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G.N

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Hors-ligne Dernière activité : janv. 07 2011 10:21

Publications sur Toute La Poésie

une nuit sous la lune

07 janvier 2011 - 10:05

Je est une flamme.
Tu, un papillon.
Nous, une merveille.

Faisons
Ce pourquoi nous sommes fait,
Aimons!

Ce temps que durent les roses
N'est ni beau ni laid,
N'est que l'ordre des choses.

Je suis ta douce flamme,
Tu es mon joli papillon:
Eteins-moi, à t'en brûler les ailes...

la dernière bataille

06 janvier 2011 - 12:28

Oyez donc gent dames, damoiselles et damoiseaux
La véritable et tragique histoire de celui
Qui, preux chevalier au service de ce château,
Vécut pour l'amour et de même mourut pour lui:

Il était une fois, c'est la formule en usage,
Un chevalier connut dans tout le voisinage
Pour être un ours taciturne mais qui, en secret,
S'imaginait peluche pour la fille qu'il aimait.

Le talent à lui donné lui permit bientôt
De dire à l'élue, et par de bien jolis mots,
Comme il la trouvait belle, combien elle le troublait
Et que de toutes elle était la seule qui comptait.

Bien que la douce fut séduite par sa poésie
L'histoire d'amour devint bien vite une tragédie.

La Princesse, à la folle avance, ne dit pas non
Mais simplement qu'elle avait déjà compagnon.
Le chevalier, qui n'en attendait pas autant,
Partit défier l'usurpateur sur le champs.

Notre Père, du plus haut des Cieux, ayez grand pitié
De ces bonnes âmes qui endurent de bien trop aimer,
Des ces coeurs tout entier consumés par le feu
D'une passion impossible qui mourra avec eux.

Notre fou d'amour s'en alla donc à la bataille
Où il tomba, terrassé, au pied des murailles.

D'un soldat du rempart nous avons témoignage
Que le preux chevalier, par amour ou courage,
Voyant ces flèches qui n'étaient pas de Cupidon,
Chargea pour sa reine tout en hurlant son prénom.

C'est l'amour aux lèvres qu'il rendit son dernier souffle.

Sachez encore, vous que tout cela époustoufle,

Que la croyance populaire l'a promut gardien
Du plus noble entre tous des sentiments humains,

Que ceux qui par son nom se jurent fidélité
En cas de parjure finissent pendus et damnés,

Qu'une ombre se recueille là où jadis il tomba
On dit qu'elle y pleure même si nul ne sait pourquoi.