Aller au contenu

le poète mélancolique

Inscrit(e) : 22 oct. 2012
Hors-ligne Dernière activité : juil. 11 2013 11:57

#233057 L'Assemblée

Posté par le poète mélancolique - 07 juillet 2013 - 07:37

Réveillez-vous.

Bien le bonjour, cher ami.

Je suis votre Guide.

Suivez-moi, je vous prie.

Je vais vous emmener à l'Assemblée.

Tout le monde vous attend avec impatience.

Pardon ? Vous ne comprenez pas.

Cela ne me surprend pas.

Et si je vous laissais deviner.

Ne remarquez-vous rien d'étrange ?

Rien de particulier, dites-vous.

N'avez vous pas l'impression

Que votre perception des choses est différente

Par rapport à l'ordinaire ?

Oui ? Très bien.

Vous avez peur de découvrir la vérité.

Je vous comprends parfaitement, cher ami.

Mais vous ne pouvez pas y échapper.

Au risque de vous effrayer

Je me dois de vous dire la vérité.

Tout ce qui vous appartenait autrefois vous a été retiré.

Mais rassurez-vous.

L'Assemblée fera en sorte de vous offrir une nouvelle vie

Dans la Mort !

 

Bienvenue dans l'Assemblée !

 

Une fois la vie terminée

 

Vous ne pouvez y échapper !

 

La Mort est maîtresse de cette Assemblée !

 

Et nous espérons que vous vous y plairez !

 

Bienvenue dans l'Assemblée !

 

Et ce, pour l'éternité !




#232976 Sans toi

Posté par le poète mélancolique - 06 juillet 2013 - 11:59

Je pars te rejoindre
J'entend ta voix
Mon cœur répond à ton appel
La forêt est si noire et si vide
Les oiseaux ne chantent plus
J'ai mal, oh j'ai mal

Sans toi je ne peux plus vivre
Sans toi je ne suis rien
Sans toi la vie n'a plus de sens
Sans toi la solitude est une véritable souffrance


La forêt est calme et sans vie
La nuit étend son voile sur la campagne
Puis sur les chemins bordant la forêt
Respirer m'est devenu difficile
Les oiseaux ne chantent plus
J'ai mal, oh j'ai mal

Sans toi je ne peux plus vivre
Sans toi je ne suis rien
Sans toi la vie n'a plus de sens
Sans toi la solitude est une véritable souffrance

Je te retrouve enfin
Appuyée contre un sapin
Le Soleil éclaire ton visage
Mon cœur revit enfin
Les oiseaux chantent à nouveau
Je t'aime, oh je t'aime

Avec toi je vis
Avec toi je suis complet
Avec toi la vie à un sens
Avec toi ta présence est un véritable bonheur




#232847 La rivière des Larmes Noires

Posté par le poète mélancolique - 04 juillet 2013 - 01:26

La rivière des Larmes Noires doit son nom à une jeune fille, Ophélia, dont la tristesse fût si grande qu'elle en perdit la vie.

    Ophélia était rejetée des autres, ils ne voulaient pas la fréquenter. Pourtant, ils ignoraient tout d'elle. Ils ne cherchaient pas à la connaitre. Ophélia en souffrait. Elle souffrait de leur incompréhension. De ce rejet, son mal être grandissait, à se demander si elle avait une raison de vivre. Tous les soirs, le silence de la nuit était rompu par ses sanglots et les étoiles se reflétaient dans ses larmes. Son âme, pourtant si pure, s'assombrissait de jour en jour. La douleur que procurait la solitude se faisait plus forte.

    Un jour, un garçon alla à sa rencontre. Il semblait différent des autres, il semblait attiré par elle. Durant plusieurs jours, ils discutaient, riaient ensemble. Pour la première fois de sa vie, Ophélia se sentait bien. Elle éprouvait d'ailleurs un certain sentiment pour lui... Puis il lui demanda si elle accepterait de sortir avec lui. Ophélia ne savait que dire. Elle se sentait confiante avec lui, il l'a soulagé de ses peines. Pour elle, ce qu'elle ressentait était de l'amour. Elle répondit "oui". Elle se sentit épanouie, elle se sentie "vivante". Ce qu'elle éprouvait était très fort. Elle aimait sentir ses lèvres sur les siennes, ou sentir ses mains fortes posées sur sa taille. Elle était heureuse.

    Mais un jour, elle surprit discrètement une conversation entre son amoureux et ses amis. Son coeur fût brisé à jamais. Elle l'entendit dire qu'il en avait assez d'attendre, qu'il en avait assez de jouer la comédie, il voulait rapidement coucher avec elle et partir ensuite. Il avait fait le pari avec ses amis qu'il coucherait avec elle dès le début de leur relation. Ophélia était choquée. Elle avait donné sa confiance et son amour et se retrouvait trahie. Elle était de nouveau seule. La tristesse l'envahit. Elle ne pût contenir son chagrin, elle éclata en sanglots. Elle pleura et ne pût s'arrêter. La douleur était trop forte. Elle s'enfuit afin d'échapper aux regards moqueurs. Tant de peines et de douleurs... Son coeur en débordait, au point que ses larmes s'assombrissaient.

    Ophélia marchait sans savoir où aller. Cette révélation avait brisée ses rêves et ses illusions. Elle n'avait plus l'envie de vivre. Le peu qu'elle possédait avait disparue. Elle n'avait plus rien. Ophélia, sur un pont, contemplait les reflets de la rivière et repensait à ses quelques moments de bonheur, mais la phrase du garçon revenait, lui rappelant l'horrible vérité. Une de ses larmes, devenue noire, tomba dans la rivière, formant un précipité obscur dans l'eau claire. Ophélia monta sur l'appui et se tint debout. Il n'y avait personne aux alentours, personne pour la retenir. Elle demeurait seule jusqu'à la fin. Elle sauta. Peu avant de tomber dans la rivière, Ophélia pleura de nouveau des larmes noires. Elle était paralysée par l'eau glacée. Afin d'aller au bout de son acte, elle ouvrit la bouche afin que l'eau rentre dans ses poumons. Ophélia crachotait, puis s'immobilisa. En quelques instants, la rivière s'assombrit. La jeune fille disparut dans l'eau noire. Ophélia n'était plus.

 

La rivière des Larmes Noires doit son nom à une jeune fille, Ophélia, dont la tristesse fût si grande qu'elle en perdit la vie.

    On raconte même que l'on peut entendre les sanglots de la jeune fille près de la rivière et que l'on peut voir le reflet des étoiles malgré la noirceur de l'eau.




#232786 Mon ange de la nuit

Posté par le poète mélancolique - 03 juillet 2013 - 06:46

Mon ange de la nuit,

Tu dissipes les ombres de ma vie,

Tu chasses mes moeurs,

Tu habites dans mon coeur.

Que serai-je sans toi,

Alors que j'avais perdu la foi ?

Tu seches mes larmes,

Et me réchauffes mon âme.

Pour te remercier,

Permet moi de t'embrasser

Et de t'inonder de mon amour

Et ce, pour toujours.