moT'juSte

Quel est ce temps où crient les saisons

Ce sont tant ces cris, tant ces séquelles,

Qui créent en l'esprit ce malaise

Mais l'aise laisse prise à créer

Le vent balbutie, non sans raison,

Nonçant la raison qui but, si belle,

L'amère liqueur guerrière, braise

Brisant derrière les coeurs, éphémère.

Le Perce-neige

Il est bien là,

Tranquille, aimable,

Fragile, enviable,

En tant que mât,

Il est bien sage,

Si belle image,

Un doux nuage,

Son propre usage,

Il est si vrai,

Près des cyprées,

Son beau pelage,

Sans un mirage,

Il, si léger,

Regarde, partage,

Il vit, se tait,

Le perce-neige,

Prône le silence,

Sur un silex,

Sent et allège,

Le pieux cortège,

De la passion,

La tentation,

Et le confond,

A sa Raison :

Il sait aimer

Restant posé,

Il sait vivre

Et me rend ivre,

Valsant du siège,

Routine de liège,

Ce perce-neige,

Dormant, m'assiège.

Le Personnage

Dans toute sa profonde utilité

Le rôle espionne la longue vérité

En s'inspirant de la réalité

Et lui apportant la diversité,

Sans aucune contrainte, chaque homme l'absorbe,

L'intègre à son quotidien, le rend fiable,

Le danger demeurant d'en faire une orbe,

Personnellement, mon rôle est Affable,

Mais dans la vie courante, l'acteur est seul,

Dans son imagination, parfois veule ;

Le protagoniste a toujours affaire,

Et pour ce, il pourchasse et désespère.

C'est alors qu'il se crée ses propres qualités

Fondées sur la valeur d'actions outrepassées

Scandées en son esprit étudiant les maints versets

Du chapitre de sa vie, en encre versée,

Du manuscrit écrit, de ces mains vers ses traits,

Aigri et criant, écrivant sous le ciel blanc,

Le personnage en arbore son vrai portrait,

Et, se surprend à griller sous les cris du vent,

Ces jeux viennent le limiter, en imitant,

L'acteur n'est plus à sa place, mais à celle d'un hôte ;

C'est en outre à la scelle d'un autre qu'il tend,

Larme à la main, sa personnalité, ses fautes.

Il est bien là,

Tranquille, aimable,

Fragile, enviable,

En tant que mât,

Il est bien sage,

Si belle image,

Un doux nuage,

Son propre usage,

Il est si vrai,

Près des cyprées,

Son beau pelage,

Sans un mirage,

Il, si léger,

Regarde, partage,

Il vit, se tait,

Le perce-neige,

Prône le silence,

Sur un silex,

Sent et allège,

Le pieux cortège,

De la passion,

La tentation,

Et le confond,

A sa Raison :

Il sait aimer

Restant posé,

Il sait vivre

Et me rend ivre,

Valsant du siège,

Routine de liège,

Ce perce-neige,

Dormant, m'assiège.

Dans toute sa profonde utilité

Le rôle espionne la longue vérité

En s'inspirant de la réalité

Et lui apportant la diversité,

Sans aucune contrainte, chaque homme l'absorbe,

L'intègre à son quotidien, le rend fiable,

Le danger demeurant d'en faire une orbe,

Personnellement, mon rôle est Affable,

Mais dans la vie courante, l'acteur est seul,

Dans son imagination, parfois veule ;

Le protagoniste a toujours affaire,

Et pour ce, il pourchasse et désespère.

C'est alors qu'il se crée ses propres qualités

Fondées sur la valeur d'actions outrepassées

Scandées en son esprit étudiant les maints versets

Du chapitre de sa vie, en encre versée,

Du manuscrit écrit, de ces mains vers ses traits,

Aigri et criant, écrivant sous le ciel blanc,

Le personnage en arbore son vrai portrait,

Et, se surprend à griller sous les cris du vent,

Ces jeux viennent le limiter, en imitant,

L'acteur n'est plus à sa place, mais à celle d'un hôte ;

C'est en outre à la scelle d'un autre qu'il tend,

Larme à la main, sa personnalité, ses fautes.