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Publications sur Toute La Poésie

D'un chemin de traverse. Poésie et blablabla...

26 juillet 2015 - 02:04

acculs vains et vereux d'un chemin de traverse
aux mythiques croisés, leurs buissons épineux
fourbiront l'a-parté de jalons orgueilleux,
girandoles éteintes coiffées d'une herse,

 

cependant qu'herbe folle et chiendents importuns
s"aventurent trop loin de leurs terres incultes.
n'est-il pas de voisin qui voisine hors l'insulte
dans le lieu qui s'adosse au trajet de chacun.

 

Nous faut-il aller voir l'endroit fait au silence ?
ses confins nous diront le néant qu'il élague
où l'on bêche en lisière, à la lance, à la dague,
d'un creuset racorni par la belle apparence,

 

de notre humanité...

L'oubli...

23 juillet 2015 - 08:09

Amour,
essentielle seconde
au tétin de la vie,

 

Riverains de passage
et moments contigus
sur le champ du regard.

 

D'un pardon,
abolir cet instant
qui trahit l'infini,

 

Tendresse,
camaïeu des saisons
qui se meurent
à feu doux,

 

souvenir,
comme un lien éphémère,
une attache polie
sur l'empreinte du temps.

 

A ces infimes bonheurs
A ces heures comptées
pour nous autres témoins
de ce qui n'existe pas.

 

L'oubli...

Et dieu crée le selfie...

12 juillet 2015 - 09:27

le ciel est le miroir
de nos terres brûlées
où les houppes de suie
coiffent un godenot.

 

Sous l'arbre qu'on calcine,
d'une estampe au coeur tendre
la lignée souriante
pose pour un selfie,

 

et des posterités
que restera-t-il ?

 

L'image de nous-même...

Rose Gowlland...

10 mai 2015 - 01:04

Dans ton jardin anglais,
tu écoutais vrombir le silence fait au ciel.
Jeune Rose, jolie fleur
tu gagnais ce pari, sans blêmir,
de trouver la vie belle,

 

Et tendais une oreille ignorant le hasard
qui laissait les oiseaux
cherir sang et poussière.

 

Dans tes yeux, sur tes joues, s'est figé ton sourire
en réponse à l'écho
du bruit sourd de la guerre,

 

et ta main l'a écrit
saupoudrée de craie blanche,

 

le bon mot de la fin...

 

Petits temps volubiles
si loin des adieux
ton rire éclatait comme l'oiseau, là-bas.
cependant qu'à ton coeur et tes tempes bouclées
battait tant d'innocence.

Morceaux.....de Rien...1/1.

22 avril 2015 - 10:27

De son lierre transi,

embrasse les huis-clos.

 

porte-voix et crampons
du haut de la courtine,

Crépitement de faille

au panache grimpant,

 

et faisceau de molllesse,

 

Entrelacs de vos ombres, et liserons encordés

à la rampe des lianes,

 

il en reste au-dedans,

d'indiscrètes racines, volubiles et glorieuses.

 

Entonnoirs qui s'enfeuillent...

Ils sussurent de n'aimer comme soi

qu'abris-vent.

 

Petits murs.....