Mon souvenir est un désert incandescent,
Où tes pas dessinent de folles arabesques.
Labyrinthe d'ocre dans l'azur pittoresque
Passage vers l'oubli sur le sable brûlant.
Ton fantôme est un mirage capricieux
Qui se louvoie aux lueurs de l'aube rasante.
Un serpent somptueux aux écailles sanglantes
Ton venin est le miel, qui coule de mes yeux.
Carmin,la lune chuchote aux vents de cocagnes,
Notre étreinte dans la nuit, silex crépitant,
Un linceul étoilé sillonne la montagne
Bientôt, le sable sur nos corps nu et sanglant.
Volutes pourpres, amie des vents pèlerins
L'amour s’éveille, fleuri au creux de tes reins.
- M. de Saint-Michel et Minofabbri aiment ceci