Septembre accouchait des mûres et des noisettes
Jettant poignées de terre sur le cercueil des fêtes
Estivales aux soirées de rires et d' énivrances
Dans la chaleur moite qui dilue les souffrances
L' été s' était passé ordinairement banal
Une serviette sur les épaules à la peau pelée
Les pieds nus dans le sable et les pastis avalés
Jusqu' Ã plus soif de cette vie d' homme animal
Les belles amours de jadis retrouvées un instant
Ce retour à la source de mes vingt-deux printemps
Que cette eau était fraîche douce et si pure
Irriguant d' oxygêne mes veines au sang impur
Septembre annonçait déjà les premiers frimats
L' hiver viendra les gars l' hiver viendra
Les branches squelletiques craqueront sous le gel
Au coin du feu je reverrai les photos de ma belle
Passés les foins et passées les moissons
Les greniers sont pleins de denrées de souvenirs
Qui nourriront les corps et les coeurs grelotant
En attentant patiemment le retour du printemps
Alors perceront les primevères et les jonquilles
Les jupes refleuriront sur les genoux des filles
Les blés germeront et les herbes dans nos têtes
Les herbes folles des amours et des fêtes
Et la boucle sera bouclée.
cassiopée
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C' était l' été
02 septembre 2009 - 07:04
Le retour de ma comète
01 septembre 2009 - 07:29
Voilà l' été qui se meurt
Me laissant seul en ma demeure
Bientôt les feuilles vont jaunir
Les nuits sans fin vont revenir
Et dans mes yeux descendent encore
Les canoés sous un ciel d' or
Qui glissaient sur la rivière
Nous étions réunis comme hier
Que dis-je hier ! Au siècle dernier !
L' instant fugace des retrouvailles
Me ferait-il déjà renier
Tant d' années passées en épousailles
Mais j' ai recroisé ton regard
Tes yeux si bleus qui me rejetaient
Les adieux sur les quais de gare
Le bruit des vagues sur la jetée
Le souvenir coulait doux et limpide
Du haut de mon âge belle pyramide
Je comtemplai le chemin parcouru
Sur ton visage enfin réapparu
Non ce n' était pas un rêve
Un de ces songes qui meurt au matin
A l' heure où le soleil se lêve
C ' était réel comme un bon festin
Le soir alors que tu dormais
Je regardais la voie lactée
Une étoile fila d' un trait
Sur la voute étoilée
Alors je refis le même voeu
Celui que tu m' avais exaucé
Te souviens-tu de ce temps passé
Les étoiles ne mentent pas je le veux
Ma belle comète ne repart pas
Aux confins des amours gelés
Je te ferai fondre aux vents salés
Tel le soleil je guiderai tes pas
Ta chevelure d' ange immortel
S' épanouira sous mes rayons de feu
Je brulerai ton corps et tes ailes
D'un grand brasier d' amour dans tes yeux.
Me laissant seul en ma demeure
Bientôt les feuilles vont jaunir
Les nuits sans fin vont revenir
Et dans mes yeux descendent encore
Les canoés sous un ciel d' or
Qui glissaient sur la rivière
Nous étions réunis comme hier
Que dis-je hier ! Au siècle dernier !
L' instant fugace des retrouvailles
Me ferait-il déjà renier
Tant d' années passées en épousailles
Mais j' ai recroisé ton regard
Tes yeux si bleus qui me rejetaient
Les adieux sur les quais de gare
Le bruit des vagues sur la jetée
Le souvenir coulait doux et limpide
Du haut de mon âge belle pyramide
Je comtemplai le chemin parcouru
Sur ton visage enfin réapparu
Non ce n' était pas un rêve
Un de ces songes qui meurt au matin
A l' heure où le soleil se lêve
C ' était réel comme un bon festin
Le soir alors que tu dormais
Je regardais la voie lactée
Une étoile fila d' un trait
Sur la voute étoilée
Alors je refis le même voeu
Celui que tu m' avais exaucé
Te souviens-tu de ce temps passé
Les étoiles ne mentent pas je le veux
Ma belle comète ne repart pas
Aux confins des amours gelés
Je te ferai fondre aux vents salés
Tel le soleil je guiderai tes pas
Ta chevelure d' ange immortel
S' épanouira sous mes rayons de feu
Je brulerai ton corps et tes ailes
D'un grand brasier d' amour dans tes yeux.
mouvement perpétuel
07 juillet 2009 - 09:42
Nous vivions tels des rayons de soleil
Butinant la vie comme les fleurs les abeilles
La source coulait limpide intarissable
Entre nos doigts coulait doucement le sable
Nous avions des ailes comme les avions du ciel
Propulsés par des réacteurs artificiels
Toujours une île en vue nous y faisions escale
Nous repartions enfin du bonheur plein les cales
Mais tout cela n' était qu' un conte de fées
Un rêve et une histoire à dormir debout
Le réveil a sonné les illusions sont étouffées
La nuit se meurt dans le chant du hibou
Un autre soleil se lève à l' est de nos vies
Ses rayons timides percent des nuages inassouvis
Que ferons de ce matin dans l' éternel recommencement
L' eau jaillira encore de la source de nos tourments
Butinant la vie comme les fleurs les abeilles
La source coulait limpide intarissable
Entre nos doigts coulait doucement le sable
Nous avions des ailes comme les avions du ciel
Propulsés par des réacteurs artificiels
Toujours une île en vue nous y faisions escale
Nous repartions enfin du bonheur plein les cales
Mais tout cela n' était qu' un conte de fées
Un rêve et une histoire à dormir debout
Le réveil a sonné les illusions sont étouffées
La nuit se meurt dans le chant du hibou
Un autre soleil se lève à l' est de nos vies
Ses rayons timides percent des nuages inassouvis
Que ferons de ce matin dans l' éternel recommencement
L' eau jaillira encore de la source de nos tourments
juin 2009
10 juin 2009 - 06:08
Les pavés battaient leur plein
Sur les plages du joli mai
Des herbes folles s' étaient immiscées
Dans les interstices et les cerveaux
Rêver, imaginer, aimer et vivre
On ne se contentait plus des livres
Pour fuir les usines concentrationnaires
On offrait des fleurs aux tortionnaires
Ne plus perdre sa vie à la gagner
Plus de boulot métro dodo
Prendre ses désirs pour des réalités
Et interdire d' interdire
Plus de dieu plus de maître
Pour baliser entre des barbelés
Un chemin droit et triste à mourir
Et raide comme un chemin de croix
Mais tout à réinventer
Des Cévennes à Katmandou
Musique psychédélique
Marijuana et communautés
Bien sûr c' était perdu d' avance
Le défi était trop grand
Le danger omniprésent
Entre overdose et récupération
Entre désillusion et retour de bâton
Alors ceux qui restaient
Ceux qui n' étaient ni fous ni morts
Ont courbé l' échine réintégrer les rangs
Le grand Papa Etat fut magnanime
Pêché de jeunesse fut pardonné
Les choses reprirent leur train-train quotidien
Entre quatre-quatres et magasins bio
Pour se donner quand même l' illusion
Qu' on n' avait pas tout perdu.
Sur les plages du joli mai
Des herbes folles s' étaient immiscées
Dans les interstices et les cerveaux
Rêver, imaginer, aimer et vivre
On ne se contentait plus des livres
Pour fuir les usines concentrationnaires
On offrait des fleurs aux tortionnaires
Ne plus perdre sa vie à la gagner
Plus de boulot métro dodo
Prendre ses désirs pour des réalités
Et interdire d' interdire
Plus de dieu plus de maître
Pour baliser entre des barbelés
Un chemin droit et triste à mourir
Et raide comme un chemin de croix
Mais tout à réinventer
Des Cévennes à Katmandou
Musique psychédélique
Marijuana et communautés
Bien sûr c' était perdu d' avance
Le défi était trop grand
Le danger omniprésent
Entre overdose et récupération
Entre désillusion et retour de bâton
Alors ceux qui restaient
Ceux qui n' étaient ni fous ni morts
Ont courbé l' échine réintégrer les rangs
Le grand Papa Etat fut magnanime
Pêché de jeunesse fut pardonné
Les choses reprirent leur train-train quotidien
Entre quatre-quatres et magasins bio
Pour se donner quand même l' illusion
Qu' on n' avait pas tout perdu.
petits primates
04 juin 2009 - 08:23
Nous sortons du ventre de nos mères
Et finissons dans celui de la terre
Petits singes regardant les étoiles
Pour en sucer la substentifique moëlle
Nous vivons papillons éphémères
Aux ailes d' espoirs délétères
Butinant les fleurs de l' amour
Pour en tirer le miel de nos jours
Nous venons du plus profond des mers
Nos pères ont envahi la terre
Plantant leurs regards éblouis
Vers la lumière du soleil de midi
Nous lançons par delà les planètes
Des robots missionnaires dont la quête
Reste celle du premier de nos ancêtres
D' où venons nous ? Qui nous fit naître ?
Nous marchons sur la corde du temps
D' enfances joyeuses en gais printemps
Nous naviguons sur l' océan de l' espace
Nos pas derrière nous laissant leurs traces
Mais un soir d' hiver au coin du feu
Nous refaisons le monde de nos aïeux
Devant la viande qui rôtit sur la braise
Nous énivrant d' un élixir qui nous apaise.
Et finissons dans celui de la terre
Petits singes regardant les étoiles
Pour en sucer la substentifique moëlle
Nous vivons papillons éphémères
Aux ailes d' espoirs délétères
Butinant les fleurs de l' amour
Pour en tirer le miel de nos jours
Nous venons du plus profond des mers
Nos pères ont envahi la terre
Plantant leurs regards éblouis
Vers la lumière du soleil de midi
Nous lançons par delà les planètes
Des robots missionnaires dont la quête
Reste celle du premier de nos ancêtres
D' où venons nous ? Qui nous fit naître ?
Nous marchons sur la corde du temps
D' enfances joyeuses en gais printemps
Nous naviguons sur l' océan de l' espace
Nos pas derrière nous laissant leurs traces
Mais un soir d' hiver au coin du feu
Nous refaisons le monde de nos aïeux
Devant la viande qui rôtit sur la braise
Nous énivrant d' un élixir qui nous apaise.