Comme un gros chagrin
ce bonnet d'âne posé sur ma tête
Ecole maternelle de Bonneveine
à deux pas du parc Borély
où tourne encore un manège
Transat solitaire
dans un coin de la cour de récréation
flanqué d'un pantalon tyrolien
bien trop long
offert par grand'mère Antoinette
Une petite fille me regarde
tel un monstre de chapiteau
Richard Taillefer
richard TR
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le bonnet d'âne
11 mars 2011 - 07:52
Villa des oliviers
07 septembre 2009 - 10:42
Villa des oliviers
Un été au mois d'août
Dans l'ombre traversière
Des chênes verts centenaires
Par 95 degrès de température "fahrenheit"
A gribouiller mes mots de gorge sèche
A cracher les noyaux amers de l'année
Sur les pages blanches d'un cahier
Mon hameau
Aux chimères sans visage
Richard
Un été au mois d'août
Dans l'ombre traversière
Des chênes verts centenaires
Par 95 degrès de température "fahrenheit"
A gribouiller mes mots de gorge sèche
A cracher les noyaux amers de l'année
Sur les pages blanches d'un cahier
Mon hameau
Aux chimères sans visage
Richard
Retrouver le chemin
06 septembre 2009 - 08:40
Retrouver le chemin
Même si
Rien ne subsiste de rien
Même si
L'horloge n'indique plus les heures
Et que tout s'arrête
Sans plus rien attendre
Du jour à venir
Puisque rien ne viendra
Ni rumeur
Ni ton sourire
Si ce n'est un ciel de plomb
Et ces maux qui t'assaillent sans cesse
Sans mot dire pourtant
Richard
Même si
Rien ne subsiste de rien
Même si
L'horloge n'indique plus les heures
Et que tout s'arrête
Sans plus rien attendre
Du jour à venir
Puisque rien ne viendra
Ni rumeur
Ni ton sourire
Si ce n'est un ciel de plomb
Et ces maux qui t'assaillent sans cesse
Sans mot dire pourtant
Richard
Barjols
05 septembre 2009 - 09:03
Barjols
A la Saint-Marcel
Au son des fifres et des tambourins
Les chants des millers Made-in-China
Naissent aux pieds des moulins oubliés
Un vent de janvier s'est levé
Mon regard va se perdre
Dans un angle du ciel
Tout en tirant sur ma moustache
Je retire mon capèu à ruban
De ma tête impériale et chauve
Demain je sais!
Nous danserons tripettes
Autour d'un grand feu de bois
Où tourne un boeuf empalé
Là même où jadis
Les lavandières tanneuses de peau
Sautaient de joie
Richard
A la Saint-Marcel
Au son des fifres et des tambourins
Les chants des millers Made-in-China
Naissent aux pieds des moulins oubliés
Un vent de janvier s'est levé
Mon regard va se perdre
Dans un angle du ciel
Tout en tirant sur ma moustache
Je retire mon capèu à ruban
De ma tête impériale et chauve
Demain je sais!
Nous danserons tripettes
Autour d'un grand feu de bois
Où tourne un boeuf empalé
Là même où jadis
Les lavandières tanneuses de peau
Sautaient de joie
Richard
L'odeur froide du tabac
03 septembre 2009 - 06:14
Une odeur froide de tabac
se répand dans la chambre
Au pied du lit en désordre
traîne la couverture bleue
rêche comme une vague
pathétique et lamentable
qui vient se perdre
dans le creux de ma main
Las ! Dès mon lever
je n'églige ma chevelure
Ma trousse de toilette de voyage
reste en rade sur le tabouret d'osier
Mes volets demeurent clos
alors que déjà le soleil cogne fort
Combien de choses que je voudrais te dire
et que je ne dirai jamais
Me voici tout malingre
Ni maladie ni boisson n'en sont la cause
Ni l'été qui s'en va peu à peu
emportant ton sourire
Richard
se répand dans la chambre
Au pied du lit en désordre
traîne la couverture bleue
rêche comme une vague
pathétique et lamentable
qui vient se perdre
dans le creux de ma main
Las ! Dès mon lever
je n'églige ma chevelure
Ma trousse de toilette de voyage
reste en rade sur le tabouret d'osier
Mes volets demeurent clos
alors que déjà le soleil cogne fort
Combien de choses que je voudrais te dire
et que je ne dirai jamais
Me voici tout malingre
Ni maladie ni boisson n'en sont la cause
Ni l'été qui s'en va peu à peu
emportant ton sourire
Richard