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Elhanti

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Hors-ligne Dernière activité : avril 01 2015 07:28

Publications sur Toute La Poésie

Une année , le destin

06 mai 2013 - 10:06

Une année si prompte

S’ajoute au décompte

Elle tire sa révérence

La tranche d’existence

Elle n’a fait que passer

La voyageuse pressée

Peut-on la quantifier

L’ignorer ou glorifier

 

Le destin il chemine

Comble ou chagrine

A chacun son parcours

Il est plein de détours

A vos cris reste sourd

Il est programmé pour

je prévois et imagine

L’avenir je le dessine

 

Utopie ou simple rêve

Le besoin d’une trêve.

Le crépuscule fascinant

06 mai 2013 - 10:03

Le crépuscule fascinant

 

Une  colline ensoleillée

Un homme émerveillé

Au milieu de nulle part

IL contemple du regard

Le crépuscule  fascinant

Qui tombe en lancinant

L’horizon  s’enflamme 

la  journée  rend l’âme

Une  nuit qui s’installe

Dans le  froid automnal

La Chape  de monotonie

Berceuse de l’insomnie

Le passé  elle  le ravive

Une cruauté oppressive

Si petit

06 mai 2013 - 10:00

En pensant  à tout l’univers

Je me sens infiniment petit

Moi cet homme éphémère

Qui pour la vie a de l’appétit

Je fais fi  de toute barrière

Comme d’un pouvoir investi

Et si je prends un air austère

C’est que je me suis travesti

car vanité en ignoble sorcière

Pour un instant m’avait abruti

Et puis  je fais marche arrière

Vers l’humilité où je me blotti

Mon refuge et ma conseillère

Elle la maîtresse moi l'apprenti

Si petit

06 mai 2013 - 10:00

En pensant  à tout l’univers

Je me sens infiniment petit

Moi cet homme éphémère

Qui pour la vie a de l’appétit

Je fais fi  de toute barrière

Comme d’un pouvoir investi

Et si je prends un air austère

C’est que je me suis travesti

car vanité en ignoble sorcière

Pour un instant m’avait abruti

Et puis  je fais marche arrière

Vers l’humilité où je me blotti

Mon refuge et ma conseillère

Elle la maitresse moi l'apprenti

La nuit, l’angoisse

10 avril 2013 - 11:44

Des nuages bas qui m’angoissent

Un   vent qui chante au désespoir

Je m’agite seul dans cette nasse

Noyé au fond  de ce sombre  soir

 

Et que vois-je sur le mur en face

Les épisodes de mes souffrances

Un feuilleton que rien n’efface

Il me torture sans complaisance

 

Une nuit comme tant d’autres

Elle s’installe, je l’appréhende

Sur mes pensées elle se vautre

Et se fait fi de mes demandes

 

Le sommeil cet autre complice

Me joue des tours en ricanant

Attise les heures dévastatrices

En  ajoutant un  tour au carcan

 

La lueur du jour une délivrance

Si proche et pourtant lointaine

Toujours porteuse de clémence

Mettra-t-elle fin à cette rengaine