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ankluv

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Publications sur Toute La Poésie

Rupture

09 avril 2014 - 09:48

Rupture

 

Un jour les enfants rentreront dans leurs abris de sable

Et les hommes ne chanteront plus jamais

Il y aura des remords et des crises de larmes

Et dans le fond des bayous le serpent sifflera

Il y aura mon cœur dénué de tout

Et puis le frêle bagage d’un temps déterminé

Dont il ne restera que la  faible réminiscence

Un parfum évanescent

Une infime touche de rosée fluorescente

Sur la fragilité de mon amour

De nos amours

Comme une voile léger

Une citadelle de satin

Un bastion si précaire

Contre la brutalité carcérale du destin

Vie(s)

11 mars 2014 - 05:55

Vie(s)

 

Des yeux limpides

L’amour candide

La peine aride

L’humour morbide

Les rides

Le vide

 

L’horreur du vide

 

Des yeux limpides ?

Equinoxe

08 mars 2014 - 06:48

Equinoxe

 

 

La nuit froisse en passant  les ailes du grand cygne

Une brume plus douce allume au creux des airs

Le ciel  comme un reflet fluorescent des eaux

Le timbre saccadé d’un oiseau solitaire

Effleure quelque part le silence de l’ombre

Son rythme syncopé balafrant les ténèbres

 

C’est un soir de promesse

Imperceptible soir

 

Le printemps qui s’allume au creux des herbes lisses

Fleurira pour demain le tapis de l’ennui

Et la nuit traîne ainsi sur le passé  du monde

Ressemant le désir au terreau de nos vies

Reste avec moi mon cœur dans le noir qui t’inonde

Apprends l’humilité musique de nos âmes

 

Le Dormeur qui s’éveille

Réinvente le jour

En passant

26 février 2014 - 07:07

En passant

 

 

Le fil blanc

Du cadran

Qui retend

En passant

L’arc brisé

D’un été

Ephémère

Aux vapeurs

Délétères

 

Quand les heures

Qui s’égrènent

Dans ma peine

Me retiennent

De sombrer

Dans la haine

Condamnée

A jamais

D’a-temporalité

 

Un délit

Inédit

Qui médit

Des dénis

De ma vie

Pour calmer

Apaiser

Mes regrets

Déphasés

 

Le fil des heures

Au son moqueur

Bat doucement

A contretemps

Du cœur d’enfant

Qui se répand

Qui se repent

En attendant

La nuit des temps

 

 

Nouvelle Babel

18 février 2014 - 12:27

Nouvelle Babel

 

Des sommets hérissés d’épées

Creusant perçant griffant le ciel

Tendant leur offrande fruitée

Vers quelle absurde destinée

Des vitraux fracturant le spectre des couleurs

Des angles éclatés en vol d’oiseaux blessés

Des rochers déformés plongeant comme des serres

Leur ébauche érodée jusqu’au creux des enfers

Les arcs s’envolant sauvages indomptés

Surgissant de la nuit comme l’arbre de vie

Vers quelque idée absconse existentielle

Un rayonnement exponentiel

D’arches branches d’étoiles fleurs

De corps tordus sous la souffrance

Ou tendus vers l’éternité

Les épaules voutées de Pierre

Enraciné dans l’absolu

Les espoirs délirants de l’homme

Eclaboussant  la voie lactée

Jaillis de l’émouvante

L’aveuglante clarté

De la foi

De l’humanité