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Walrus

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#400261 Fleurir encore

Posté par Walrus - 03 avril 2024 - 12:07

C’est au coeur de l’hiver

Que j’ai choisi d’éclore.

J’avais 26 ans

et le diable qui me tenait au corps.

Des rêves et des vers par nuées

s’évadaient de mes poches trouées.

 

Aux prises avec l'effondrement

J’étais devenu un soleil vieillissant,

Régnant sur l’obscurité, sans partage

Et qui poursuit ses souvenirs,

Égaré dans l’éternité froide.

 

Le temps, qui pétrifie tout ce qu’il touche,

Ce baiser volé,

Et l’arrière goût de meurtre

qu’il laissa sur ma bouche..

.

Persistait en moi, une promesse,

Une intuition, un présage,

Un frémissement venu du fond des âges:

Demain, sera doux comme une caresse.

 

Demain est une promesse,

Peut être un beau mensonge

Le seul auquel j'ai voulu croire

L'infime espoir de donner corps aux songes

Et que les possibles s’émancipent,

de leur prison d'ivoire.

 

En quête de métamorphose,

S'est craquelé la chrysalide,

Ma vieille mue, triste nécrose

Peau de chagrin devenue vide.

 

Alors, j’ai recouvert mon ciel d’ardoise,

Pour y esquisser mes rêves,

à la craie blanche.

 

Je me suis drapé dans la grisaille.

Pour tromper ma garde,

j’ai traîné ma carcasse vide

là où tout restais à écrire

 

. Enfin seul! Et libre.

J’avais un rêve désormais.

 

De toute les fleurs,

Je suis fils des garrigues,

Une bruyère fantomatique,

Qui au beau milieu de l’hiver,

se décide à fleurir.




#388081 Tezcatlipoca

Posté par Walrus - 20 avril 2021 - 08:16

Il est des jours comme celui ci,
Où je m'adonne à la photosynthése,
Alègre et sans paresses,
Je me fond dans l'aube naissante,
Pour fulminer aux derniers rayons,
D'une étoile sufocantes,
Viens divin soleil,
Embraser ma peau,
Embrasser chaque recoin,
De mon corp pâle,
Mélancolique qu'il est,
De ne plus te voir,
Enveloppe moi sous ton linceul,
Toi qui est l'ultime témoin,
D'un astre qui se meurt,
Consumé par sa propre lumière
Envoute mes sens,
Sous ta voute,
Celeste, effervescente,
que tu colore de rouge,
Aurore cramoisie,
Embrasse moi nuée vermeille,
Enmène moi par dela le songe,
Prête moi tes aile,
Offre moi à la brise,
Projète moi dans l'abyme
Nuée vorace,

Nuit d'obsidienne,
Ether crépitant,
Eclipsé par l'ombre,
D'une étoile nouvelle.
Miroir incandescent,
Miroir fumant,
Miracle macabre,
Moqueur,
Vengeur.


#387735 Amour libellule

Posté par Walrus - 08 avril 2021 - 01:51

Je t’écris sur du papier à musique,
Pour te dire le temps en suspend,
Te murmurer l’éternité en exil,
Serti dans un écrin de rêve,

une lueur folle dans l’abîme
qui gronde

comme notre amour,
depuis le ventre de la terre.
N’ai pas peur,
Ceci est une invitation,
Comme un bruissement vagabond,
qui sautille vers l’horizon,
en quête d’un soleil infini
Viens on fugue,
On va se perdre dans l’orage
Enfourchant des chimères inimaginable,
La tête dans les nuages,
Pour de vrai.
Sur nos lèvres vont fleurir,
des mondes impossible,
des mirages éclatants,
insaisissable,
des paradis perdus.
On s’élancera au creux de la nuit,
Dans des calanques secrètes,
On apprendra à saisir l’infini,
d’un baiser langoureux,
A se blottir dans l’aube crépitante,
Pour rire a gorges déployés.
On donnera notre langue au chat,
Afin d’arpenter les gouttières,
Et de s’évader sur les toits en ardoises.
Je te montrerais mes jardins sous marins,
on jouera aux pirates,
Sur de vieilles épaves,
En lambeau,
Au fond de la mer.
Tu connaîtra le volcan,
Celui dont je t’ai tant parlé,
Je t’apprendrais les arcanes,
Qui le maintiennent éveillé,
Tu saura la complainte,
Qu’il fredonne aux vents levés.
Tu verra la jungle,
Qui grouille dans ma tête,
Mon arbre, ma branche
Sur laquelle je logeais,
Avant de voler sans repos.
Tu verra que dans ma jungle
Il n’y à plus d’étoiles,
Elles ont pris le large,
J’en ai recueilli une,
Tout contre moi,
pour ne pas voir mourir,
L’orchestre de lueur folles,
Qui fourmillent,
tout au fond de mon ventre.
Au cœur d’un glacier,
On ira se fondre,
Dans les neiges scintillante,
Alors on s’abandonnera,
Au bonheur le plus simple qui soit,
Deje fluir mi amor,
L’amour restera notre seul exploit.




#387362 Miroir

Posté par Walrus - 25 mars 2021 - 11:18

Je poursuit ton souffle,
imperceptible,
égaré,
au milieu des murmures de la nuit,
drapé dans l’obscurité
d’un crépuscule sans étoiles.

Je poursuit des chimères,
invisibles,
lointaines,
pour tromper les réminiscences,
de l’écho de tes sanglots étranglés
sous le voile de l’oubli.

Je poursuit ton ombre,
haletant,
en vain,
car c’est mon ombre qui s’acharne,
qui se travesti de peurs
pour occulter son vrai visage.

Les masques tombent,
le songe s’éclipse,
et me recouvre de son linceul.




#387338 Miroir

Posté par Walrus - 25 mars 2021 - 03:04

Je poursuit ton souffle,
imperceptible,
égaré,
au milieu des murmures de la nuit,
drapé dans l’obscurité
d’un crépuscule sans étoiles.

Je poursuit des chimères,
invisibles,
lointaines,
pour tromper les réminiscences,
de l’écho de tes sanglots étranglés
sous le voile de l’oubli.

Je poursuit ton ombre,
haletant,
en vain,
car c’est mon ombre qui s’acharne,
qui se travesti de peurs
pour occulter son vrai visage.

Les masques tombent,
le songe s’éclipse,
et me recouvre de son linceul.




#386938 La plainte de Selvita

Posté par Walrus - 11 mars 2021 - 10:15

Je suis né de la brume,
A la lisière de l’aube,

Quand la canopée se dérobe,
Sous des volutes d’écumes

J’ai entendu la nuit rugir,
Un colibri l’a emportée,

Un nouveau soleil était né
Quand j’ai voulu la saisir.

Je suis un coureur d’illusion
J’arpente les mirages,
Et je pourchasse l’horizon,
Je suis un feu follet,
Qui scintille dans l’azur,
Et qui joue à effrayer les nuages.

Je suis un enfant de la jungle,
Un clochard des cimes vertes,
La rumeur d’un ange,
L’écho lointain de l’océan,

La mélopée d’un êtres étranges,
Des verset récité dans le néant
La rivière qui, frappée de pluie diluvienne, dans l’averse se déverse dans le sens inverse des chemins de traverses, fini par retourner sa veste.
Un arrosoir d’arroseur arroser par la roser du matin,
Un arbre aux milles visages dans une forêt de rocher sages,
Enfin, une offrande suspendu a un fil de vent,
Comme un murmure,
Je m’assoupis.




#386866 Popocatepetl

Posté par Walrus - 08 mars 2021 - 09:23

Parce que je suis analphabète et que je ne pêche pas par vice de forme.
C'est un pantin désarticulé, prenez le comme il vient.




#386861 Popocatepetl

Posté par Walrus - 08 mars 2021 - 08:03

Au pied du volcan te voilà venu.e,
entouré.e de poussière de lune,
entraîné.e dans une marche sans fin,
vagabond.e des sables rouges


Tu es descendu.e
tout.e vêtu.e de runes
d’arcanes régurgitée sans faim,
perdu dans les plis de l’histoire,
ta légende m’interroge,
l’instant d’une brève éternité

Aux clameurs des vagues,
tu implorait l’horizon,
le murmure d’une feuille au zef


Mistral sur la Madrague,

 

Le volcan se joint a l’oraison,
de volutes en bas reliefs,
des colonnes de fumés cinglantes,
des pierres éructés de force,
des prières sanglantes,
un parapluie de brume,

un nahual déguisé en serpent
enfin, l’éternité était suspendue
a tes lévres, comme une promesse,


Le volcan erupte, il chantonne
Il s’étouffe, il claironne,

Tu es venu.e
Trouver le sommeil
Sur un parterre de braise.




#301608 Bobo

Posté par Walrus - 30 mai 2015 - 03:42

Oh Cyraknow !
Je vous attendais !

L'oeil à l'affût...

Ou l'oeil de la futée !

Je suis content de vous lire chère poétesse.
Et de plus, vous me faites parfaire mes lettres!

Merci de votre attention et de la délicatesse

Que vous accordez a mes virgules traitres.

Merci de votre lecture attentive.
Poétiquement votre.


 




#301550 Bobo

Posté par Walrus - 29 mai 2015 - 05:53

Au détour d'un ciel aux échancrures nacré


Je vis chavirer les étoiles éternelles


Ralliant à elles un linceul d'aquarelle


Aux nuances charnels, et nos corps enlacés.

Parfois...
Ton souvenir m'étreint si fort,


Que ton ombre soudain,

Embrasse mes soleils morts.




#271465 "Le ciel saigne noir"

Posté par Walrus - 08 juillet 2014 - 09:42

Le ciel saigne noir,

Et mes masques succombent a ce fardeau

Ah ! Maudit rideau suintant le soir,

Mon âme en lambeau

Expire au cœur du blizzard

Que nul ne peut émouvoir,

Espoir. Espoir, espoir ...

 

Le ciel saigne noir,

Règne des souvenirs émergeant des abysses.

Ah! Maudit soient ces vaines pensees

Riantes a me faire choir,

Et les âcres flambeaux du désespoir,

Éteignant mon souffle en milles nuées de supplices.

Oh, bel espoir...

 

 

Sur mon âme peux tu encore pleuvoir ?




#237442 La folle

Posté par Walrus - 05 septembre 2013 - 12:01

Pour Tania,

Derrière les brumes hantées de charmes, hardi est de voir
Une fillette égarée dans les limbes de songe noir
Portant a son coeur, tendre, la mort qui la hante
Repoussant fébrilement la vie qui l'épouvante.
"Demain je ne serais plus, soufflât elle a sa lame
Je suis bien las, l'amour me toise de toute son ignorance"
Le souvenir d'un poète oublié etreint fatalement son âme
Au pas de la mort raisonne, l'ode funeste de leur démence.
Elle gît plus pâle que le défunt soleil,
Triste enfant trop souvent délaissée par les anges,
Au fond de ses yeux,mort, quelque chose d'étrange,
La folle pataugeant dans une mare vermeil.


#229476 La passion du malheur.

Posté par Walrus - 16 mai 2013 - 08:02

Je vis, le tonnerre gronde a ma fenêtre
En une mièvre plainte agonisante
Vain sont devenues mes amour défunts, cet
Obscur désir hante en silence mes lettres.

Utopie d'une passion qu'amuse la muse
Scellant le poète en une prison d'émaux
Amer est son verbe, acerbe sont ses maux
Ivresse de ses mots, qu'abuse la ruse.

Moi, doux rêveur qui vous aimes
Évincerai mes peur au creux de vos baisers
Et, c'est ici que meurent de biens sombres poèmes.

Malheur a moi! Et aux songes qui me malmènent
Malheur a vous de vous amuser de ma gaité
Après tout, je vous aimes d'une seule haine.


#220017 Paix.

Posté par Walrus - 07 mai 2012 - 09:28

Regarde ce soldat , martyre de son existence
Il agonise de ces blessures , non visible
D'un mal profond , heritage de sa naissance
Jamais il ne su qu'un jour , il serait libre
Il est le reflet de ce brave peuple opprimé
Dont les rêves furent si longtemps entravés
Tel un fanatique religieux ,
Il suit aveuglément la doctrine
De ces puissants bien trop ambitieux
N'ayant cesse d'abjurer leurs racines .

Il voit une silhouette se dessiner dans le paysage
D'une démarche sure , elle avance sans vaciller
C'est une vieille femme , vêtue d'un habit de clarté
Sa voix étouffée semble avoir traversé les âges
Elle s'approche pour lui murmurer ces sages paroles
La paix est là , la guerre à pris son envol .

Veuillez excusez les éventuelles fautes d'orthographe . Bonne lecture ! :)


#219822 Histoire d'un rêve brisé

Posté par Walrus - 04 mai 2012 - 09:31

Les pieds nus sur le sable mouillé,
L'eau cristalline frôle ses orteils
Portant au vent une robe immaculée,
Contemplant , l'océan de merveille

Une légère bise caresse la belle
Son oeil luit et laisse s'évader une goutte
Bientôt le crépuscule ensorcelle
Celle dont l'esprit est brumé de doute

Une auréole vermeille souille ses bas ,
Seule face à sa pureté dérobée
Elle fuit , honteuse de sa réalité

Sa vie passé n'est plus qu'un mirage
l'astre solaire s'en est allé ,
La laissant ainsi seule face à l'orage .