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M. de Saint-Michel

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Publications sur Toute La Poésie

Haïku pour la fête des mères

25 mai 2025 - 11:58

  À ma mère morte

le parfum de mille roses

  l’azur sans nuage

À chacun

03 mai 2025 - 08:48

Qui es-tu

Entre tes mains les étoiles glissent disparaissent 

à l’unisson de ta moindre vertu

Les heures ne tiennent leurs promesses 

 

Voici l’hiver

murmures-tu au milieu des sables

Grises les neiges roulent sur ta chair

Oh que de songes lamentables 

 

Et cette faulx

qui bientôt ensanglantera ton bonheur frêle 

Oui ce chemin vers l’échafaud 

où la nuit à ton âme se mêle

 

D’espoir vain

en illusion tu sais le poids de l’absence

avec tant d’ombres couchées dans le ravin 

tant de sanglots pris dans le silence 

 

Nu venu

Nu au fond des nuits-poussières 

Resteras-tu à tes yeux cet inconnu

avant que le plomb de l’oubli ne ferme tes paupières 

 

 

L’ado

02 avril 2025 - 09:13

Plastiques et journaux Cocaïne et gravats

L’ado marche rageur et regarde Rigole

Il crache Et son crachat se perd dans la rigole

Il fait un doigt d’honneur aux dévots Aux divas

 

Zone de merde pense-t-il Pourquoi y vivre

A-t-il jamais vu la beauté Ouvert un livre

 

Anonyme parmi tant d’anonymes C’est

bien le désert ici Seul baiser l’en délivre 

 

Et encore Un instant roulant dans le passé

Quant au futur ça n’est qu’un mot Tout dégringole 

Que vaut l’amour-kleenex Autant qu’une cagole 

Ce siècle rugit-il est bon à fracasser

L’ado

02 avril 2025 - 09:12

Erreur…

En ces temps

01 mars 2025 - 09:55

Quand meurent les lions restent les chacals

restent les hyènes Les étoiles s’éclipsent 

et les ténèbres recouvrent tous les cœurs 

Que faire alors sur les chemins qui se perdent 

 

Entre les quatre horizons semble stagner

un interminable automne où chaque vie

s’enlise Dans le ciel volent seulement 

des légions d’angoisses aux ailes de cendre

 

Le brouhaha des pensées va polluant

le front et les yeux de l’enfance avortée

Les statues que lapide un siècle de fer

crient vengeance Et l’amour se vêt de silence

 

Dans les cités quelquefois pleut un sang noir

Des roses soudain y poussent dont l’arôme 

enivre les dévots du progrès L’esprit

s’égare dans le dédale de l’absence

 

Aux forêts qui brûlèrent a succédé 

le désert Mais un désert veuf de poète 

De prophète Faut-il dès lors n’espérer plus

qu’une armée d’archanges déchirant le monde