En ce temps-là
Je frayais dans les beaux salons
Infatué de ce monde de bavardises
Je m'emmitonnais de jobards et de songe-creux
Je perdais mon temps à des bagatelles
De galantiseries et de gaberies
Mais à débagouler et à dardillonner
Je me couvrais de ridicule
Alors je frondais hargneux et querelleur
Avec les béjaunes tartouilleurs
Je leurs donnais de la gabatine
Mais j'avais toujours la rogne
Voilà qu'aujourd'hui, je suis malvoulu
De toute cette société
Je ravale mes polissonneries et mes ragotages
Et me compose des belles manières
Pour rhabiller ma pourvoyance
Aux sus des jours qui me viendront
Avec les rhumatismes et les pestilences