J’ai trop rêvé la vie et tracé les contours
D’images d’un bonheur qui aussitôt s’effacent,
J’ai suivi les chemins d’inexorables traces
Qui conduisaient mes pas vers de tristes amours.
J’ai couru comme un fou, poussé la lourde porte
De cette citadelle où maintes fois j’ai cru,
Pouvoir trouver un jour, au détour d’une rue,
Un sourire affectueux, des bras, enfin... Qu’importe,
Puisque de mes chimères, je n’ai pu embrasser
Que cette image floue qui maintenant s’enfuit…
Passerai-je mes jours, passerai-je mes nuits
Sans comprendre, enfin, que la félicité,
C’est bien tout près de toi que je veux la trouver…
Je reviens le cœur lourd de mes voyages fous,
Me blottir dans ces bras, contre ce corps si doux
Car c’est toi je le sais, que j’ai toujours aimée.
- Stagire, M. de Saint-Michel, laplumedupoete et 1 autre aiment ceci