itans

acculs vains et vereux d'un chemin de traverse
aux mythiques croisés, leurs buissons épineux
fourbiront l'a-parté de jalons orgueilleux,
girandoles éteintes coiffées d'une herse,

cependant qu'herbe folle et chiendents importuns
s"aventurent trop loin de leurs terres incultes.
n'est-il pas de voisin qui voisine hors l'insulte
dans le lieu qui s'adosse au trajet de chacun.

Nous faut-il aller voir l'endroit fait au silence ?
ses confins nous diront le néant qu'il élague
où l'on bêche en lisière, à la lance, à la dague,
d'un creuset racorni par la belle apparence,

de notre humanité...

ennui de lecture :

 

 

  - drapé, nuit, jardin, paupières, songe, lèvre, enfance, baiser, pergola, azur, pétales, stellaires...

une accumulation d'images, de mots et de clichés poétiques, sans chair ni os

 

Trop de frôlements et d'organisation pour que je puisse y ' croire ' (ressentir)

Qui aime bien, hattie bien... pour laisser des cadavres derrière soi.

Ah ! ces p'tits profs...

Le talent, c'est aussi le style, comme une belle façon de vivre,

et

Aure n'en manque pas.

Amour,
essentielle seconde
au tétin de la vie,

Riverains de passage
et moments contigus
sur le champ du regard.

D'un pardon,
abolir cet instant
qui trahit l'infini,

Tendresse,
camaïeu des saisons
qui se meurent
à feu doux,

souvenir,
comme un lien éphémère,
une attache polie
sur l'empreinte du temps.

A ces infimes bonheurs
A ces heures comptées
pour nous autres témoins
de ce qui n'existe pas.

L'oubli...

Cette mort du cygne...Bien vu.

Et continue d'écrire, avec ou sans retenue...

A tous ces bien pensants qui veillent au chevet de ta poésie... ça pruire .

le ciel est le miroir
de nos terres brûlées
où les houppes de suie
coiffent un godenot.

Sous l'arbre qu'on calcine,
d'une estampe au coeur tendre
la lignée souriante
pose pour un selfie,

et des posterités
que restera-t-il ?

L'image de nous-même...

Desesperer de l'humanité, c'est desesperer de soi...

Laisse tomber ces dieux auxquels tu crois sans y croire tout en y croyant.

Pour la grosse ficelle qu'est le doute, façon inconfortable d'être assis le cul entre deux chaises...

C'est vrai également qu'il ne faudrait pas s'embourgeoiser...

Ton " rock de gaza "....Une grosse daube.

Mais tu le sais.

Dans ton jardin anglais,
tu écoutais vrombir le silence fait au ciel.
Jeune Rose, jolie fleur
tu gagnais ce pari, sans blêmir,
de trouver la vie belle,

Et tendais une oreille ignorant le hasard
qui laissait les oiseaux
cherir sang et poussière.

Dans tes yeux, sur tes joues, s'est figé ton sourire
en réponse à l'écho
du bruit sourd de la guerre,

et ta main l'a écrit
saupoudrée de craie blanche,

le bon mot de la fin...

Petits temps volubiles
si loin des adieux
ton rire éclatait comme l'oiseau, là-bas.
cependant qu'à ton coeur et tes tempes bouclées
battait tant d'innocence.

Cette poèsie-là a du cachet...

N'en déplaise aux prétendus fleurons. Ils sont fats nés...

De son lierre transi,

embrasse les huis-clos.

porte-voix et crampons
du haut de la courtine,

Crépitement de faille

au panache grimpant,

et faisceau de molllesse,

Entrelacs de vos ombres, et liserons encordés

à la rampe des lianes,

il en reste au-dedans,

d'indiscrètes racines, volubiles et glorieuses.

Entonnoirs qui s'enfeuillent...

Ils sussurent de n'aimer comme soi

qu'abris-vent.

Petits murs.....

Au diamant noir, au mâchefer
sur le chemin d'une folie,

de peu
cet écrin luit.

Le saule pleure
ses berges mortes,
le fleuve tarit sa belle eau
sur la jonchée des retenues

qui recouvre les sables
aux paillettes d'audace.

Cueillez-en les pépites
comme on plante le riz..

Ne cherchez pas l'orgueil
sur l'échine courbée
et la face des humbles.

Leur miroir est humide
et leur courage intact.

Terre nourricière.
Es-tu poésie ?...

En barège de soie et mousseline claire
tu es dans l'embrasure, un ruban fascinant.
D'un taffetas qui boucle à peine une charnière
tu entrebailles l'antre et son linéament.

tu estompes le jour, avivant sans apprêt
la pénombre voilée, tamis de tarlatane,
où le rai de lumière et sa ganse tressée                                               
festonne ton corps sage en dentelle diaphane.

tu tisses le désir par le satin qui bruisse
sur le brocart en fleurs d'un grand jeté de lit.
D'or et d'argent cousu, ton coeur broche les lis
tandis que de leur hampe au fond ta chair jouit.

De ta peau, fil à fil, dans ce champ de damas
je me diapre, et je l'ose, enjôler tes guipures
sous mon souffle aussi doux qu'un fichu de madras,
aux beaux draps irisés. Tu en es la parure...

" enfin, le formidable coming out d'itans qui, pour faire passer ses gloses, s'applique à faire de l'auto-dérision en fin de comm pour se rendre (à peu près) intouchable (ben voui, suis nouvelle dis-donc... j'ai pas tout lu de ta mythologie -et j'irai pas)... ooh pis là j'arrête, vous êtes clowns tristes à vous la jouer super mad -bien certaine que, vous aussi, à vos heures, vous pleurez comme des petits garçons tout nus "

" ahahah... c'est le diminutif de l'un de mes 4 cats, mais ça me fait aussi penser à 'potty', ahahah, qu'est ce qu'on s'amuse x DDD (doubled up with laughter) "

Oh ! "happy few " étalant sa petite science de petite franglaise émancipée et déniaisée.

Au lieu de parler de "cat ", dis-moi que tu as une chatte, à moins que tu aies veritablement envie de penis, avec tes petits airs de garçonne effrontée.

Eh oui, il m'arrive de pleurer...de rire, même à poil, lorsque la poèsie se met à faire la danse de St Guy pour singer le ridicule. Pan ! t'es morte !

J'assume pleinement ma connerie. Fais-en autant, miss, parce que chasse le naturiste, il revient au bungalow ...

Tu veux me dénoncer à la police des lieux, cela ne te rendra pas meilleure...

Ecoute la vallée
qui voussoie les nuages,

Ecoute leur dentelle
qui lèche la campagne,

Ecoute un plissement
qui gaufre la quiétude,

Ecoute ce fracas
qui argente les marnes,

Ecoute mille bribes
qui pétrifient la vie,

Ecoute le silence.
C'est un avion qui passe...

Quand la plupart des gens répètent à l'envi et d'un air d'ennui sans borne qu'avec le bonheur on se fait royalement chier, il ne faut pas s'etonner que la souffrance, dont la mort violente fait partie, fasse un tabac avec tout ce qu'elle comporte d'un compassionnel qu'on fait durer indefiniment dans ses représentations les plus déguelasses d'icônes contrefaites.

La douleur a des pudeurs que l'on doit respecter. Et sortie d'un certain cercle, elle devient exhibitionniste. Voire plus, et encore moins reluisante.

Je parie que si un pigeon lache une fiente sur la tête du zouave à Paris, Hollande, au point où il en est de ses occupations politico-médiatiques, est capable de s'adresser à l'ensemble des Français, que dis-je au monde entier,

pour ânonner toute son affliction devant le sacrilège du colombin, et de poursuivre qu'il fera toute la lumière sur une farce dont la cohorte des dindons aime à se gargariser...

Soyiez heureux, braves gens, et si le bonheur n'est pas derrière, ni maintenant, il est certainement pour demain...

Parole d'athée !