La nature donne en ta faveur La sublime générosité Que certainement sur tes bancs Tu en étales la vertu Le silence est intense Que de t’imaginer Et ma grandeur d’âme Si tant elle existe Vient à tes couleurs Sans s’économiser Es-tu bien plus que la sagesse Toi qui me prends de vitesse En deux ou trois mots Qui valent toutes mes lignes ? Je songe à ta parole en bouche Celle qui soulage des injures Que l’avarice du monde M’impose en beau motif Une douce comme toi Accroît le bien Autour d’elle Au-delà 137 Bien plus loin Jusqu’au bout En cette heure matinale La minute naissante Mesure l’immensité D’un rien ni retour En existence humaine Point n’est concept Ni discipline Que de percevoir le beau Du bout de ses sens Mais il est des émotions D’où grandit le sentiment Dans lequel la philosophie N’est plus utile À la vraie beauté Dans un langage d’adjectifs D’esthétismes et de plaisirs Je ne sais pourtant exprimer La satisfaction de ma perception De tes formes invisibles Sur visages d’inconnus L’allure du temps en inspiration En composition musicale M’offre une partie de toi Entre deux notes Dans un mouvement particulier Sur notre simultanéité 138 Rien n’est clan Rien n’est communauté Tout est tout Et de le dire Il n’en est déjà plus rien Un début Puis s’élever plus haut C’est ce que je ressens Dans une amitié En sublime croissance Merci d’exister Toi qui es féminine, masculine, D’un bout à l’autre de l’humain Merci, et toute mon amitié
Extrait de mon dernier recueil : "Demain nous reverra" claviendidier.blogspot.com