LE PETIT PRINCE
Le petit prince dans son cœur nous contait une histoire !
C’était un passeur, un mutant virtuel, d’un rêve prémonitoire.
Et l’enfant du désert montrait le grand chemin,
Celui qui prend l’esprit de l’Homme du lendemain.
L’humanité perdure en laissant même son corps
Au vide du désert quand les fonds brûlent encore.
Pourquoi pleurer l’espace quand son moteur est mort ?
« Saint Ex » avait raison dans son brûlant décor :
Nos avions sont en panne, notre avenir désert.
L’évolution dérive et l’aigle tient dans ses serres
Ses rêves humanitaires et le monde de demain.
La conscience épique peut tenir dans ses mains
Des rêves inassouvis sur d’autres lendemains.
Ô petit prince du cœur tu nous montres l’amitié,
Cette richesse du cœur et la fraternité
Qui plane bien au-dessus du monde d’aujourd’hui.
Si j’ai soif de regards dans un monde reverdi
L’espoir brille au soleil, Saint Ex l’avait prédis.
Sa planète si petite est un vrai paradis.
L’Homme qui chute au désert découvre les grands espaces.
Au-delà de la vie il y a d’autres traces !
L’esprit n’a pas conquis la force de ses flammes
Et la toile est immense, la beauté est dans l’âme !
Le petit serpent d’or s’appelle l’évolution.
Il banni nos besoins. C’est la révolution !
La planète est nouvelle. Elle était désirée
Et la soif ressentie, un simple couperet !
L’ablation douloureuse peut se faire sur la vie
Et celle-ci nécessaire sur nos soifs assouvies ;
Le « petit » prince du cœur deviendra « grand » passeur
Quand le sable du désert se couvrira de fleurs.
Le monde de demain s’appelle l’HUMANITÉ
E t le grand vent des ondes chante « nos libertés »
10/02/2013 http://poesie-gerzat.fr