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Jean-Baptiste Gérard

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Publications sur Toute La Poésie

Rêve de nuits étoilés

08 avril 2013 - 11:04

Rêves de nuit étoilés

 

Enfant marchant seul à l'aube,

De retour d'une soirée-réalité.

Tête haute, timide regard étoilé.

Vapeur alcoolisé d'une lune émeraude,

Avoir le courage de rêver éternité.

Mais comment embraser l'humanité?

Coupable bleu lumineux de minuit,

Le rouge au coeur pour éclairer la nuit.

Homme rêvant seul d'une ode à l'aube.

Oxymore

07 mars 2013 - 04:39

Oxymore

 

J'en ai trop sur le coeur, j'en ai plein la tête.

Tu m'as refilé tes peurs, dérobé mon être.

Ma naissance était ton erreur, ta survie!

Tu mérites mes pleurs, mère endolorie.

Vois comme j'ai du mal à être!

Vois comme mon être à mal à l'âme!

Vois comme j'ai du vague à l'âme,

car vague est la larme!

 

 

Et si j'ai le mal de mère,

Il me reste comme barque mon seul père!

Et si la vie me laisse un goût à-mère,

Je trouverai mes repères!

Et si je suis mon propre sanctuaire,

J'irai défier l'atmosphère.

 

 

Juste pour te faire chier!

J'irai me brûler au soleil.

Juste pour exister!

Je serai sans pareil.

À trop chercher le comment du pourquoi,

J'ai trop longtemps garder cela en moi.

Quand comprendras-tu que si je ne cicatrise pas,

C'est parce que je ne peux pas!

Et comme un enfant j'y crois,

Tant que je ferai de l'amour une loi!

Quand comprendras-tu que si longtemps j'me suis pris pour le roi,

C'était simplement pour que tu ne vois mon désarroi!

Et comme une triste proie,

Jusqu'à ce que je fasse de l'amour une croix!

 

Je me ferai guerrier de l'infini,

Te montrer qui je suis, 

Que je suis né pour aimer!

Capable de tout affronter!

Je me ferai gardien de la poésie,

Te montrer qui je suis,

Que je suis né pour aimer!

Ce que tu aurais dû affronter!

Pas la peine de t'alarmer,

Pas la peine de s'alarmer,

Simplement la peine, de Mallarmé!

 

 

 

Et si j'ai le mal de mère,

Il me reste comme barque mon seul père!

Et si la vie me laisse un goût à-mère,

Je trouverai mes repères!

Et si je suis mon propre sanctuaire,

J'irai défier l'atmosphère.

 

 

Qu'importe la valeur d'une vie sans toi!

Je continuerai à croire,

En ce que tu n'as su voir!

Et derrière mon regard noir,

Se cache cet enfant qui pleur!

Planqué dans son armoire.

Et derrière ton beau miroir,

Se cache une triste mère!

Qui n'a su affronter ses peurs,

Qui s'est faite vipère!

C'est parce que tu n'as su trouver tes repères,

Que tu as craché ton venin!

À la face de moi et mon père,

À la face du destin!

C'est parce que tu n'as pas su faire de tes larmes,

Lit de ma rivière!

Que tu as besoin de mes frères, mes armes!

Afin de garder les pieds ancré sur terre.

Et c'est parce que tu as vendue ton âme à la misère,

Que je me réinventerai une mer! 

J'offrirai des perles de pluie à tous ces orphelins,

Museler par des crétins! Ouais, je ferai briller la nuit!

 

 

 

Et si j'ai le mal de mère,

Il me reste comme barque mon seul père!

Et si la vie me laisse un goût à-mère,

Je trouverai mes repères!

Et si je suis mon propre sanctuaire,

J'irai défier l'atmosphère.

 

 

Mes larmes se ramassent à la pelle.

Mais dans ce monde qui subit la faillite,

Le réchauffement climatique!

Elles continuerons d'inonder cet immonde pense bête!

Dans ce royaume de l'esthète,

Fidèle sanctuaire du paraître!

Moi poète! Je prendrai soin de vos êtres.

Pour rendre à l'homme, ce qui l'a fait naître.

Et même si un jour je risque de me flinguer!

C'est en courageux mélancolique,

Que je pourrai dire que j'ai eu une vie héroïque!

J'espère qu'on creusera ma tombe à la pelle!

Et même si je fini par butter quelqu'un.

C'est en courageux mélancolique,

Que je pourrai crier que la vie était une putain!

J'espère qu'on creusera ma tombe à la pelle!

 

 

 

Et si j'ai le mal de mère,

Il me reste comme barque mon seul père!

Et si la vie me laisse un goût à-mère,

Je trouverai mes repères!

Et si je suis mon propre sanctuaire,

J'irai défier l'atmosphère.

 

 

Si j'ai claqué la porte de ton univers,

C'est parce que ce n'était plus chez moi.

Tu voulais que je sois un gagnant,

Que je serre les dents, que je prenne sur moi!

Si cela est ton quotidien, là où tu as trouvé ta grâce.

Je préfère nager à petit brasse, quitte à me noyer.

Dans la profondeur du mien!

Être un perdant au dernier rang,

Et affronter le temps!

 

Au creux de ma nostalgie,

je cherche qui je suis.

Un homme au féminin,

Un homme qui n'est pas né pour rien!

Et si les morsures de la vie son venimeuses,

Sachez que les maux sont beaux!

À défaut de mourir occis, je suis un Oxymore!

 

Et quand bien même le jour va arriver,

Que je n'arriverai plus à me réanimer!

Je veux être enterré au père Lachaise,

Là où les cendres de la vie, redeviennent braises!

Je veux la plus belle pierre tombale,

Celle qui n'a jamais existé.

Je veux un sublime écriteau avec dessus gravé,

En dorure, de la main d'une hyène!:

"Oedip Roi! Je suis venu, j'ai vu, ÇA m'a vaincu. Mais je vous haime!"

 

Mais où est passé ma mère?

Ma belle petite mer!

J'ai besoin du lit de sa rivière.

Pour guider mes pas, pour éviter de me noyer.

Je tangue, j'ai le mal de mère,

La vie me laisse un goût amère...

 

 

 

La vengeance de Narcisse (ou le Pervers narcissique)

24 février 2013 - 09:12

La vengeance de Narcisse (ou le Pervers narcissique)

 


Son cœur est un roc qui pèse sur son âme.

Sa raison est un poison dont s'imprègnent vos passions.

Un mot! Il vous séduit puis vous blâme.

Un maux! Il vous envoute dans son haillon.

 

Puis,

 

Ça l'amuse de savoir que vous êtes sa muse.

Sa ruse vous caresse l'échine,

Il est une rose qui cache ses épines.

Malignes et si fines,

Elles vous abusent puis vous usent.

 

Et,

 

Tel un boa se hissant hors du nid,

Il feint l'émotion et mime le génie.

Il vous étouffe puis vous englouti.

Il devient alors votre mentor.

 

Enfin,

 

Après s'être délecté de toute votre volupté

Que reste t'il de votre être subtil,

Proie si humble et si fragile

Si ce n'est la trace indélébile,

De la vengeance du fils de Liriopé.

L'amour

24 février 2013 - 07:25

Ma petite faiblesse

 

 

Petite femme docile,


Petit être fragile.


Je te désir, enfant puéril.

 


L'amour qui s'y mêle,


Je n'ai connu qu'elle au pluriel

 

Mon amour, ma chérie, ma faiblesse idéale.

 

 

Avant-Première

 

Mes mains qui tremblent devant sa peau qui paraît si tendre.

Elle est de ces filles faites entièrement d'ambre.

Ses courbes si parfaites me la laisse désirer jusqu'à son méandre.

Cette nuit là, nos corps finiront en cendres.  

 

 

Premier amour

 

Je ne peux fermer un oeil cette nuit.

Toutes les raisons pour lesquelles j'existe se sont envolées sur cette place.

Et je ne sais si je peux supporter ce mortel ennui.

Mais la nuit est douce et le temps passe, le temps passe et laisse des traces.   

Et je ne sais si j'ai l'envi de me reconstruire.

Parce qu'il me faut du temps, beaucoup de temps pour quitter cet empire.


Moi je n'ai aucun regret cette nuit.

Toutes les raisons pour lesquelles je t'ai aimé sont restées sur cette place.

Et je vais te laisser pleurer seul durant cette nuit.

Mais la nuit est douce et le temps passe, le temps passe et laisse des traces.    

Et je ne sais si j'ai l'envi de me reconstruire.

Parce qu'il me faut du temps, beaucoup de temps pour quitter ton empire.


Si tu me veux...   

Fais le moi savoir!

À quoi jouons nous?    

Si tu veux parler...  

Je suis là, faut croire.

 

 

Obsession amoureuse

 

Des millions de femmes à mes côtés,

une seule peut retenir mon attention.


Si mon coeur brisé me dit de revenir,
ma raison d'animal blessé me dit de partir.


Des millions de pensées pour toi,

une seule peut retenir mon ascension.


Si ton coeur d'enfant te dit de partir,
ma raison d'animal sauvage me dit de revenir.  

 

 

 

Rupture abusive

 

Un souvenir, qui, chaque jours se consume.

Ton fantôme, pervers comme cette cigarette,

lorsque mon âme noircie à chaque bouffée d'air.

Comment arrêter de penser à toi sans cesser de penser à moi,

Ô moi qui s'est bâtie sur ce que tu as fait de moi.

Comme une fierté paradoxale, tu m'inspires, je t'expire.

Côtoyant le pire pour laisser place au rire,

rire qui dans son ascension me fait souffrir le martyre.

 

 

 

Et moi n'émoi que toi n'es toi

 

Mais moi ne pense plus qu'à toi

Pour que toi ne pense plus qu'à lui.

Alors lui s'occupe de toi,

Pour que toi ne pense plus à moi.

Je pense que moi a le mal de toi.


Mais moi ne pense plus à toi

Pour que toi ne pense plus à lui.

Alors lui s'occupe de moi,

Pour que toi ne pense plus qu'à moi.

Je pense que toi à le mal de moi.


Mais lui ne pense plus qu'à lui

Pour que toi ne pense plus à moi.

Alors moi s'occupe de toi,

Pour que toi ne pense plus à lui.

Je pense que moi à le mal de toi.


Et elle ne pense plus qu'à moi

Pour que toi ne pense plus qu'a moi

Alors toi s'occupe d'elle,

Pour qu'elle ne pense plus à moi

Je pense que toi à le mal de moi


Puis vous ne pensez plus qu'à vous

Pour que moi ne pense plus qu'à vous

Alors moi s'occupe de vous,

Pour que vous ne pensez plus qu'à moi

Je pense que moi à le mal de vous


Enfin vous ne pensez plus qu'à eux

Pour qu'eux s'occupent de vous,

Alors vous ne pensez plus à moi,

Pour que moi ne pense plus qu'à eux.

Je pense que moi à le mal de moi

 

 

 

Ex retour, ex toujours

 

Parce que mon coeur elle le seul que j'ai,

je ne peux te donner ce que tu as conquis.

Parce que l'amour éternel meurt toujours,

je ne peux ressusciter ce dont nous avons envie.

Il est si facile de pleurer un amour que tu as trop plié,

Il nous faudrait plus d'une vie pour se retrouver.

Il est si facile de tout effacer et recommencer,

Il nous faudrait bien plus que l'amour pour l'accepter.  

 

 

 

Rupture avalée

 

Oui, j'aime cette fille pour ce qu'elle n'est pas.

Comme les autres.

Puis vint le jour où elle nous pique puis nous quitte.

Comme les autres.

Et, je hais cette fille pour ce qu'elle est.

Comme les autres.

Mais, C'est cette fille que j'aime.

Comme une autre.  

Lettre d'un perpétuel immature

24 février 2013 - 06:26

Lettre d'un perpétuel
immature



 


Nature humaine, pourquoi es-tu si cruelle?

Emmenez moi loin de tout le vacarme de l'homme contemporain,

loin de tous ces crétins serviles et puérils.

Comment vous expliquer que demain c'est loin?

Moi homme! Dès l'aube, je respire déjà son parfum.


Faites taire les basses et rythmes électro,

ceux qui grondent à la pénombre.

Colère d'une génération, cris sortant d'outre tombe.

Au moins pour ce matin! car,

c'est maintenant qu'il faut se demander,

si nous sommes écoutés ou simplement commercialisés.


Aujourd'hui il neige.

Je me suis levé ce matin avec le coeur gelé.

Dans ce pays où plus rien n'a d'importance,

il fait terriblement froid.

Tandis que le voile virtuel est agité,

la réalité est frappé d'un calme plat


Combien de temps allons-nous devoir supporter,

le poids d'une société occidenté, société accidenté?

Tout est dans le paraître alors même que,

nous avons juste besoin d'être!


Lorsque je vois hommes et enfants,

s'amuser sous la blanche neige d'un dimanche matin,

rires sous le vent au gré de la tempête!

Là, dans un parc.

Je ne peux cesser de penser à ces hommes d'hier soir,

s'amusant sous leur blanche neige d'un samedi noir.

Las! Dans un parc.


Ces derniers y voient l'infini mais, se trompent t'ils de paradis?

Ici c'est la vie et,

je ne vois que l'infini d'un système périmé.

Cependant je ne peux cesser de rêver,

que par amour,

si nous avons la force de nous noyer par petits groupes!

Nous avons également celle de nager en troupe.


Il nous faut apprendre à regarder, à écouter,

à voir plus loin que le bout de son nez!


Oui, les temps sont étranges et,

les buildings changent.

L'air âcre de la vie se mélange!

L'ère moderne me dérange.


Mes vieux amis!

Contaminés par l'épidémie de la vie,

qui transmet en son ère:

La maladie mangeuse de chaire.


La monnaie est si réelle!

L'existence si éphémère...

Des horizons parallèles,

nous ne voguons pas sur la même mer.


L'humain se les gèles tandis que,

les machines sont bien chauffées!

Plus qu'il ne faudrait!

Oui. La machine est en route.


L'humanité l'est t'elle?