tes propos sonnent justes et avant de clore cet agréable échange, je voudrais discuter d'un dernier point avec toi :
L'Homme est de fait conditionné, que ce soit par son éducation ou par son environnement. Il interagit avec le monde par ses actions et obtient sa compréhension propre des stimuli qu'il reçoit en réponse. Aussi, délivrer un message est, pour les personnes qui veulent bien l'entendre, en soi un enseignement au sens où le dépositaire du message à appris de celui-ci et a donc enrichi son champ de compréhension. De fait, notre échange en est un bel exemple non ?

Bien amicalement

Dans la publication : Quel souffle répand le vent

05 février 2009 - 12:29

Bonjour Ramsos

Bienvenue sur TLP

Mon poème propose de prendre la route à contre sens de remonter à la source, se questionner, porter une réflexion sur ce que m'inspire la vie que l'on nous fait vivre sur terre. C'est un inventaire qui laisse songeur en effet.

Ton texte fait partie des poèmes que j'affectionne aussi.


Pierre James


Bonjour Pierre

J'ai beaucoup apprécié ton poème aussi et ce n'est pas un hasard que j'y ai répondu en vers. En effet, n'est il pas tragique de céder au défaitisme et d'abandonner les mots à ceux qui en feront le plus mauvais usage et qui les utiliseront pour nous asservir davantage ? N'est-ce pas abandonner tout espoir que d'initier ce retour aux sources, à l'origine bucolique du verbe, et de détacher par la même de la responsabilité qui incombe à tout homme libre de parler, de prendre la plume ? Personnellement je crois, non je veux croire que les mots ont encore du pouvoir, que l'espoir d'une vie meilleure n'est pas vain et qu'on peut y contribuer, ne serait-ce qu'en écrivant sur une feuille de papier. A ce titre, l'image du "prophète" que j'ai employé dans ma première réponse doit être précisée car en vérité et contrairement au proverbe, tout homme est prophète en son pays : il suffit d'ouvrir les yeux et c'est cette prise de conscience collective qui amène le changement... et l'espoir.

Dans la publication : Quel souffle répand le vent

05 février 2009 - 03:20

Quand souffle le vent-songe,
Que le crissement du sable sur nos âmes
Nous rêve, nous creuse ... nous ronge
Et que notre cœur par ses larmes
Se dédit, objecte, renie et conspue
Cette vanité d'armer nos mots
De les fourbir, les aiguiser
Pour mieux pourfendre
D'une encre éclatante
L'auréole sanglante
Des méchants, des roitelets
Qui asservissent, violent et tuent sans plus attendre.

Ne jetons pas l'étendard !
La lutte, si vaine qu'elle paresse
N'est pas sans espoirs
Car un jour, de ces vers s'élèvera
Un prophète juste et droit, que caresse
Un vent-songe aimable et aimant
Qui fera trembler les puissants
Et qui sans honte aucune,
Renversera la haine, la rancune,
Apportant ce qu'il a de tout temps prôné,
Ce qui nous a toujours manqué :

La paix