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Pierre Martin

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Publications sur Toute La Poésie

Howl

15 janvier 2016 - 02:40

Dans leurs ébats, se courbant sous des charmes, 

Les nuits où librent, pensant, ils bradaient l'immortalité 

Dans les salons, les bars, aux vices des armes

Ils peignaient de leurs espoirs des tableaux déchaînés

 

Qui dans sa frénésie crains l'haut de là ?

Ne plus mordre en ce quoi le bonheur

Lui apporte l'illusion du Très-Bas

Lors des caprices désirables du malheur 

 

Nostalgie quand dans l'effort d'un éreinte

Je vois au clame d'un journal, l'être moral

Ce pêcheur hypocrite se lassant d'étreintes 

N'écrivant que de sa vision : un acte bestial

 

Je n'éprouve que rage pour ces flatteurs

Ceux qui deviennent, sans doutes par modes

Les nouveaux sourds, qui dans leurs grandes lueurs

Détruisent les cris et réduisent à néant toutes odes

Le cercle

14 janvier 2016 - 11:19

L'essence de cet ambiguë aux allures d'illusions 

Je pense feint les cœurs à la soumission

Dans les yeux infidèles, s’apparente à un breuvage

Qui, consommé, nous offres des ailes de rages

 

C'est au détour de sa folie qu'à lui seul 

Il fait de nos pensées l'âme d'un manifeste

Une révolution des mots, pour des classiques en deuils 

Sans doute, l'art du non-sens des esthètes

 

Survolté par le besoin des grandes connaissances

Chacun par soi, nous désirions l'apperçu de l’éternité

Courant toujours plus loin vers la décadence

Essayant et demeurant dans un cercle éclairé

 

Aux lourds volumes dénigrés, il volait l’amour

Écrivant de ses larmes quelques prophéties tragiques

Aux amers souvenirs d’un prince poète antique

Tel Rimbaud, le regard brillant du toujours

A mon compagne de lettres II

28 juillet 2015 - 09:36

Je suis mort ce matin sur le flanc d'un chemin

Ô sombre passion qu'était d'immortaliser l'instant

Dans les lettres diurnes, je sentais en mon destin 

Fleurir sous les tilleuls, l'absence du firmament 

 

Dans les matinées d'ivresses, frère de mélancolie

Je côtoie le serment rude des folies d'absinthe  

Du creux de mon vieux lit en chêne, je m'initie 

Aux tambours bruyants de l'abysse qui m'éreintent 

 

Ne pleure pas ami, je ne suis pas de l'éternel

Mais de ceux et celles qui sont oniriques 

Dans les passions de l'infime je me réveil

Je suis les larmes des cœurs amnésiques

 

A présent le vent d'hiver est mon guide

Ne croit pas que je ne suis plus des lueurs

Qui scintillent brièvement sur les corps humides

Je suis le regard brillant des tristes couleurs 

A mon compagnon de lettres

27 juillet 2015 - 11:07

Je crois sans l'affirmer que tu étais mon unique

Tu étais beau et portais la grâce ardente

De ceux qui ont dans l'âme le cœur de Fante

Ton visage fin, me rappelait ce poète atypique

 

Tu me le disais, tu n'avais pas peur

D'ailleurs, ce n'était pour toi qu'un symptôme

D'une maladie qu'on appelle espoir 

 

Pour toi la vie ce n'était pas de croire

Mais de saisir ses plus beaux prodromes

Car l'instant appartient toujours aux voyageurs

 

Tu peignais dans ton ciel de fer 

Des larges fresques semblables 

Aux traits Rimbaldiennes amères 

Le tout dans un concerto du diable

 

Tu rêvais sans doutes 

Dans les poèmes de Bukowski

Dans les films de Tarkovski

Sur le bord d'une route

C'est là mon ami de lecture

Que je te souffles mon dernier mots

Pour te dire au combien l'obscur

Chante et danse aux touches d'un piano  

Bobby

12 mai 2015 - 01:30

Sur les pavés de Bursa, au bleu des faïences

Sûr que cela sera notre plus beau baiser

De croire qu'au delà des rêves de Sands

On brave ici, le sanctuaire des écorchés

 

Dans le vents, dans les couloirs 

De voir partir des pétales anonymes

Nuit de mars, aux semelles d'un espoir

On se plane dans le travers de la cime

 

Souviens-toi des prouesses d'une attitude

Quand, sentir la flamme de l'infortune

Compagnon de l'âme, nous ressentions plénitude !

Hélas, à présent ne reste qu'un goût d'amertume 

 

Entre les murs et les frissons

Le courage est dans nos chants

Au près de toi ami, nous vaincrons

En notre vengeance sera les rires de nos enfants