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666-667club

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#292478 Dieu est mort, ...(poésie)

Posté par 666-667club - 18 janvier 2015 - 08:42

Dieu est mort, ...(poésie)

18 janvier 2015, 20:35

 

De la première lèvre,

De la plénitude éphémère,

De ta première ivresse,

Le Bon dieu te le pardonne tout, et aussi la déesse,

Dieu est Bon pour un innocent regardant le ciel pour la première fois de sa vie...

 

Viens le temps de l'austérité,

De la sévérité, de la crainte de dieu, du blasphème, de l'immoral, de la nuit et de la putain négresse,

Viens le temps de ta première vieillesse,

Viens le temps de la peur et de la conformité,

Dieu est autoritaire pour un repenti regardant le ciel comme un nouveau fils...

 

Dieu est mort quand l'innocence est décédée en mon âme,

Je vous le dit : le rapport entre adultes n'est qu'un mensonge blême et pâle,

La Vie, la Vérité est dans le cœur des innocents, de ces Enfants-Rois,

La Vie, et sa Magie se meurt dans tes discours pompeux, diligents, des Nouveaux-Rois,

Dieu est mort :  de l’existence, Vive la Magie !

 




#250626 A la Lune

Posté par 666-667club - 18 janvier 2014 - 07:45

A la Lune

 

C'est comme si dans la vie il y avait deux fées.

Une fée carabosse et une si belle fée magique.

 

La nuit, au-dessus de la boîte de nuit,

Milieu de la jungle des sexes opposés et des tenues sexy,

La Lune plane bien plus haut que cette course carnassière.

 

Sur le pied du noctambule, sortant de là, accompagné d'une inconnue quelque peu libertine,

Un rayon de Lune, sur sa chaussure, vient terminer sa course.

 

Il y a deux sortes de fée dans la vie,

Celle qui pense que toute cette mauvaise réputation des hommes-animaux se reproduisant sans vergogne, ces loups, et cette danse, certes un peu macabre, sont plus beaux que l'amour lui-même,

Et il y a cette fée sage, qui plane au-dessus de toute cette comédie grotesque, celle qui a le regard éternel et pur sur cette société d'hommes et de femmes célibataires en pleines élucubrations nocturnes,

 

La fée magique, la bonne fée de ton baptême, ne voulant que ton bien, posant son regard, celle qui te regarde sans que tu le sache, sans rien oser dire, quand, ivre de jeunesse, tu te fourvoie avec une rencontre éphémère, et qui t'aime patiemment en secret depuis la nuit des temps.

 

C'est comme si dans la vie il y avait deux fées.

Une fée carabosse et une si belle fée.

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#245771 Parodie chanson « Le déserteur » de Renaud

Posté par 666-667club - 13 novembre 2013 - 09:45

Parodie chanson « Le déserteur » de Renaud

 

Monsieur le Président je viens de recevoir mon carton d’invitation,

Vous avez 18 ans, vous êtes majeur, en droit de prendre un HLM, un studio, une boîte en carton,

J’ai entendu dire que notre génération ne fait des enfants, et dans une maison, que vers 36 ans,

Si j’ai bien appris à compter ça fait presque pour moi dans une vingtaine d’année, à mes 18 ans seulement,

J’ai entendu dire aussi que pourquoi on attend si tard, c’est qu’il y a du chômage en masse, des contrats précaires, et des formations,

Qu’on appelle ces 20  années de service, d’insertion, que cela ne sert à rien à part attendre de pouvoir travailler avec un emploi stable et pas con,

Tout ça pour bosser pour vos bosser pour vos centrales nucléaires, pour construire vos voitures, bâtir votre empire craignos,

 

Mais Monsieur le Président, moi je sors du bac avec une petite copine du Lycée,

On rêve de faire des enfants, et puis d’un jour aussi se marier,

Mais si on met au monde cet enfant, il sera déjà majeur quand qu’s’y mettra dans 20 années vers 36 ans ma génération,

Une génération de différence, pendant laquelle il aura connu ses parents, pendant une vingtaine d’années, dans ce que vous appelez l’ « insertion »,

Au sujet des enfants j’ai même entendu dire que pour éviter cette situation,

Vous avez lancé une grande campagne d’information,

Comme quoi il faudrait avant 36 ans, âge moyen de sa première maison, avorter pour raison que vous appelez « économique »,

Comme quoi il est mieux, au lieu d’épouser sa petite copine de Lycée, de rester pendant 20 ans tout seul devant la télé, devant le football, ou un devant un film érotique,

 

Mais Monsieur le Président, je sors du baccalauréat, à quoi sert d’apprendre Prévert, Rousseau et puis Voltaire,

Où es dans ce contrat avec les jeunes de ma génération,  les valeurs de l’amour, des enfants, de la poésie, et de la rivière,

20 années d’ « insertion »  au chômage, en contrats précaires, ou en formation, seul entre les murs d’une boîte en carton,

Tout ça pour espérer dans 20 ans au bout du compte d’acheter une maison, en décrochant un boulot stable et travailler pour un patron,

Ne comptez pas sur moi pour faire tout cela, avec ma copine on va retaper une bicoque avec des écolos marrants,

Vivre comme des rois en Ardèche, cultiver du bio et faire des enfants,

On n’ira pas dans vos HLM pour faire vos 20 ans d’insertion et de célibat avant de pouvoir se marier acheter une maison.




#243168 Parodie du vieux tube de Michel Sardou "La maladie d'amour" :...

Posté par 666-667club - 27 octobre 2013 - 10:05

Parodie du vieux tube de Michel Sardou "La maladie d'amour" : "Après l'an 2000 elle est morte la maladie d'amour"
27 octobre 2013, 10:02

Parodie du vieux tube de Michel Sardou "La maladie d'amour" : "Après l'an 2000 elle est morte la maladie d'amour"

 

Refrain

Aujourd'hui elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

Elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

En l'an 2000, un mariage sur deux se termine en divorce,

En l'an 2000, et un concubinage sur deux n'est pas non plus un mariage,

Aujourd'hui elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

Elle est morte, elle est morte la maladie d'amour...

Aujurd'hui quelque chose a tué la maladie d'amour,

Qui unissait nos vieux dans son lit, mariés de 20 à 80 ans,

 

Quelque chose d'inexplicable au lieu de nous unir comme autrefois nous désuni,

A 20 ans les jeunes n'ont que faire du grand amour, du mariage et de ses milles nuits,

Ils ne sont que dans la recherche d'une relation éphémère en boîte de nuit,

Et surtout avec une "couguar" de 30 ans plus vieille qui leurs apprenne toute son expérience du sexe en une seule nuit,

 

 

Refrain

Aujourd'hui elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

Elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

En l'an 2000, un mariage sur deux se termine en divorce,

En l'an 2000, et un concubinage sur deux n'est pas non plus un mariage,

Aujourd'hui elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

Elle est morte, elle est morte la maladie d'amour...

Aujurd'hui quelque chose a tué la maladie d'amour,

Qui unissait nos vieux dans son lit, mariés de 20 à 80 ans,

 

Les femmes refusent toute proposition d'aller boire un verre, et te "dégage" pour une très belle jeune femme d'aujourd'hui cette réaction en est très "tendance",

Les hommes avec la crise n'ont plus de position sociale pour se prendre pour des "Roméo" et imaginer les plus belles avances,

Et préfèrent se retrancher dans sa solitude boire un verre chez eux plutôt que sortir dehors, au chômage du pain "ça n'en mange",

 

 

Refrain

Aujourd'hui elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

Elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

En l'an 2000, un mariage sur deux se termine en divorce,

En l'an 2000, et un concubinage sur deux n'est pas non plus un mariage,

Aujourd'hui elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

Elle est morte, elle est morte la maladie d'amour...

Aujurd'hui quelque chose a tué la maladie d'amour,

Qui unissait nos vieux dans son lit, mariés de 20 à 80 ans,

 

Qu'est ce qui peut nous désunir ainsi, tout le monde à pourtant besoin d'amour, seul y penser, ça me fait de la peine,

Est-ce la crise sexuelle de la capote qui transforme les amoureux éternels d'autrefois en sex-friends,

Est la crise du chômage qui fait qu'une relation durable ne dure de nos jours ne dure pas plus de 10 ans en moyenne,

Qu'est ce qui fait que nous ne passons plus notre vie ensemble comme les vieux amants amoureux d'autrefois de 20 à 70 ans ?...

 

Refrain

Aujourd'hui elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

Elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

En l'an 2000, un mariage sur deux se termine en divorce,

En l'an 2000, et un concubinage sur deux n'est pas non plus un mariage,

Aujourd'hui elle est morte, elle est morte la maladie d'amour,

Elle est morte, elle est morte la maladie d'amour...

Aujurd'hui quelque chose a tué la maladie d'amour,

Qui unissait nos vieux dans son lit, mariés de 20 à 80 ans,

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#242654 Paris, la Seine, et la ville d'Utopia, source de la vraie vie,...

Posté par 666-667club - 22 octobre 2013 - 05:54

Si la Seine coule à Paris, c'est appris à l'école, aucun professeur n'a jamais appris à aucun élève le nom exact de l'endroit où se trouve la source de la Seine. D'ailleurs aucune importance, quand on sait que Paris est Paris, qu'y coule la Seine, il ne faut pas trop se poser d'autres questions. D'ailleurs où est l'intérêt pour ces élèves, plus tard ils travailleront peut être à Paris, ils connaîtront le nom du fleuve qui y coule. C'est l'essentiel. Dans la vie c'est l'essentiel....Gagner sa vie, acheter ce qu'on a besoin,...
Sauf peut-être pour les rêveurs, les amateurs de poésie, qui préfèreraient habiter "Utopia", l'endroit, pour le coup secret aux yeux des français, où se situe la source qui amène la Seine jusqu'aux yeux des parisiens, qui ne la regardent plus vraiment, par habitude, par lassitude, par fatigue du travail, par routine, parce qu'on leurs a appris à ne pas lever le doigt en classe pour poser des questions considérées comme idiotes, comme le lieux où est la source...de la vraie vie !




#233049 Les nouveaux célibataires déprimés qui réfléchissent sur les bancs publiques.

Posté par 666-667club - 07 juillet 2013 - 12:11

La lune de fiel

 

 

 

Je la voyais passer devant moi, la première fille qu’on regarde après une douloureuse séparation, et je l’imagine, sans briquet, et non fumeuse, donc sans aucune possibilité de l’accoster, (juste car je ne peux pas lui lancer un fameux « T’as pas du feu ? »)

J’attendais le début d’une relation et la fin d’une autre, assis sur un banc, en fin d’après midi, au bord d’un lac,

Elle m’a quitté il y a exactement 2 jours et 47 minutes.

 

Le jour d’après, nous étions seul,

Moi et Personne, pour de nouveau « fêter » ça,

Même le feu de la joie me réchauffait étrangement dans cette tourmente,

Le feu que j’avais allumé en face de ce banc, au bord du lac.

J’attendais le début d’une vie de couple, la fin d’une autre.

Elle m’a quitté il y a exactement 3 jours et 16 minutes.

 

Le sur-lendemain, encore seul,

Par terre sans banc et fumant une cigarette, sans soleil, il pleuvait cette été, presque assez pour finir les vacances au moment où commence le chômage de cette rentrée.

Sans banc, car il avait disparu à cette endroit, au bord du lac,

Où je venais tout les jours à présent, en journée ou en soirée, à pied, de la ville où j’habite…

Elle m’a quitté il y a exactement 4 jours et 32 minutes.

 

La semaine d’après, encore en compagnie de moi-même et de Personne, (et de mon instrument de musique),

On aperçu dans l’eau du Lac notre banc habituel, qui avait la semaine dernière disparu,

Il fallait aller le récupérer pour s’asseoir et jouer de la musique.

Elle n’était plus là depuis longtemps pour me donner le courage qu’il faut, pour fabriquer des exploits d’homme courageux et fier de se montrer tel un héros,

Je regardais ce banc gisant dans le lac, en attendant le début d’une vie couple, la fin d’une autre,

Tout seul assis par terre depuis environ 2 heures, je tentais, l’alcool me donnant enfin l’impression d’être courageux et fort, vers 1 h 00 du matin d’aller le récupérer dans l’eau.

A la force de mes bras, et sans attendre aucunes reconnaissances dans les regards des autres pour ce geste d’utilité publique, je réussi à surmonter cette lourde épreuve, sortir le banc du lac.

Je m’assis enfin dessus pour y jouer quelques morceaux de musiques improvisées avec mon instrument.

Elle m’a quitté il y a exactement 13 jours et 5 minutes.

 

Ce banc publique n’est plus dans un lac à présent,

Tout citoyen peux s’asseoir dessus pour contempler le paysage,

Mais toujours j’y joue de la musique,

En attendant une issue à ma tourmente, je suis assis sur un banc, mais pas le banc publique du lac, un autre banc,

Buvant un peu d’alcool, je simule l’attente d’un bus sur un abribus, qui viendrait idéalement m’emmener loin d’ici, rentrant à pied du lac, à une heure indéfinie mais précisément où le service du réseau est terminé.

Je vais en direction de la ville, chez moi, où je rentre du lac presque tout les soirs.

Je pense qu’une fois chez moi, je me fabriquerai des petits cocktails : un peu de Tequila au glaçons, Vodka au citron, Gin à l’orange ou même des bières, mais pas dans des bouteilles en verres, dans des boîtes en ferrailles, les moins chères.

Sur cet abribus en tout cas j’ y réfléchi, je résume ma vie, ou résous dans ma tête quelques problèmes qui me paraissent facultatifs de cette chienne d’ existence,

Mais je commence à voir qu’il est  vraiment tard, cette nuit, je le remarque car sur cette rue très fréquentée en journée, qui me ramène chez moi, à cette heure, ne roule plus aucune voitures.

Assis sur le banc de cette abribus précis, je fais une pause habituellement sur le trajet entre la ville et le lac, y pose mon sac lourd de bouteilles et mon lourd instrument de musique.

A cette heure, elle m’a déjà quitté depuis 13 jours et 59 minutes.

 

Souvent je réfléchie sur ces bancs publiques à des questions farfelues, exemple : « Pourquoi ne change t il la politique de la ville , en matière de bancs publiques,  car sur tout les quelques dizaines  de bancs publiques et de bancs d’abribus qui jonchent mon trajet habituel, tout les bancs publiques, ont pleins de défauts (des dégradations, des autocollants, des tags, des trous, des vitres cassées,…) si on les regardent de tout près, alors que l’on perçoit assis dessus de nombreuses voitures neuves ou luxueuses passant en masse le long des routes qui n’ont aucuns de ce genres de défauts sur leurs carrosseries, et donc, est ce que, nous, les pauvres, nous n’avons pas le droit à avoir des bancs publiques et des abribus nickels-chromes comme tout ces gens qui voyage en voiture, voyager dans les mêmes conditions ?"

Et autre chose, pourquoi payer tant de ramasseurs d’ordures de la fonction publique de la ville, qui nettoient tout les jours les ordures jetées par terre à côté de ces centaines de poubelles publiques ?

Car ne suis – je pas, assez bêtement, avec ma vodka à la main et mes pieds endoloris, dégageant une odeur de malheur, un de ces déchets pour cette ville ? Jeté à côté ? Peut être pas pour les nettoyeurs urbains, comme on nomme ces nettoyeurs des rues de la ville, mais pour la police municipale, ou même nationale, de la même fonction publique ? Moi un citoyen toujours honnête, ou presque, ou qui a toujours voté pour des partis républicains depuis la primo détention de sa carte d’électeur ?

 

En réfléchissant à la politique de la ville, au petit matin, je souriais sur un banc suivant,

Je regardais passer les flics dans leurs voitures sur la rue depuis le trottoir,  pensant rentrer chez moi acheter à l’épicerie ouverte la nuit quelques bières en cannette métallique en ville.

 

Il est dix heure pile ce matin, je me réveille le lendemain d'une de ces aventures, elle m’a déjà quitté depuis 14 jours et 54 minutes.

Je regarde ce matin de ma fenêtre passer les bus se remplir de gens qui vont travailler et  qui ne vont pour moi nulle part,

Je vois au pied de la tour d'immeuble tous ces abribus où les gens sont assis.

 

Il me faut à cette heure, encore penser,

Penser à cette fille, ma fiancée, que j'ai perdue il y a 1 moi et 5 minutes exactement, à la seconde près.

 

 

écrit le 02 août  2005 à 14h06

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