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olivier HEBERT

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Publications sur Toute La Poésie

Promenade à Venise

28 décembre 2024 - 08:27

Par les canaux, sur la lagune,
Sous les reflets las de la lune,
Passent gondoles et amertumes,
Passions, histoires et infortunes .

Glissant sur le grand canal,
Là, sous le pont du Ri alto,
Bien des amants sur ce chenal,
Dont les voeux résonnent en échos.

Sur la place San Marco,
Où demeurent bonheurs et misères,
Derrière les masques, sans un mot,
Flottent, l'amour et ses mystères.

Les lumières en effets,
Dansent sur tous les quais,
Sous le pont des soupirs,
Les serments viennent mourir.

Devant le palais des Doges,
Entendez-vous les éloges ?
De Georges Sand à Casanova,
Anonymes et roi, venu nous parler d'autrefois.

L'espace d'un instant,
J'ai marché sur l'eau.
Repeignant la vie et tous les tableaux,
Les couleurs du temps,
Michelangelo !

Olivier Hebert

le Jardin de Souvenirs

01 novembre 2024 - 09:11

Quand les volets se ferment aux lueurs du Monde,
que les yeux de l'Amour regardent d'autres cieux,
vers ces pays lointains, où nous ne pouvons les suivre,
alors nos cœurs s'épanchent aux rythmes des soupirs
et nos pensées s'accrochent aux plus doux souvenirs.
En esprit, pas à pas, nous remontons le temps,
pour revivre un instant les histoires d'autrefois,
parcourant funambules la maison désertée,
les images d'hier reviennent à nos mémoires,
là sur les étagères et dans les vieux placards,
impressions et parfums emplissent l'atmosphère,
objets inanimés et bibelots surannés de nos voyages anciens,
tournent indifféremment, flottant dans chaque pièces,
comme dans toutes les têtes,
touchant au plus profond d'une piquante caresse,
qui passe et nous transperce,
de la douleur du manque et toute sa détresse .
Les larmes perlent sur les joues,
sur les lèvres quelques prières et là devant les murs de nos misères,
comme sur les photos jaunies,
s'évaporent les visages chéris et leurs regards fixant l'éternité.
Ils ont franchi le seuil de la porte une dernière fois,
observé le ciel et les étoiles,
les fleurs du printemps et les feuilles de l'automne,
puis s'en sont allés au jardin des souvenirs.
A nos chers disparus, nous ne les oublions pas !

 

Olivier HEBERT

Rose de Noel, Parfums de souvenirs !

19 décembre 2023 - 07:01

Quand la vie se parfume
des plus beaux souvenirs,
Que les fleurs des jardins
Exhalent leurs élixirs,
les esprits se libèrent
Aux effluves qui montent,
embaumant nos cheveux
des plus douces fragrances,
libérant nos pensées
des voiles les plus sombres,
et donnant à nos yeux
une autre vue du monde !

Olivier Hebert

En Attendant Noël

03 décembre 2023 - 09:28

Les lumières de décembre,
Illuminent les rues ,
Quand la glace sépanche,
Des toitures pentues,

Des guirlandes étincelantes
Qui éclairent la nue ,
Des paillettes brillantes,
Aux yeux des ingénus,

Des chapelets scintillants,
Aux ramures des sapins ,
Une étoile accrochant ,
Nos regards de gamins ,

Les attraits de la fête,
Estompent les noirceurs,
En mettant dans les têtes,
Quelques instants de bonheurs ,

Ô! Seigneur que lesprit,
Se fasse à nouveau chair,
Pour répandre à l'envie ,
L'amour sur notre terre !

En attendant Noël,
Jai formulé le voeu ,
Que cessent les querelles,
Pour un avenir heureux !

Olivier Hébert

Les lumières de décembre,
Illuminent les rues ,
Quand la glace sépanche,
Des toitures pentues,

Des guirlandes étincelantes
Qui éclairent la nue ,
Des paillettes brillantes,
Aux yeux des ingénus,

Des chapelets scintillants,
Aux ramures des sapins ,
Une étoile accrochant ,
Nos regards de gamins ,

Les attraits de la fête,
Estompent les noirceurs,
En mettant dans les têtes,
Quelques instants de bonheurs ,

Ô! Seigneur que lesprit,
Se fasse à nouveau chair,
Pour répandre à l'envie ,
L'amour sur notre terre !

En attendant Noël,
Jai formulé le voeu ,
Que cessent les querelles,
Pour un avenir heureux !

Olivier Hébert

Octobre

01 octobre 2023 - 09:45



Des jours qui se fanent,
j'aime bien ceux d'octobre,
quand dans les cieux légers,
planent de belles pâleurs,

Sur la campagne blanche,
passent de fines couleurs,
tout s'estompe en nuances,
quand l'automne s'avance ,

plus de chaleurs étouffantes,
le soleil au zénith se dérobe,
la nature effeuille ses changeantes robes,
et forme des bouquets aux fleurs odorantes,

Amoureux de la terre et épris de l'instant ,
j'aspire à ces moments parfumés de hasards,
où le monde infini nous surprend,
par je ne sais quoi de rare ?

L'été sur le déclin qui égraine sa prose,
annonce dédaigneux une saison morose,
chercheur infatigable de l'essence des choses,
je prie pour le retour de la vie qui explose !

Olivier HEBERT