moumou

Le cerveau dit avec assurance et confiance au cœur 
Sincèrement tu es incertain et aventureux tu m’écœures

Ce dernier s’objecte. Je ne suis pas un cœur d’artichaut cerveau !!!
Je suis fragile, tendre, vulnérable, appréciable et je le vaux.

Le cerveau sous ses faux airs d’intelligent et vainqueur 
Pour le déstabiliser adore jouer avec lui le jeu de critiqueur

Mais le cœur ne se laisse pas faire et pour s’en sortir de cet écheveau
Lui répond c’est grâce à moi que certains êtres gardent encore un haut niveau

Le cerveau riposte tu n’es qu’un farceur et je connais tes passades par cœur 
Et si la raison l’emporte souvent sur tes indécisions c’est que tu es juste un rhétoriqueur

Et pour ces lavages subis aux plus démunis qui perdent pour ça la vie. Réagit le cœur. Dois-je te dire bravo ?
D’être le responsable que des frères du même sang deviennent les pires des rivaux 

Cœur on doit se réconcilier pour le bien de l’humanité on doit mettre de côté les rancœurs
Oui cerveau faisons la paix l’être humain est assez surmené de ce sort épuisant et traqueur

c'est léger et profond

Femme violée, tu n’es pas une coupable.

Femme harcelée, tu n’es pas responsable.

Femme abusée, c’est inadmissible et irrecevable.

N’es pas honte ma semblable, tu es inestimable.

Tu n’es pour rien, même si je sais que pour certaines c’est incurable.

Tu as malheureusement croisé sur ton chemin des diables.

Lève la tête t’es une femme forte et imbattable.

Regarde sans embarras  dans les yeux ces misérables.

Ils veulent te rabaisser mais résiste. Ton honneur est viable.

Ils  veulent  te dénigrer pour se montrer redoutables.

Mais en réalité se sont que des frustrés, des incestueux  et des minables.

Des lâches, des couards et d’autres sont des psychopathes palpables.

Des monstres ambulants, des détraqués et c’est  abominables.

Ils n’ont ni cœurs ni âmes, ni cerveaux rien que des exécrables.

Ils te craignent parce que tu les déstabilises avec ta force incomparable.

Il ne faut pas garder ça au fond de toi c’est intenable.

Tu dois en parler n’est pas honte c’est défendable.

Tu as besoin d’un soutien psychique et psychologique fiable.

Pour t’en sortir de ce tourbillon de cette tourmente invivable.

 Tu dois les dénoncer parce qu’ils se croient inattaquables.

Ils doivent comprendre qu’ils ne sont pas irrécusables.

Ils te touchent contre ton gré et ils se croient intouchables.

Détrompez-vous, la lutte ne fait que commencer bande de dédaignables.

La femme c’est la société,  si vous croyez souiller jute la femme vous êtes pitoyables.

Vous souillez toute une société et la sentence sera amère et imbuvable.

C’est vous qui serez humiliés, déshonorés et piétinés et ça c’est irréfutable.

Il n’aura plus de victimes si chacune de nous se montre incassable.

Tu peux éviter ça à d’autres  avec un ton témoignage c’est plaidable et jugeable.

Se sont des satyres et des sadiques et la femme est un être inviolable.

La femme va combattre pour sa dignité et celle de l’humanité,  elle sera toujours inépuisable.

Elle a les yeux en larme, devant la détresse
C’est une force, ce n’est pas une faiblesse 

Elle a les yeux plus grands que la panse 
Devant une enfance en pleine désespérance 

Elle ne peut pas fermer les yeux sur ses horreurs 
En voyant tous ces affamés de pouvoir et ces dévoreurs

Elle n’avait pas eu le choix d’avoir des yeux de taupe 
Mais son cœur a une vision qui dépasse un périscope

Elle ne se soucie jamais de son image aux yeux des gens 
Elle assume bien son point de vue différent et indulgent 

Elle a parfois des yeux de hibou devant certains événements 
Mais elle se ressaisit si vite pour continuer son chemin furtivement

Je prends à leurs santés un thé vert à la menthe 
Pour dénoncer leurs conduites inquiétantes

Je prends à leurs santés un thé vert à l’amande 
Pour pouvoir mieux digérer leurs amendes 

Je prends à leurs santés un thé vert aux pignons 
Pour tous ceux qui ils raflent comme pognons 

Je prends à leurs santés un thé vert aux pistaches
Pour mieux endurer les agissements de ses panaches 

Je prends à leurs santés un thé vert aux noisettes 
Pour dénoncer leurs luxuriance alors que d’autres sont dans la disette 

Mais le jour où je prends à leurs santés du thé noir 
Il faut qu’ils craignent d’être éteints comme une flamme par un éteignoir

Elle est graine de semence 
Elle est graine de bon sens
Oh yéeeee 
Elle est graine de fantaisie 
Elle est graine de follie 
Oh ouiii
Elle a un grain de beauté 
Elle a un grain de peau fruité 
Oh yéeeeeee
Elle n’a pas du grain à moudre 
Elle veille au grain par peur de la foudre 
Oh ouiiii
Elle donne des graines aux crécelles 
Elle le fait sans mettre son grain de sel 
Oh yéeee

Moi j'aime bien ...

Reconquérir  son humanité  c’est dormir une fois dans sa vie  une nuit en ayant faim

Reconquérir  son humanité  c’est supporter une fois dans sa vie le gargouillement de ses intestins

Regagner  son humanité  c’est se contenter une fois dans sa vie juste d’un peu de pain

Regagner  son humanité  c’est de marcher une fois dans sa vie pieds nus sans chaussures ni escarpins

Illuminer  son humanité  c’est étudier une fois dans sa vie  sous la lumière d’une bougie et rester serein

Illuminer  son humanité  c’est être fort  une fois dans sa vie même sans parents, ni famille et ni parrains

Retrouver  son humanité  c’est avoir une fois dans sa vie vécu un moment de son enfance  abandonné dans un coin  

Retrouver  son humanité  c’est être privé une fois dans sa vie de ses droits à la santé, à l’éducation, à la vie et être largué  dans un recoin

Récupérer  son humanité  c’est pleurer une fois dans sa vie de tristesse, de détresse et de chagrin  

Récupérer  son humanité  c’est être une fois dans sa vie privée d’un toit et errer comme un pérégrin

Reprendre  son humanité  c’est être touché une fois dans sa vie dans son propre orgueil mais ne pas devenir pantin

Reprendre  son humanité  c’est être harcelé une fois dans sa vie dans son âme et corps par des crétins

Valoriser  son humanité  c’est être privé une fois dans sa vie du moindre confort même de se sentir propre après un bain

Valoriser  son humanité  c’est manquer une fois dans sa vie de tout mais résister  et ne pas faire le lambin

Estimer  son humanité  c’est se mettre une fois dans sa vie dans la peau d’une maman qui par pauvreté n’a plus de lait dans son sein

Estimer son humanité  c’est de ne pas avoir le temps une fois dans sa vie d’avoir des idées malsaines parce que par lassitude tu as juste besoin d’un coussin

Vénérer  son humanité  c’est se sentir seul une fois dans sa vie sans que personne ne se rende compte et qu’aucun ne te tende la main

Vénérer   son humanité  c’est vivre sa journée une seul fois dans sa vie sans penser ni songer au lendemain

Embrasser l’Humanité : C’est que après  tous ceux que tu as subit,  tu n’insultes et tu ne manques  de respect à personne et que tu ne songes jamais à te venger en devenant un vagabond ni assassin…

Etant petits, nous prenions nos vêtements pour des mouchoirs

Nous adorions faire les espiègles et les mouchards

Nous  faisions les courageux mais jamais les pétochards

 Des braves, des héros aux yeux de nos mamans et non des trouillards

Nous avions mal et nous ne pleurions pas, pour ne pas passer pour des pleurnichards

Mais en réalité, nous avions un cœur tout petit qui ne peut être jamais vachard

Les fillettes rêvaient d’un prince habillé en blanc sur un cheval  pinchard

Et les garçonnets  jouaient et se battaient farouchement avec des chars

Qu’est que nous étions têtus, obstinés, tenaces et si cabochards

Nous rêvions dans le temps de garder en nous cet esprit gaillard

Et même maintenant nous voulions tellement garder tout ça dans l’art

La politique ce n’est pas vraiment ma tasse de thé

Je préfère retourner à la préférée de mes avidités

Le monde magique des fées  loin des austérités

C’est des sujets si gais et pleins de bénignités

En réalité je n’ai pas le cœur pour ces complexités

Comme si les gens n’ont pas assez de calamités

Y a des personnes qui sont mieux placées pour protester

Peut être que je ne suis pas assez culottée ?

Peut être ai-je  peur de faire face à la culpabilité ?

Ou en abordant de telles causes je risque ma crédibilité ?

Parce que sincèrement personne ne détient la vérité

On a les idées éparpillées et on tombe souvent dans la discontinuité

Je me vois mieux dans la douceur des mots c’est mon arme bien affûtée

Et j’espère de tout cœur qu’un jour y aura dans ce pays que des festivités

Et que la femme ne perdra rien de son intelligence, sa dignité et sa féminité

Je retourne vers mon monde qui parait pour certain si limité

Mais c’est avec l’art, l’amour, la gentillesse qu’on gagne en prospérité

J’ai envie de chocolat

Tralala Tralala

Même pas besoin d’un plat

Youp lala Youp lala

Dans ma bouche en éclat

Oh la la oh la la

Un craquement tel qu’un verglas

Flafla Flafla

C’est bruyant comme un Bamboula

Raplapla Raplapla

Mieux  si je le gagne dans un tombola

Lala lala

Ou dans un grand gala

Qu’est ce qu’un  citadin  exemplaire  en fait ?

Il se réveille le matin, il prend son café

Accompagné d’un soupçon de lait le tout mal chauffé

Même pas un bout de pain,  loin d’un riche buffet

Il traîne et il a du mal à ranger son lit défait

Il n’a même pas envie, mais il doit se coiffer

Il se regarde dans le miroir et il se sent insatisfait

Il  prend un moyen de transport, il arrive à son travail ébouriffé

Se rendre à son bureau chaque jour est loin d’être un compte de fée

Le patron avec son air autoritaire, grognon et  jamais satisfait

Et lui doit rester sur sa chaise comme s’il était agrafé

Des collègues avec un sourire mesquin le comble des méfaits

Il est là, à supporter leurs rumeurs et leurs médisances,   il est comme autodafé

Combien va-t- il supporter cette ambiance, il se sent étouffé

Il désire  crier et  mettre la pagaille mais à peur d’être pris sur le fait

Il aimerait être libéré, il a besoin de respirer l’air frais même une petite bouffée

D’être lui, d’être soi-même sans être jugé d’être cet être imparfait

De courir comme un fou furieux dans un désert mal attifé  

Il a envie de laisser libre cours à son imagination et de gaffer

Il désire  faire le gamin, le môme,  parce que de liberté il est assoiffé

Il rêve de  faire des bêtises, des conneries ah que du bienfait

Mais en réalité parfois il faut s’incliner devant des faits

Il n’est qu’un Citadin irréprochable et il ne peut être contrefait

J'aime bien on se sent ailleurs ...Dans l'histoire ...

J'essaye ...

Je me demande, est- ce que à mon âge ?

J’ai encore le droit de faire des badinages.

Sans être jugée, ni risquer un culbutage

Tout en restant libre et non dans une cage

Parce que j’ai l’impression qu’on est en plein domptage

Dans un monde qui approuve le clonage

Qui ne recule  devant rien même devant le fait de faire usage de tamisage

Parce qu’il a peur des dérapages et des rages

Mais sincèrement je ne suis pas trop grimage

Je veux être moi –même et assumer ce décalage

Assumer le fait que je suis différente et sauvage

Sans manquer de respect ni enter des accrochages

Et éviter le plus possible des fades verbiages

Inutiles de perdre son temps et rester là comme une image

Il faut plus parce que sinon ça sera un vrai loupage

La vie mérite mieux que ça, c’est une vraie louange

Et moi je crois fort mais très fort aux anges