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pierre laurent

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Hors-ligne Dernière activité : déc. 14 2017 01:08

Publications sur Toute La Poésie

Le coeur lourd, je reviens...

29 décembre 2016 - 11:44

J’ai trop rêvé la vie et  tracé les contours

D’images d’un bonheur qui aussitôt s’effacent,

J’ai suivi les chemins d’inexorables traces

Qui conduisaient mes pas vers de tristes amours.

 

J’ai couru comme un fou, poussé la lourde porte

De cette citadelle où maintes fois j’ai cru,

Pouvoir trouver un jour, au détour  d’une rue,

Un sourire affectueux, des bras, enfin... Qu’importe,

 

Puisque de mes chimères,  je n’ai pu embrasser 

Que cette image floue qui maintenant s’enfuit…

Passerai-je mes jours, passerai-je mes nuits

Sans comprendre, enfin, que la félicité,

 

C’est bien tout près de toi que je veux la trouver…

Je reviens le cœur lourd de mes voyages fous,

Me blottir dans ces bras, contre ce corps si doux

Car c’est toi je le sais, que j’ai toujours aimée.

 

musique

Regrets

01 décembre 2016 - 02:38

Automne sans soleil, aux étoiles  ternies,

Vent glacial  sifflant  une triste élégie,

Derrière mes yeux clos, filent  mes souvenirs

File douce chaleur de mon ardent désir...

 

Le flot de tes sanglots m’a raviné le cœur,

Et emporté au loin l’image du bonheur…

Ne restent  que remords de la douleur causée,

L’image de tes larmes sur cet amour fané.

 

O Croix ! Veille sur mes pensées bouleversées

Et protège aussi tout ce que j’ai aimé…

Si la raison commande de délaisser la chair,

Le cœur n’oubliera pas ce qu’il a de si cher

 

Je rêve chaque jour ton bonheur retrouvé,

Noël ! Noël ! Noël !  Efface ses chagrins !

Cicatrise les plaies de cette âme adorée

Et rend vite à ses yeux leur beau regard mutin.

Supprimé

26 mai 2013 - 05:47

Supprimé

DEFERLANTES

27 avril 2013 - 09:30

Mon cœur est un esquif qui ne sait ou voguer

et au gré des remous, cogne sur les récifs

où devrais-je échouer? Sur quel îlot, quel gué

se perdront donc les pas de cet amour captif?

 

Mes bras, las de souquer, impuissants à lutter

s'accrochent au destin qui se moque des rames

O vagues déchaînées, hystériques, acérées

jetez donc aux  gorgones les débris de  mon âme

 

Que reste-il matin des parfums de la nuit?

trop usée aux nectars, ma langue ne sent rien....

au  soleil du passé  mes yeux sont éblouis....

qui serrer dans mes bras que retiennent ces liens?

 

Mon cœur pourtant survit quand je pense à tes yeux

A tes mains douces et chaudes que j aime à caresser

A tes lèvres brûlantes où  ma bouche a posé

au sortir de l' hiver ce baiser merveilleux

complainte des chiroublonnes

05 mai 2009 - 12:01

Si sur les coteaux parfois
L'hiver te gèle les doigts
Dans tes ceps sauvages
Ne perd pas courage

Taille taille Chiroublonne
Tu es vigneronne
Et tu verra qu'à  l'automne
Le raisin foisonne

Lorsque les premiers bourgeons
Verdissent sur les greffons
En exubérance
Ampélos avance

Les ramages il faut lier
Les feuilles frissonnent
Ton corsage il faut nouer
Belle Chiroublonne

Lève alors tes jolis yeux
Et regarde vers les cieux
Car l'orage gronde
Sur tes cimes rondes

La gêªle peut menacer
Belle chiroublonne
Ton sourire il faut garder
Tu es vigneronne.

Mais déjà voici septembre
Que le soleil brode d'ambre
De bonne heure en route
Rassasie ta troupe

Car la grappe il faut couper
Belle chiroublonne
Son jus doit nous abreuver
au soleil d'automne

et on pourra t'embrasser
belle chiroublonne
et voir tes joues s'empourprer
belle chiroublonne