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Walrus

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Publications sur Toute La Poésie

Fleurir encore

03 avril 2024 - 12:07

C’est au coeur de l’hiver

Que j’ai choisi d’éclore.

J’avais 26 ans

et le diable qui me tenait au corps.

Des rêves et des vers par nuées

s’évadaient de mes poches trouées.

 

Aux prises avec l'effondrement

J’étais devenu un soleil vieillissant,

Régnant sur l’obscurité, sans partage

Et qui poursuit ses souvenirs,

Égaré dans l’éternité froide.

 

Le temps, qui pétrifie tout ce qu’il touche,

Ce baiser volé,

Et l’arrière goût de meurtre

qu’il laissa sur ma bouche..

.

Persistait en moi, une promesse,

Une intuition, un présage,

Un frémissement venu du fond des âges:

Demain, sera doux comme une caresse.

 

Demain est une promesse,

Peut être un beau mensonge

Le seul auquel j'ai voulu croire

L'infime espoir de donner corps aux songes

Et que les possibles s’émancipent,

de leur prison d'ivoire.

 

En quête de métamorphose,

S'est craquelé la chrysalide,

Ma vieille mue, triste nécrose

Peau de chagrin devenue vide.

 

Alors, j’ai recouvert mon ciel d’ardoise,

Pour y esquisser mes rêves,

à la craie blanche.

 

Je me suis drapé dans la grisaille.

Pour tromper ma garde,

j’ai traîné ma carcasse vide

là où tout restais à écrire

 

. Enfin seul! Et libre.

J’avais un rêve désormais.

 

De toute les fleurs,

Je suis fils des garrigues,

Une bruyère fantomatique,

Qui au beau milieu de l’hiver,

se décide à fleurir.

Tezcatlipoca

20 avril 2021 - 08:16

Il est des jours comme celui ci,
Où je m'adonne à la photosynthése,
Alègre et sans paresses,
Je me fond dans l'aube naissante,
Pour fulminer aux derniers rayons,
D'une étoile sufocantes,
Viens divin soleil,
Embraser ma peau,
Embrasser chaque recoin,
De mon corp pâle,
Mélancolique qu'il est,
De ne plus te voir,
Enveloppe moi sous ton linceul,
Toi qui est l'ultime témoin,
D'un astre qui se meurt,
Consumé par sa propre lumière
Envoute mes sens,
Sous ta voute,
Celeste, effervescente,
que tu colore de rouge,
Aurore cramoisie,
Embrasse moi nuée vermeille,
Enmène moi par dela le songe,
Prête moi tes aile,
Offre moi à la brise,
Projète moi dans l'abyme
Nuée vorace,

Nuit d'obsidienne,
Ether crépitant,
Eclipsé par l'ombre,
D'une étoile nouvelle.
Miroir incandescent,
Miroir fumant,
Miracle macabre,
Moqueur,
Vengeur.

Amour libellule

08 avril 2021 - 01:51

Je t’écris sur du papier à musique,
Pour te dire le temps en suspend,
Te murmurer l’éternité en exil,
Serti dans un écrin de rêve,

une lueur folle dans l’abîme
qui gronde

comme notre amour,
depuis le ventre de la terre.
N’ai pas peur,
Ceci est une invitation,
Comme un bruissement vagabond,
qui sautille vers l’horizon,
en quête d’un soleil infini
Viens on fugue,
On va se perdre dans l’orage
Enfourchant des chimères inimaginable,
La tête dans les nuages,
Pour de vrai.
Sur nos lèvres vont fleurir,
des mondes impossible,
des mirages éclatants,
insaisissable,
des paradis perdus.
On s’élancera au creux de la nuit,
Dans des calanques secrètes,
On apprendra à saisir l’infini,
d’un baiser langoureux,
A se blottir dans l’aube crépitante,
Pour rire a gorges déployés.
On donnera notre langue au chat,
Afin d’arpenter les gouttières,
Et de s’évader sur les toits en ardoises.
Je te montrerais mes jardins sous marins,
on jouera aux pirates,
Sur de vieilles épaves,
En lambeau,
Au fond de la mer.
Tu connaîtra le volcan,
Celui dont je t’ai tant parlé,
Je t’apprendrais les arcanes,
Qui le maintiennent éveillé,
Tu saura la complainte,
Qu’il fredonne aux vents levés.
Tu verra la jungle,
Qui grouille dans ma tête,
Mon arbre, ma branche
Sur laquelle je logeais,
Avant de voler sans repos.
Tu verra que dans ma jungle
Il n’y à plus d’étoiles,
Elles ont pris le large,
J’en ai recueilli une,
Tout contre moi,
pour ne pas voir mourir,
L’orchestre de lueur folles,
Qui fourmillent,
tout au fond de mon ventre.
Au cœur d’un glacier,
On ira se fondre,
Dans les neiges scintillante,
Alors on s’abandonnera,
Au bonheur le plus simple qui soit,
Deje fluir mi amor,
L’amour restera notre seul exploit.

Miroir

25 mars 2021 - 11:18

Je poursuit ton souffle,
imperceptible,
égaré,
au milieu des murmures de la nuit,
drapé dans l’obscurité
d’un crépuscule sans étoiles.

Je poursuit des chimères,
invisibles,
lointaines,
pour tromper les réminiscences,
de l’écho de tes sanglots étranglés
sous le voile de l’oubli.

Je poursuit ton ombre,
haletant,
en vain,
car c’est mon ombre qui s’acharne,
qui se travesti de peurs
pour occulter son vrai visage.

Les masques tombent,
le songe s’éclipse,
et me recouvre de son linceul.

Miroir

25 mars 2021 - 03:04

Je poursuit ton souffle,
imperceptible,
égaré,
au milieu des murmures de la nuit,
drapé dans l’obscurité
d’un crépuscule sans étoiles.

Je poursuit des chimères,
invisibles,
lointaines,
pour tromper les réminiscences,
de l’écho de tes sanglots étranglés
sous le voile de l’oubli.

Je poursuit ton ombre,
haletant,
en vain,
car c’est mon ombre qui s’acharne,
qui se travesti de peurs
pour occulter son vrai visage.

Les masques tombent,
le songe s’éclipse,
et me recouvre de son linceul.