Comprenez
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Comprenez : J'étais prête,
Toute la vérité cognait dans ma poitrine
La ville dormait dans ma tête
On ne trouverait pas de preuves assassines
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L'amitié, dites-vous ?
Oh ce n'est pas ici, monsieur, c'est une erreur.
On ne l'a jamais vue dans ce quartier d'ailleurs
– Et puis qu'en ferions-nous ?
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Non ce n'est pas pour rien
Si j'ai peur chaque soir d'un coup de téléphone
Et que chaque matin il n'y ait plus personne.
Aux larmes leur chemin.
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De la rigueur à la rigidité
Ce qui crée du lien c'est le don, c'est l'écoute.
De surdité jamais ne soit absoute
Une possible autorité.
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Les tiroirs, les miroirs...
Le nouveau-né sommeille
Dans les bras de l'amour ; l'enfant s'est endormi.
Il est tard, il est noir.
Au pays des merveilles
L'espoir est infini
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La prière est le luxe des miséreux
Leur posture habituelle est la mendicité.
J'aurais voulu pleurer
Quand tes petites mains inventaient des jouets
.
Des trésors, dés bijoux merveilleux
Dans un enfer discret.
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Il se passe
Quelque chose
Au moment où Mozart
Vient dans la nuit morose
Et qu'il efface
L'ancienne trace
À mon miroir.
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L'hiver entre automne et printemps
Blanchit les mauvais sentiments.
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Treize desserts – ISBN 9782919390199 – DLE 2014
M.KISSINE
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Comprenez
02 novembre 2025 - 01:47
Mes pays lointains
25 octobre 2025 - 08:47
Mes pays lointains
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J’ai vu pire, ô combien ; tout va mieux maintenant.
J’ai trié sans merci les riens et les ennuis.
Jamais la nostalgie ne m’a paralysée :
J’en connais le mensonge et m’en suis protégée.
L’enfant vit au présent. J’ai quitté cet état
De mes pays lointains et ne m’en languis pas.
Comment vivre debout en quittant ses racines ?
Doucement, avancer vers sa vie clandestine,
Écoutant le désir qui se place à l’avant,
Tel est le juste prix du bonheur survenant.
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Parnasse des Longines, vol 3 ©M.KISSINE
Espérons
18 octobre 2025 - 08:42
Espérons
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Toute ma vie, apprentie,
Au dernier jour où les adieux
Gravent un nom pour l'infini,
La nuit revient, ferme les yeux.
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Vous supposez ce que j'appris
Du temps qui passe, et saluez
Avec respect, avec mépris,
La poussière née de la vie.
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Le souvenir de nos amours
A le parfum des immortelles,
Âpre et sucré, dont le velours
Fait étoile dans votre ciel.
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Si vous pleurez, ce jour de deuil
Verra s'éteindre une lueur
Au firmament, quand le linceul
Scellera le corps de blancheur.
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Soyez heureux, obstinément,
Il n'y a pas d'autre moyen
De vivre chaque jour l'instant
Où demain, possible, revient.
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Comme tous ceux qui sont partis,
Comme tous ceux qui sont à naître,
Je suis ailleurs, je suis ici,
À la croisée de vos fenêtres.
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De l'orient, le jour qui vient,
Qu'il pleuve un peu, qu'il fasse beau,
Avec douceur, prend notre main,
Guide nos pas vers le plus haut.
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Le grand soleil, à midi plein,
Chasse l'ombre pour un moment,
Et seul le plomb, au fil de lin,
Sait le poids du consentement.
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Le temps passe qui fait s'ouvrir
D'autres chemins à nos déserts.
La route est longue à l'avenir,
Prenez le temps de le parfaire.
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Les rayons chauds de l'amitié
Au soir venu, ont la douceur
Véritable de ce baiser
Que le ciel donne à chaque fleur.
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Peu importe le jour et l'heure
Où la nuit vient nous reposer.
Le goût de vivre, au vrai du cœur,
Peut bien avoir quelques ratés,
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Cris de révolte ou cris de peur,
Demain est là, prêt à renaître,
Accueillons-le avec bonheur
Il est riche de nos peut-être.
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Rien n'est acquis, que l'espérance.
Au surhumain, nul n'est tenu.
Il faut, ce jour, que soit intense
Et vrai l'amour de l'inconnu.
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La porte est basse - ISBN 9782919390151–DLE 2014-1632
Ne prenez pas la peine
02 octobre 2025 - 02:58
Ne prenez pas la peine
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Oubliez ce tracas, mes amis, de conter
Le mal que vous pensez des gens : C'est inutile
Et nous fera souffrir. Soulagez votre bile
Autrement, loin d'ici. Les puits seront comblés.
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Laissez-moi deviner, modestement, douter
Du peu que je connais, dans cette double file,
Infinie de poncifs. La critique facile,
Aux tons de l'arc-en-ciel, oppose le bûcher.
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Pour soigner votre cœur, usez votre énergie
Dans l'admiration, craignez l'analogie
Trompeuse, quelquefois, dans ses rires sournois.
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Auprès des curieux, ne prenez pas la peine,
En trois mots, de vanter les motifs de la haine :
On connaît les vautours derrière leurs pavois.
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Lignes brisées – ISBN 9782919390175–DLE 2015
Épitaphe
21 septembre 2025 - 09:00
Épitaphe dans le sable
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Je ne joue plus à la poupée
Ni au docteur, maître averti
De nos humeurs, qui me comprit.
Cette porte est bien refermée.
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De grandir je fus si pressée
Que je laissai venir l'oubli
De la candeur, cet infini
Qui sauve l'âme libérée.
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Qu'importe ce voile au miroir.
S'il cache un peu de désespoir,
J'écrirai des mots sur la dune
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Avant l'ouragan présumé
Dont parle ce vieil étranger
Dans le dernier croissant de lune.
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ISBN 9782919390144 - MMXII




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