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Ahmed Khettaoui

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#343820 Vénère ta ferveur sédentaire

Posté par Ahmed Khettaoui - 12 février 2018 - 12:28

Vénère ta ferveur sédentaire 
*** ***
Texte écrit en arabe par la Nouvelliste Algérienne ; Nassima Benabdallah -
****
traduction ; Ahmed Khettaoui -  -
**** 
Vénère ta ferveur sédentaire 
Éteins ta dualité diminutive 
Arborant l'orgueil de mon cœur/ rival 
Même si c'est moi la victime ;
Ne sois pas
Mon Second bourreau 
Divulgue ton silence 
Ou dénonce ta sourde voix 
Seulement ne reste pas toujours 
" Deux demis" ..."et Deux moitiés" 
Ou verre demi - plein 
Ou position demi point .
Les papillons ne meurent jamais 
Forcement 
Au premier front ..
Et les fleurs aussi ne gémissent 
Guère lors de la récolte 
Donc ne reste pas ma voie opposante 
Ou en multiple onde !!!
Même si Je suis la victime enterrée 
Depuis des lustres .. 
Alors , n'incite pas 
Mon sang à saigner 
Une seconde fois 
Alors déterre ma plaie .
Déterre aussi ma joie .
Réanime notre ..
Car c'est moi qui sirote toujours 
Mon sang opprimé .. telle une proie 
Ne t'en fais pas 
Car peut être que ton âme 
Surgira un de ces jours 
D'un autre recoin 
D'un autre point 
Alors , prends soin de nos émois ..
De nos âmes enlacées 
Ne reste pas en doublure écroulée . 
En "deux- demis " blêmes
Si tu n'es pas ..
Réellement : Mon bourreau ..
Si tu es encore louable ..vénérable et 
Sincère ....
A ce jours là.
Sache bien que 
Les papillons ne meurent jamais 
Au premier front ..
Ne divulguent nullement , leurs secrets ..
Car Le fouet des envieux tente 
Constamment affecter
notre intime joie 
.. Émotionnellement ,rescapée 
Étreins nos deux cœurs enchantés .....
A haute voix ..
A haute voix ..
Et sans pudeur .. 
A haute voix ..avec force 
Et couleurs de ta bonne foi 
de ta vive candeur ..
Sache qu' affectueusement, Je te médite 
Alors. qu'attends- tu de moi ?
Consulte le dais 
De tes cahiers éreintés ..
Telle une âme délassée .
Ainsi que tes feuillets chimériques 
Donc scrute...révise ton cœur livré 
Au bon aloi 
Qu'importe sa destinée 
Gauche ou droite 
Peut importe 
Essuie mon front de tes doux doigts ..
Prends garde de tes attitudes 
Arrête ta fanfaronnade
Fortifie tes habitudes 
Et tes méfaits
Je te gratifie par ma Grace, mon 
Abdication et mes semailles
Et tu arraches mon Pardon 
Dissipe ton silence plaintif langoureux
Renonce ta voix virile
comme un LION surgissant 
De son Antre 
ô!! Si tu es toujours Mon Autre 
Tu auras ma Grace parsemée 
De mon ardent sentiment 
Ainsi que les semailles 
De mes meilleurs fleurs 
Irriguées au long
De mes Anémones 
A ce moment là, je m’enorgueillis ;
Fastueuse ...heureuse 
Ne tins pas ;le Verger ..Paradis et Géhenne 
Par la même main ...
,Où notre amour déshérité 
S’enivrera de notre bonheur ..
Sans méprise et sans haine ...
Alors, prends position à ton égard ..
Et à mon égard ..
En ta main un doux feston :
Agile ,complaisamment;prometteur 
Qu’attends- tu pour promouvoir;
Rassasier notre profond amour ..
Qu'attends- tu de moi 
ô mon trésor 
Qu'attends - tu de ce que tu ignores "
Alors gomme tes suspects 
D'abord .. et pour toujours ..
De notre nectar vermeil paré de nos Anémones .
Symboliquement timbrés ;" chakayek enouamene

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#343819 Vénère ta ferveur sédentaire

Posté par Ahmed Khettaoui - 12 février 2018 - 12:17

Vénère ta ferveur sédentaire 
*** ***
Texte écrit en arabe par la Nouvelliste Algérienne ; Nassima Benabdallah -
****
traduction ; Ahmed Khettaoui -  -
**** 
Vénère ta ferveur sédentaire 
Éteins ta dualité diminutive 
Arborant l'orgueil de mon cœur/ rival 
Même si c'est moi la victime ;
Ne sois pas
Mon Second bourreau 
Divulgue ton silence 
Ou dénonce ta sourde voix 
Seulement ne reste pas toujours 
" Deux demis" ..."et Deux moitiés" 
Ou verre demi - plein 
Ou position demi point .
Les papillons ne meurent jamais 
Forcement 
Au premier front ..
Et les fleurs aussi ne gémissent 
Guère lors de la récolte 
Donc ne reste pas ma voie opposante 
Ou en multiple onde !!!
Même si Je suis la victime enterrée 
Depuis des lustres .. 
Alors , n'incite pas 
Mon sang à saigner 
Une seconde fois 
Alors déterre ma plaie .
Déterre aussi ma joie .
Réanime notre ..
Car c'est moi qui sirote toujours 
Mon sang opprimé .. telle une proie 
Ne t'en fais pas 
Car peut être que ton âme 
Surgira un de ces jours 
D'un autre recoin 
D'un autre point 
Alors , prends soin de nos émois ..
De nos âmes enlacées 
Ne reste pas en doublure écroulée . 
En "deux- demis " blêmes
Si tu n'es pas ..
Réellement : Mon bourreau ..
Si tu es encore louable ..vénérable et 
Sincère ....
A ce jours là.
Sache bien que 
Les papillons ne meurent jamais 
Au premier front ..
Ne divulguent nullement , leurs secrets ..
Car Le fouet des envieux tente 
Constamment affecter
notre intime joie 
.. Émotionnellement ,rescapée 
Étreins nos deux cœurs enchantés .....
A haute voix ..
A haute voix ..
Et sans pudeur .. 
A haute voix ..avec force 
Et couleurs de ta bonne foi 
de ta vive candeur ..
Sache qu' affectueusement, Je te médite 
Alors. qu'attends- tu de moi ?
Consulte le dais 
De tes cahiers éreintés ..
Telle une âme délassée .
Ainsi que tes feuillets chimériques 
Donc scrute...révise ton cœur livré 
Au bon aloi 
Qu'importe sa destinée 
Gauche ou droite 
Peut importe 
Essuie mon front de tes doux doigts ..
Prends garde de tes attitudes 
Arrête ta fanfaronnade
Fortifie tes habitudes 
Et tes méfaits
Je te gratifie par ma Grace, mon 
Abdication et mes semailles
Et tu arraches mon Pardon 
Dissipe ton silence plaintif langoureux
Renonce ta voix virile
comme un LION surgissant 
De son Antre 
ô!! Si tu es toujours Mon Autre 
Tu auras ma Grace parsemée 
De mon ardent sentiment 
Ainsi que les semailles 
De mes meilleurs fleurs 
Irriguées au long
De mes Anémones 
A ce moment là, je m’enorgueillis ;
Fastueuse ...heureuse 
Ne tins pas ;le Verger ..Paradis et Géhenne 
Par la même main ...
,Où notre amour déshérité 
S’enivrera de notre bonheur ..
Sans méprise et sans haine ...
Alors, prends position à ton égard ..
Et à mon égard ..
En ta main un doux feston :
Agile ,complaisamment;prometteur 
Qu’attends- tu pour promouvoir;
Rassasier notre profond amour ..
Qu'attends- tu de moi 
ô mon trésor 
Qu'attends - tu de ce que tu ignores "
Alors gomme tes suspects 
D'abord .. et pour toujours ..
De notre nectar vermeil paré de nos Anémones .
Symboliquement timbrés ;" chakayek enouamene



#343817 CHUCHOTEMENT

Posté par Ahmed Khettaoui - 12 février 2018 - 12:03

CHUCHOTEMENT 
***
Poème Ecrit en arabe par ;la grande poétesse;romancière Tunisienne ; Mahbouba Khammassi .
*****
traduction :Ahmed Khettaoui-  -
*** **
Telle une ritournelle
je signe ma ponctuation 
je dépeins tes allées ..
aux berges de tes ombres ...
en chevauchant ta silhouette 
si flottante ..si belle ..
Au creux des mes nuits ...
si agitantes : tous les soirs 
avec ardeur ambrée ...
à ma manière .
je signe mon émotion .. 
en grignotant ,délicieusement
ton doux sourire .
avec ardeur ambrée ...
à ma manière .
d"un moment à l' autre 
d'une insomnie 
à une autre ..
chavirée en bondissant :
..:sublimée 
en extase; de ton amour 
comment puis-je dormir ? 
et comment pourriez vous 
m’en vouloir 
me culpabiliser 
et ton amour 
Règne sur l'ultime splendeur ..
illuminant ...rayonnant 
mes Astres et les Tiens ..
ô mon amour ...!!!
ô mon amour ....!!



#326452 ô ami !

Posté par Ahmed Khettaoui - 12 novembre 2016 - 10:27

ô ami !!
*** 
Texte écrit en arabe par :Nabila Yahiaoui
***
Traduit au français par : Ahmed Khettaoui
****
Ce sont les rimes qui me fascinent
Toutefois, je ne cesse de feuilleter ses registres
Dissimulés dans les creux du silence
Tantôt elle m’amène aux bribes, aux lambeaux des souvenirs
Tantôt elle déterre, secoue la sueur de mon front
Et je me dissimule entre ses cris, ses gémissements !!!
Telle l’ombre, je m’exalte, telle l’auréole et lueur
Ainsi lorsque je déguerpis mon lieu comme un refugié
Alors, je ne trouverai guère ma pluie qui plantait mon rameau,
Et mon tronc
Telle une secousse ; un ébranlement cosmique
Telle une torpeur !!
Idem ma citadelle …et il me tue, ce dard de tristesse !!!
Elle criait : lasse, chaque jour ; dans mon for intérieur !!
Me voilà ; ô mélodie, voix éternelle
je sème à mes côtés ce qui reste de ta rosée !!
،
Ma rive ne sera nullement perpétuelle
Hélas , je ne réduis guère mes moments,
Tu ne m’atteins nullement à bord de la dernière gare !!
J’ai déjà recueilli le caillou de mon cheminement
Et je l’ai effondré
Telles les ailes des ténèbres !!
Ô ami !!!
Reviens aux bons moments d’hier, y se souviens de moi
Est-ce le chagrin Règne dans ma Cité ?
Au moment du départ, que se produit –il ?
O ami !!!
Où trouvais-je ces bribes ??
Dans les entrailles du jour ?
Ou à dos de la sècheresse des sentiers ?
Ou dans les allées des nuits sombres ?
O ami !!
Toi , qui frisonne en peine
Tel un chevrotement du crépuscule !!!
Ou dans l’hiver d’un été réprouvé ،
Ou dans les dédales du coucher du soleil
O ami !!
Entrecoupés, enlacés, moi et toi ; par ces maintes, tendres distances
Ereintés par des montagnes qui nichent, enclavent en Echoc : mes cris
Et mes soupirs, mes gémissements
O ami !!
Hormis, mes mains qui tisonnent ma moitié
En fade :
Hormis ; L’autre bout à la portée des ruines
Je vêts un habillement de vigueur, de vertu dans tes paumes
Les archipels, m’amènent à sillonner les blessures et les plaies
O ami !
O ami !!
Je désire les Cites d’amour en toute volupté
Tels que les intrus ; étrangers
Je me réveille des Cités en torpeurs entassées
Pour dormir dans le bruit ; la confusion de tes soirs
Dorlotée par les chants enfantins qui rétorquent
Qui suintent
O ami !!
Dans le désordre de ton chagrin et ton aspect séduisant !!
Qui-suis-je , et qui es-tu , ô ami
Dans le dissolu inappliqué des esprits vides
Et les hauts caprices
O ami
ô ami !!
Lorsqu’on récolte le pinard, ou vin tes des mots
De leurs racines et on s’apprête
A emprunter les pistes de l’univers en quiétude !!
En brisant les geôles de la flamme
En écrouant les chaînes dans leurs détentions!!
D’où vinrent, surgissent les lueurs de son absence
O ami !!
ô ami
Ce délire
Me vêts tel un pan
O ami !! ô ami !!
Et elle désire sans jouissance
Telle la terre, telle une broussaille,
Telle une déesse, pas comme les autres !




#256553 Auréole d’un regard

Posté par Ahmed Khettaoui - 13 mars 2014 - 07:28



Auréole d’un regard

Ahmed Khettaoui / Algérie

Auréole d’un regard À toi : ma muse .
Hommage à un regard somnolent
**** ***

Au –delà d’une auréole,
Un regard illumine son asile …
demande l’aumône au destin !!
Pour compiler les vœux d’un exil
Au tour de son festin
D’y purifier ses ablutions ..
Au bord de son chagrin .. !!
Pour s’y abriter au-delà de son désir !!
Au –delà de son sourire !!
Peu importe le chemin qui le mène a son plaisir .
quoique parfois contre son gré .
et parfois contre son aube !!
*** **** ****
En guettant le gémissement de tes soupirs
à bord d’un doux vent ,
à bord d’une somnolence ..
à bort d’une indulgence
à bord d’une patience …
à bord d’une endurance ..
Aux ailes de tes vœux,, à bord d’un mirage ..
Qui accable ton soupir :survolant .
à bord d’une accolade pure comme un ange
Qui’ s’épanouit délicieusement ..comme une rose
Comme des chérubins entre tes bras..
Ô notre muse .. Suinte nous en gouttelettes ..
Au long de ton sourire .
Octroie nous le chant d’un rossignol .
Qui fit l’ombre de ta colombe
Offre-nous la tresse d’une fillette
On t’offre notre amour dans un bol ..
Ô notre muse ..ô notre muse ..notre chère .
Offre- nous -ta tendresse dans une tasse .
On t’offre nos retrouvailles ..dans une braise ..
Donne nous ta promesse
Étouffée dans ton (( stress).
On te rend ta détresse
Qui dort dans tes rêves .
. Ô .notre muse .. ô notre muse exilée ...
. ô notre chère adorable déesse.
Exilée entre outrages et entraves.
On t’attend au berge d’une patience ..
Au lit d’une endurance ..
Au pied d’une sentence épilée .
Gratifiée par notre trêve
Qui dénoue cette sentence en vigueur
.ô déesse ,n’aie –pas peur .
..
Tu es bien assistée, côtoyée .
On t’invite à une valse
Au bord d’un p’tit fleuve .
Couronné d’un bosquet ..
..on t’invite à une messe .
On t’invite a honorer notre mosquée .
On t’invite à enchanter un « saint sacrifice »
A écouter une musique religieuse..
Sous la voûte d’une église .
Sous la voûte d’une clémence
Et maintenant que tu es libre ..
Répands ta candeur , ta gloire triomphé
Répands tes eaux Purifiées
Entre Frères :Musulmans et Chrétiens..
Sous la Voute de cette terre..
Qui est notre sphère ,et notre mère
Qui est, hélas , entassée de haines et rancunes




#254567 Les ailleurs d’un délire

Posté par Ahmed Khettaoui - 23 février 2014 - 06:06

Les ailleurs d’un délire

 

Ahmed Khettaoui

 

Pourquoi lorsque je déterre mes droits

Mon sort épluche la peau de ma voie !!

Pourquoi lorsque mes soupirs chantent à haute voix !!

ma détresse chipe ma foi ?

Lorsque je manque mon convoi

Ma caravane tient sa promesse

Et tourne autour de mes voies !!

Est-ce que c’est le désastre qui allaite ma sagesse ?

Ou c’est la déité qui caresse mes émois…

Et devient ma déesse ?

Quand je soupire dans le gouffre de mes malaises

Ma sphère aboie comme un chien !!!

Le destin transpire ses remords entre montagnes et falaises !!!

Et ma joie, danse à rebours des siens

Quand je fais mes reproches à mes maux

les cieux s’inclinent devant moi

mon ode taquine ses dictions et ses mots

mes rimes enlacent mes émois

Pourquoi lorsque j’entends le murmure de l’enfer

Ma quiétude agite le son du tonnerre

Quand Sisyphe se détache de sa pierre

Mon élégie injure mes prières

Est-ce que j’ai bridé le roucoulement des tourterelles ?

Ou bien j’ai enterré le contenu de mon recueil !!

Crucifié à bord de mon cercueil !!

Ou, en outrance, j’ai insulté mon rival et son orgueil ?!

Hélas, mes épopées suintent que des vers et des larmes

Substituent ma confusion, sa voûte satinée et ses buts

Tourmentent le sort mon âme

Hélas, me voilà : graduer, en vain, Goethe et sa lutte

ô, poète, hélas, ici-bas, la vertu a perdu ses redoutes !!!

Dans un monde plein de raillerie et de drames

Ô, poète, jette tes fleurs

ô, consœurs et confrères

Les murs ont des oreilles

ô consœurs, ô confrères

soyons vigilants

agités et parfois turbulents

L’ironie grimpe nos murailles

Tourmente ici-bas ici-nos valeurs

L’ironie rigide brûle tes lumières

Dévore ta sentence, dévaste ton talent.

 




#253941 Le désir du noir

Posté par Ahmed Khettaoui - 19 février 2014 - 05:16

Le désir du noir

Dédiée à tous les vieux photographes.
Du( noir et blanc) ( nostalgie)
****** *****
Suffoqué !!!
Dans un blouson
Ce maigre photographe
Emmanché
Dans des frusques
et un large pantalon
Abrité par un caleçon
Ce vieux photographe
Ce fameux photographe
Vêtu d’une redingote
Dans sa grotte (1)
En sa main un chiffon
Embué de sueur
Et des fois éméché !!!
dessine, ses clients
A l’aide d’un crayon
Ce Mec, attrayant
Ce petit photographe


Étouffé , dans le noir
Retissant, mais déguste
Son devoir
Son savoir
Là dedans
Dans sa grotte
Remue ses colorants
Dans le noir
Sa toile émouvante
Cache son cou
Ce vieux photographe

Ravissant , fredonnant
Quelques vers
Il murmure Aznavour
Et « ses vingt ans »( 2
Aux échos de sa p’tite
Chambre
Adore son métier
Parfois il s’énerve
Jusqu’au bout ..
Lorsqu’il s’agit
D’une erreur
Il lance des regards.
Assez fastidieux
Médisant,
Des fois devint fou
Lorsque ses clients
Lui firent des remarques
Très méchant, très clément.
Notre Cher photographe
Parfois gronde les gens !!
Favorise quelques -uns
déteste les enfants .
surtout , les fanfarons
qui farfouillent
ses cartons
*** ****
Quant au soir
il devint
notre père
au premier rang
de l’unique cinéma
on lui paye les anchois
à son choix
et une coupe de gruyère
pour fêter sa cuisine
chez monsieur Gabriel
l’épicier
de notre coin
le voilà notre père
Premier photographe
Du village ..
Hommage à cet artisan
A ce Savant
Qui a parsemé nos mariages

Par ses taches ..
Qui ont effleuré nos partages
Par son sourire .assez large
Salut ,maitre photographe !!
Je salue ton chapeau ..
Je salue ta vielle pipe .
Je salue ta passion
Et le désir de ton (noir)
Toujours en veston
Notre Agrégé du savoir .

Ahmed Khettaoui

1) Sa chambre noire
Note (2) chanson de Charles Aznavour




#253471 Aveu d’une enfance

Posté par Ahmed Khettaoui - 16 février 2014 - 02:55

Aveu d’une enfance

 

Ahmed Khettaoui / Algerie

 

Ces trois boules de neige

Ont du mal à nourrir

trois bouches affamées

de-ci de-là, ces trois boules de neige

sans éveiller les poules du fermier

sans faire du mal à oncle jardinier

nous jouâmes aux rosiers

là-haut, dans la forêt

dans des trous bien troués

près du puits, et de la fontaine

on faisait les rats et les fourmis

on faisait le chat et la souris

les filles à la corde

et nous à la ronde

autour de l’oncle jardinier

aux alentours de la fontaine

on formait deux douzaines

de soldats et de guerriers

Comment se fait-il, que les poules

Du jardinier sont-elles bien aisées

On disait..

On disait

Comment se fait-il que les rondes

Des guerriers, effrayent notre fontaine

Et que les poules du voisin se régalent

Et les nôtres mâchent les mouches

Et la paille ?

c’est comme ça, qu’on jouait

qu’on disait

qu’on disait

Que peu importe..

Soit un couffin de paix

Ou un sac de semoule

Soit un sac de farine.

Ou la tresse de Jacqueline.

Quand on voyait un soldat bien armé

On ne cessait de pleurnicher

On guettait le facteur

Qui nous amène des bons de tombola

On guettait le soldat en civil

Qui nous offre du chocolat

On applaudissait Charles De Gaulle

Et sa cinquième République

On jouait du hippique.

Jusqu’au point cardinal

Murmurant : Père Cardinal.

Sans se rendre compte de l’historique

Des Empires dépecés ou des Évêques

C’était notre innocence..

C’était notre enfance.

On jouait au jalon

Entre Chrétiens et musulmans

Dans un univers angélique

C’était notre planète enfantine

Sans haine ou rancunes.

On l’appelait : Général.. Général.

c’est comme ça qu’on jouait

on complémente : l’ange blanc

Charles De Gaulle, l’ange blanc

C’était la réalité enfantine

C’est comme ça qu’on raisonnait

aux alentours du bosquet.

C’est l’innocence enfantine

C’est l’aveu enfantin

Notre aisance faisait notre naissance

Faisait notre plaisance

Au fil du temps

On lisait les bouquins

On apprit que Jeanne d’Arc

La Pucelle d’Orléans

A été béatifiée à Rouen

A été jugée et brûlée

Au détriment de notre enfance

Telle quelle était imaginée

Dans nos p’tits cœurs

Qui reflétaient sur notre mémoire

Dans notre monde enfantin.

On jouait à la recherche de ses cendres !!!

On chantait Saint-Crépin et ses monts

Pour réchauffer notre repas

Au fil du temps nous découvrîmes

Que Marc Antoine (1) a supplié

notre reine Cléopâtre

On jouait « Roméo et Juliette »

comme ils étaient imaginés

Dans notre petite cervelle

Enveloppés de passe-montagnes

Juliette, coquette, couronnée d’un bonnet

Et Roméo en jaquette

Vêtus d’un « amour » éternel.

Dans un petit « janvier » grelottant.

leurs joues bien gelées

On trottait de-ci de-là

Garçons et fillettes

Entre rives, champs, et bosquets..

Sur notre large petit pont !!!

On réveilla oncle fermier

Et ses quelques « poulettes »

on s’y croyait au paradis.

On s’étendait près du lac.

on répétait que Jeanne d’Arc

était, lâchement, brûlée

au fil du temps on pleurait..

on pleurait

le monde accablé d’orphelins

de guerres et de miracles..

Sur la pente de neige, on jouait,

couronnés de passe-montagnes,

confession et absolution

sur nos p’tites joues

enjouées, bien rougies.

Dans nos pensées,

les boules de neige.

Voilà je vous livre mes secrets.

Bien sucrés :

L’aveu de mon enfance

tel qu’il est.

Et maintenant, il faut que je m’en aille

Il me reste qu’un souci :

Eteindre les larmes de Jeanne d’Arc..

Consoler Hugo, et ses misérables

Consoler son héros, Jean Valjean (2)

Et son parcours redoutable.

Rebrousser mon enfance

Et sa joie..

Qui en faisait, l’abri et le toit

Du monde amassé de tromperies

Il faut que je m’en aille.. purifier notre voie

Pleine de larmes et de failles

Il faut que je m’en aille.

Car le vent souffle à mes oreilles.

Il faut que je m’en aille..

Dorloter ma « Juliette ».

Qui m’attend à côté de la fontaine..

Il faut que je m’en aille.. il faut que je m’en aille.

Désolé, sans dire au revoir.

Car le vent souffle à mes oreilles.

Car le monde ruisselle son sang..

Et ses drames.

 

1) Marc Antoine (Voir Cléopâtre)

2) Jean Valjean/héros/ (les misérables) Victor Hugo

 




#253282 AU LENDEMAIN DE TES LARMES !

Posté par Ahmed Khettaoui - 15 février 2014 - 11:36

AU LENDEMAIN DE TES LARMES !!!

Ahmed Khettaoui/ Algerie


Je me porte acquéreur de tes larmes.
Je flotte comme un ange aux alentours de ton âme
Comme une brise.. comme un sourire
Entre allées de tes soupirs..
et parfum de ton charme ….
O , ma muse angélique,
Que l’émoi ait pitié de nos cœurs
Capturés par les cavaliers de tes yeux.
Au fil et au raid de mes larmes assez rares
dorlotées par tes labours ambitieux
Semés dans les vallées de nos rêves
Je me porte acquéreur à l'égard
De mon cœur, serviteur
Qui se porte volontaire
Pour chasser les mollusques et les gerbes
Et limaces qui menacent la senteur
Et les étangs de tes herbes..
**** *****
O, ma muse, lègue moi ta candeur .
je te confie ma douceur
crucifiée au fil de tes jours .
sous l’abri de tes ombres .
octroie moi ta splendeur assez sombre !!!!
je te cède les romances de tes rondes
Cernés aux long des falaises ..
oubliées aux fonds de tes malaises !!!
Frissonnants tous les soirs
Sollicitant la chaleur du manoir
Tapissé entre les forets de ton âme .
**** *****
Aux alentours de nos cieux étoilés
je méditais ces azurs ondulés...
Où voltigeaient nos moineaux consolés !!!
Au fil des semailles
Semées au lendemain de tes larmes
au long de mes larmes et mes peurs .
Abritées par ton désir




#253119 Sourire hors d'usage

Posté par Ahmed Khettaoui - 14 février 2014 - 06:49

Sourire hors d'usage

 

Ahmed Khettaoui / Algerie

 

bavarder comme un sourire ..

hors champs ..

hors d'usage .

 c'est comme un cambriolage ..

c'est un hors feuilllage .

entre l'âme et son passage ..

entre l'être et son voyage ..

entre l'abri et son patinage ..

donc , tout a revoir :

le bavard du sourire

et son patronage ..

 en ce monde afferent

en son voisinage :

médiocrité et bricolage ..

le sourire n'est guère un sillage

entre eau purifiée et son souage ..

en mer...et   en terre

le sourire est un ange

dans un ouvrage ..

dans un Verger en pèlerinage

dans un monde Saint et Sage ..




#253007 Je vends mon vent !...

Posté par Ahmed Khettaoui - 13 février 2014 - 04:22

Je vends mon vent !!...

 

Ahmed Khettaoui / Algérie.

 

Je vends mon vent à mes sorcières ..

Je le vends à mes cils et leurs frontières ..

A mes yeux et leurs lumières ..

Je dédie mes délires et leurs poussières

A mes soupirs et leurs devoirs …

A mon âme et ses falaises côtières .

A mon voyage et ses courtes chaumières …

Et je m’assois aux berges de ses barrières  .

Contemplant mes rives et leurs rivières ..

Amenant à ma dernière demeure ..

Répandant mes encens à ma manière ..

 Conduisant ma voile et sa galère..

Vers mon vent et sa ferveur .

Vers mon destin et ses valeurs ...

Las ,abattu, par mes rêves légendaires

Je retourne , insensé, sous mes décombres

En secouant mon âme et ses cendres ..

Au-delà de mes défis stationnaires .

 Car tout est lié aux encens de mes sorcières..

Pourquoi , donc proclamer , un enjeu supérieur   

Aux gouvernances de mes sorcières ..

Affiliées à cette  vie éphémère..

Bourrée d’ironie, pleine de guerres

C’est pour cela que  je vends mon vent légionnaire.

Hors de son camp et son gouverneur ..

A mes délires, à mes sorcières ..

Car tout est  rattaché à la loi des vipères ..

Implantées sous ailes de ces dernières.

Honnêtement, il  faut mieux céder nos territoires .

Au vilains ; passants  de cette terre..

Et se soumettre ..au lignage saumâtre.

Au déterminant de Mozart , Adonis(1) et Voltaire .. ..

Au déterminant  de leur loyauté et leurs Œuvres entières  ..

Hélas , hélas , ce monde est à l’envers ..

A quoi bon, restaurer les galeries du Louvre ..

Ou agiter les âmes des innocents en poudre ?!!.... 

Note /

1)Adonis : Grand poète ,  critique ;penseur Syrien ..