Aller au contenu

plasm

Inscrit(e) : 16 févr. 2013
Hors-ligne Dernière activité : mars 06 2013 11:47

Publications sur Toute La Poésie

Nouvel Espoir

06 mars 2013 - 11:47


 

Mon amie, de ton pas chaloupé viendras-tu

Silhouette aimante et tendre alléger mon âme

Et amollir les cailloux, gigantesque et pentue ?

 

Fait de moi l'illustre qui sous la pierre se pâme !

 

De tes éternels diamants de sel, fleurit...

 

Offre au vent et aux lunes de blé, l'existence ;

Donne à mes invisibles sens la moue boudeuse

Que je berce adorable, chagrine, délicieuse !

 

Mais n’appesantit pas plus l'abîme sentence...

Cauchemars

04 mars 2013 - 10:42

Paisibles songes !

La dannseuse

02 mars 2013 - 12:06

La danseuse, telle la voile ou l'ombre est spectrale et flotte. Aérienne
elle en crèverait le ciel tandis que sa joue rose pâlit. Mais
volubile ou calme, la jambe fine et nattée bleuit et son sein à
l'air, brûlant, rougeoie. Sous les pétales de chair tièdes –
l'estampe mécanique – brûle la flamme.



désolé je suis fatigué et je sais pas comment on modifie ou efface le titre

Un poème découvert dans le cadre de mes études

02 mars 2013 - 12:01


PIERRE LOUYS - La danseuse

 

 

 

Elle tourne, elle est nue, elle est grave; ses flancs
Ondulent d'ombre bleue et de sueur farouche.
Dans les cheveux mouillés s'ouvre rouge la bouche
Et le regard se meurt entre les cils tremblants.


Ses doigts caressent vers des lèvres ignorées
La peau douce, la chaleur molle de ses seins.
Ses coudes étendus comme sur des coussins
Ouvrent le baiser creux des aisselles dorées.

 

Mais la taille, ployée à la renverse, tend
Le pur ventre, gonflé d'un souffle intermittend,
Et sous l'arachnéen tissu noir de sa robe

Ses bras tendres, avec des gestes assoupis,
Ses pieds froids sur les arabesques des tapis,
Cherchent l'imaginaire amant qui se dérobe ..
.

raisons

27 février 2013 - 03:28

j'essaie d'écrire et surtout d'apprendre, non par nécessité, quoi que l'apprentissage soit une notion vaste, mais pour honorer la mémoire de ceux que j'ai croisé, vivants ou morts, et rendre à chacun d'eux, l'hommage et la postérité qui leur sont dues.

A part ça pour le plaisir j'aime assez me sentir chez moi, non par nécessité mais par sainteté, bien que le terme soit vaste.

Par contre j'essaie à l'instant d'écrire mais rien. Mais ce que je sais c'est que l'écriture, profonde est vraie, que l'on choisit d'accomplir on non, n'est que le reflet de la voix, du rêve ou de l'expression retenue. Le choix est tout autant subjectif que l'accomplissement pourrait on m'objecter, même bref !

Ce à quoi je répondrais, ma conscience pesante, l'illusoire ! ne me laisse trouver l'imagination brève que dans la matinée, la plupart du temps. Ou tout du moins le désir de désirer...

 

Et vous ?