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Pierre Martin

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#314080 Howl

Posté par Pierre Martin - 15 janvier 2016 - 02:40

Dans leurs ébats, se courbant sous des charmes, 

Les nuits où librent, pensant, ils bradaient l'immortalité 

Dans les salons, les bars, aux vices des armes

Ils peignaient de leurs espoirs des tableaux déchaînés

 

Qui dans sa frénésie crains l'haut de là ?

Ne plus mordre en ce quoi le bonheur

Lui apporte l'illusion du Très-Bas

Lors des caprices désirables du malheur 

 

Nostalgie quand dans l'effort d'un éreinte

Je vois au clame d'un journal, l'être moral

Ce pêcheur hypocrite se lassant d'étreintes 

N'écrivant que de sa vision : un acte bestial

 

Je n'éprouve que rage pour ces flatteurs

Ceux qui deviennent, sans doutes par modes

Les nouveaux sourds, qui dans leurs grandes lueurs

Détruisent les cris et réduisent à néant toutes odes




#314027 Le cercle

Posté par Pierre Martin - 14 janvier 2016 - 11:19

L'essence de cet ambiguë aux allures d'illusions 

Je pense feint les cœurs à la soumission

Dans les yeux infidèles, s’apparente à un breuvage

Qui, consommé, nous offres des ailes de rages

 

C'est au détour de sa folie qu'à lui seul 

Il fait de nos pensées l'âme d'un manifeste

Une révolution des mots, pour des classiques en deuils 

Sans doute, l'art du non-sens des esthètes

 

Survolté par le besoin des grandes connaissances

Chacun par soi, nous désirions l'apperçu de l’éternité

Courant toujours plus loin vers la décadence

Essayant et demeurant dans un cercle éclairé

 

Aux lourds volumes dénigrés, il volait l’amour

Écrivant de ses larmes quelques prophéties tragiques

Aux amers souvenirs d’un prince poète antique

Tel Rimbaud, le regard brillant du toujours




#305313 A mon compagne de lettres II

Posté par Pierre Martin - 29 juillet 2015 - 05:27

Merci à vous ! Oui Florent, merci je corrige ça. ^^




#305284 A mon compagne de lettres II

Posté par Pierre Martin - 28 juillet 2015 - 09:36

Je suis mort ce matin sur le flanc d'un chemin

Ô sombre passion qu'était d'immortaliser l'instant

Dans les lettres diurnes, je sentais en mon destin 

Fleurir sous les tilleuls, l'absence du firmament 

 

Dans les matinées d'ivresses, frère de mélancolie

Je côtoie le serment rude des folies d'absinthe  

Du creux de mon vieux lit en chêne, je m'initie 

Aux tambours bruyants de l'abysse qui m'éreintent 

 

Ne pleure pas ami, je ne suis pas de l'éternel

Mais de ceux et celles qui sont oniriques 

Dans les passions de l'infime je me réveil

Je suis les larmes des cœurs amnésiques

 

A présent le vent d'hiver est mon guide

Ne croit pas que je ne suis plus des lueurs

Qui scintillent brièvement sur les corps humides

Je suis le regard brillant des tristes couleurs 




#305243 A mon compagnon de lettres

Posté par Pierre Martin - 27 juillet 2015 - 11:07

Je crois sans l'affirmer que tu étais mon unique

Tu étais beau et portais la grâce ardente

De ceux qui ont dans l'âme le cœur de Fante

Ton visage fin, me rappelait ce poète atypique

 

Tu me le disais, tu n'avais pas peur

D'ailleurs, ce n'était pour toi qu'un symptôme

D'une maladie qu'on appelle espoir 

 

Pour toi la vie ce n'était pas de croire

Mais de saisir ses plus beaux prodromes

Car l'instant appartient toujours aux voyageurs

 

Tu peignais dans ton ciel de fer 

Des larges fresques semblables 

Aux traits Rimbaldiennes amères 

Le tout dans un concerto du diable

 

Tu rêvais sans doutes 

Dans les poèmes de Bukowski

Dans les films de Tarkovski

Sur le bord d'une route

C'est là mon ami de lecture

Que je te souffles mon dernier mots

Pour te dire au combien l'obscur

Chante et danse aux touches d'un piano  




#300358 Bobby

Posté par Pierre Martin - 12 mai 2015 - 01:30

Sur les pavés de Bursa, au bleu des faïences

Sûr que cela sera notre plus beau baiser

De croire qu'au delà des rêves de Sands

On brave ici, le sanctuaire des écorchés

 

Dans le vents, dans les couloirs 

De voir partir des pétales anonymes

Nuit de mars, aux semelles d'un espoir

On se plane dans le travers de la cime

 

Souviens-toi des prouesses d'une attitude

Quand, sentir la flamme de l'infortune

Compagnon de l'âme, nous ressentions plénitude !

Hélas, à présent ne reste qu'un goût d'amertume 

 

Entre les murs et les frissons

Le courage est dans nos chants

Au près de toi ami, nous vaincrons

En notre vengeance sera les rires de nos enfants




#291444 L’éphémère

Posté par Pierre Martin - 03 janvier 2015 - 09:59

Poète jusqu'au bout des âmes
On flâne sur de frêles sentiers
D'abstrait au désespoir des dames
On fléchit au sombre des voiliers

Quand à l'aube, parfum de goût sucré
La jeunesse jusqu'au bout des lèvres
Tels des cieux de toise sur l'éternité
On s'en mord, on s'en fout, on s'en crève

Et qu'importe où nous mènent les vents marins
On crache, on blesse, on sème des perles
Pour qui on aurait dansé jusqu'au petit matin
On pleure, on se triste, on se déferle

Dans l'auberge d'un cœur qu'on délaisse
Ressentir la flamme dans les draps
Acclame le temps de n'être paresse
On s'oublie sous les âcres d'acacias




#290685 Perlimpinpin

Posté par Pierre Martin - 21 décembre 2014 - 11:28

Pour ne plus vous parler que d'elle ; 

Celle qui chantait les têtes blondes

Occupant dans nos cœurs blêmes 

Les larmes des plus belles colombes

 

Et s'il faut faire silence

Qu'aux creux d'un soleil noir

Nous vainquions sentence

Enfin.. semblions y croire

 

Pour ne plus vous parler de la pluie

Tombante comme d'un gris Verlaine

Sur les corps innocents sans bruits

Au bras des fusils de la haine 

 

Des cours sauvages de Batignolles

Au frasque égarée des Perlimpinpin

Soulevant les fresques de l'aube

Qu'on prenait pour chaleureux matins




#289972 Dans les quartiers latin

Posté par Pierre Martin - 15 décembre 2014 - 12:58

Donnant pain à des hommes à genoux

Sous la mélancolie des larmes de verres

La mémoire d'une none lasssé des fous

Sous couvert d'une âme qu'on a fit misère

 

Ils crachent au tocsin leurs bulletins pavé

Petit Poucet rêvant au crépuscule

Ils disent aux saintes que de crier

La bohème des bandes crédules 

 

C'est autour des quartiers latin 

Puisqu'ils n'ont que des horizons

Embrassant les larmes du satin

Qu'ils se mélangent d'un accordéon

 

S'évadant près de spectre austère

Prenant et jetant l'amour des corps

De ceux qui dans un élan de mystère 

S'insurgent de vers parsemés d'or.




#284299 L'audace des plus brisés

Posté par Pierre Martin - 28 octobre 2014 - 10:53

Sur une rive pluvieuse,abondante de trésors

Dans le lointain courant d'une déesse 

Je voguais, dans les bars d'assoiffés 

 

J'aperçu à l’horizon, une lumière d'or

Ne voyant que d'un oeil, l'aveu de cette messe

Je pria mes jambes, sentinelles assiégées

 

D'une vague d'incertitude, le malaise fit signe

L'audace acquise des effets du poison

Perçant la vision nocturne, me freina    

 

Il n'en fut pas moins éphémère, je repris mine

Succombant aux attraits de cette aura en toison

J'eu la grâce d'un Manet pour son Espada

 

Au farce d'une ineptie profonde, cette chevelure 

Apeurant mon cœur, le temps de me proclamer 

Dans ses yeux, l'éclat d'océan d'un emblème 

 

Sans attendre, je lui donna âme, qu'il fit fortune

Le parfum du bellâtre, dans une poussière endoctrinée

Me fit oublier, ce désiré lieu, de seul ce dont le cœur est amère




#284232 Le plus grand poète

Posté par Pierre Martin - 27 octobre 2014 - 11:42

 
Du vieux crayon qu'il pardonne 
Au plus triste des alchimistes
Le temps n'a jamais connu 
Sous son céleste manteau de neige
 
L'art d'un être qu'on abandonne
Marqué à jamais d'une encre esquisse 
Sur son pupitre, semblant être dévolue
Il sème de son cœur des sortilèges
 
Cassant la mine, est d'une plume
Aux lueurs des résines croulantes
Une lumière âpre et charnelle
Reluisant le timbre du génie 
 
Croisant les luttes nocturnes
Cherchant dans son âme fervente
Les plus nobles paroles temporelles
Il en est de ceux qu'on envie
 
L'image d'un ballet de fleurs
Embaume d'un parfum maudit
Le sacre d'une femme damnée 
Hantant l'esprit du rêveur
 
Semblant mordre son cœur
Privant à jamais le démuni
De revoir autrefois l’aurai
Qu'apporte le souffle créateur
 
Héritage fatal d'une vieille hydropique
Buvant pour sa luxure son propre sang
Crevant sa pudeur dans les bras étourdies
Écorchant à vif l'âme de ces pantins
 
Finissant son dernier souffle amnésique
Le vaincu répand sur le vaste océan 
La fine brise mélodieuse fleurie 
Qui frissonne le supplice du divin



#280616 Eos

Posté par Pierre Martin - 20 septembre 2014 - 11:14

Quand elle vous découvre de son héritage

Quand elle vous chante sous les sillons

La fleur de ces nuits dont on oublie l'adage

A trop l'embrasser dans les bistrots d'adoptions

 

Non elle ne vous promet pas l'aurore

Bien qu'a l’orée des jours 

Elle chante le timbre de l'or

Des âmes mortes au vague amour

 

Sur son trône de lumière

Une barge royale, flamboyante

Sur le flot d'un cœur pourpre

 

Le parfum d'argent dans ses paupières

Crève la nature sous un drap d'amiante

Et sur ses lèvres se tient un éventail d'ombres

 

Que des nobles ont foulés l'éternité

Croyant dans ses yeux, voir l'infini

Des petits prince, dont le corp

Reflète la grâce d'un condor

 

Gardez-vous de ce miroir

Une lame qu'on plante dans les cieux

Pénétrant l’innocence de quelques espoirs

Pour une ondée de larmes acanthes




#278808 Des larmes en flocons

Posté par Pierre Martin - 06 septembre 2014 - 01:51

Il est vrai que parfois, dans un quai de gare

Certains hommes vaguent dans un sanglot

Que par leur unique raison chante le soir

Pendant des heures entières leur fardeau 

 

J'ai oublié depuis longtemps cette air là

Celui qui trouble les étoiles elles-mêmes

Et ce ministère du cimetière fable le pas

Que d'ondes satiriques qui foulent la mer

 

Elle s'endort sur les pavés des cieux

Se frayant un chemin au creux d'un trésor

Ses yeux brûlent les ombres peu à peu

Qui me fatigue par d'étranges coupes d'or

 

De ses mots sortent des diamants

Dans ses bras, nous cherchons le luxe

Pauvre de ces fous, qui en sont amants

Finissent dans un fleuve de soif 

 

Elle chante au bar le malheur des marins

Et dans ses larmes, on trouve des flocons

De neige, donnant aux pupilles la faim

D'aventure d'un soir dans son cocon 

 

Il est vrai que parfois, des hommes

Dans une excès de solitude 

Frappent au cœur d'une none

Espérant, à l'aube, une interlude




#278023 Expansion nuptiale

Posté par Pierre Martin - 30 août 2014 - 02:23

Dans les soirs d'un champs de lys

Parcourant dans une brise de satin

Une fleur pleurant les oubliés mistyques

Je visionne au loin l'ombre d'un pantin

 

Criant sa faiblesse, par ses yeux noirs

Il vibre au son d'un rubis écarlate

Donnant jusqu'à son âme au miroir

Il déserte la passion des aristocrates

 

Cet épis blond au regard vide 

Sème en moi un fruit sucré

Mutant ma raison par un acide

Elle qui dans un aspect psyché

 

M'annonce l'avènement d'un éclat

Sans doutes l'essence du divin 

Cette aura qui dépose son coma

Par de là, les veines du déclin 

 

Mais quand au calme bercé

Par une douce silhouette 

Qu'on aimerait protéger 

Gémit, au-delà, une amourette 

 

Soufflant sur l'âme fébrile

Des poèmes de Toscane 

Des larmes coulantes fertiles 

Oui, le venin d'une courtisane 




#272580 Trésors oniriques

Posté par Pierre Martin - 18 juillet 2014 - 04:33

Que de nos pères sont les trésors oniriques

Quand dans nos peurs nous sentons l'éclat

De celui qui guide nos pas incertains de panique

Abreuvant les cœurs embrasés d'Aura

 

Sur les trottoirs pourpre, frémissent les silhouettes

De ceux qui fendent des astres miroitantes

Nous enfants des lumières, volons sur les conquêtes

Munis de nos âmes sur planches à roulettes   

 

Néfaste sont les cadors jouant de poussière d'or

Qui quand au soir, sous l'ombre d'espoir

De vagues noirs, écumes leur hoir

Dans le décor de l'esprit, surfant sur l'essor

 

La douce brise mélodique quant à elle

Parfume nos horizons d’essence harmonique

Trouvant dans l'abîme la percée du ciel

Gardant le reflet des traits amnésiques

 

Dans ce monde, les étoiles sont cacique

Elles dansent pour des corps meurtris

Et chantent la mélodie des soleils antiques

Qui éclairent les âmes, en larmes d'infinis