J'aime les" élégantes douleurs"et" les ongles en sanglots", c'est beau comme du Picasso.
- Julien Hoquet aime ceci
Posté par ankluv
- 09 avril 2014 - 10:17
J'aime les" élégantes douleurs"et" les ongles en sanglots", c'est beau comme du Picasso.
Posté par ankluv
- 09 avril 2014 - 09:48
Rupture
Un jour les enfants rentreront dans leurs abris de sable
Et les hommes ne chanteront plus jamais
Il y aura des remords et des crises de larmes
Et dans le fond des bayous le serpent sifflera
Il y aura mon cœur dénué de tout
Et puis le frêle bagage d’un temps déterminé
Dont il ne restera que la faible réminiscence
Un parfum évanescent
Une infime touche de rosée fluorescente
Sur la fragilité de mon amour
De nos amours
Comme une voile léger
Une citadelle de satin
Un bastion si précaire
Contre la brutalité carcérale du destin
Posté par ankluv
- 11 mars 2014 - 05:55
Vie(s)
Des yeux limpides
L’amour candide
La peine aride
L’humour morbide
Les rides
Le vide
L’horreur du vide
Des yeux limpides ?
Posté par ankluv
- 08 mars 2014 - 06:48
Equinoxe
La nuit froisse en passant les ailes du grand cygne
Une brume plus douce allume au creux des airs
Le ciel comme un reflet fluorescent des eaux
Le timbre saccadé d’un oiseau solitaire
Effleure quelque part le silence de l’ombre
Son rythme syncopé balafrant les ténèbres
C’est un soir de promesse
Imperceptible soir
Le printemps qui s’allume au creux des herbes lisses
Fleurira pour demain le tapis de l’ennui
Et la nuit traîne ainsi sur le passé du monde
Ressemant le désir au terreau de nos vies
Reste avec moi mon cœur dans le noir qui t’inonde
Apprends l’humilité musique de nos âmes
Le Dormeur qui s’éveille
Réinvente le jour
Posté par ankluv
- 07 mars 2014 - 06:01
La poésie, c'est aussi une affaire d'émotion. On peut ressentir, et même ressentir violemment, sans pour autant tout comprendre. N'avez-vous jamais ressenti d'émotion devant un tableau non figuratif? Ce qui me gène, personnellement, c'est plutôt ceux qui veulent tout expliquer. Parfois, il n'y a simplement pas d'explication. Parfois, il vaut mieux ne pas la connaître...
Posté par ankluv
- 27 février 2014 - 12:16
Posté par ankluv
- 26 février 2014 - 07:07
En passant
Le fil blanc
Du cadran
Qui retend
En passant
L’arc brisé
D’un été
Ephémère
Aux vapeurs
Délétères
Quand les heures
Qui s’égrènent
Dans ma peine
Me retiennent
De sombrer
Dans la haine
Condamnée
A jamais
D’a-temporalité
Un délit
Inédit
Qui médit
Des dénis
De ma vie
Pour calmer
Apaiser
Mes regrets
Déphasés
Le fil des heures
Au son moqueur
Bat doucement
A contretemps
Du cœur d’enfant
Qui se répand
Qui se repent
En attendant
La nuit des temps
Posté par ankluv
- 20 février 2014 - 07:48
Y a pas de croisade. Pour moi en tous cas. J'essayais juste d'exprimer l'émotion que je ressens devant cette église. Sagrada familia, vous savez? C'est...................... je sais pas exprimer........................ grandiose, peut-être?
Allez voir, si vous ne connaissez pas.
http://fr.wikipedia....agrada_FamÃlia
Posté par ankluv
- 18 février 2014 - 12:27
Nouvelle Babel
Des sommets hérissés d’épées
Creusant perçant griffant le ciel
Tendant leur offrande fruitée
Vers quelle absurde destinée
Des vitraux fracturant le spectre des couleurs
Des angles éclatés en vol d’oiseaux blessés
Des rochers déformés plongeant comme des serres
Leur ébauche érodée jusqu’au creux des enfers
Les arcs s’envolant sauvages indomptés
Surgissant de la nuit comme l’arbre de vie
Vers quelque idée absconse existentielle
Un rayonnement exponentiel
D’arches branches d’étoiles fleurs
De corps tordus sous la souffrance
Ou tendus vers l’éternité
Les épaules voutées de Pierre
Enraciné dans l’absolu
Les espoirs délirants de l’homme
Eclaboussant la voie lactée
Jaillis de l’émouvante
L’aveuglante clarté
De la foi
De l’humanité
Posté par ankluv
- 14 février 2014 - 05:16
Aube d’hiver
Tout doucement pareil à ce temps qui s’écoule
Toujours pareil toujours semblable au lendemain
J’ai mis un pied puis deux sur la toile du rêve
Un son pur de cristal et de roche fêlée
A percé les tympans de l’hiver qui s’éveille
Pareil au cri des cœurs que les hommes révèlent
Quand ils ont trop souffert pour croire aux lendemains
Toujours pareil et semblable à lui-même
Le temps qui ruisselait au mur de mon chagrin
Givre aux ailes des fleurs les larmes du matin
Posté par ankluv
- 14 février 2014 - 05:15
Aube d’hiver
Tout doucement pareil à ce temps qui s’écoule
Toujours pareil toujours semblable au lendemain
J’ai mis un pied puis deux sur la toile du rêve
Un son pur de cristal et de roche fêlée
A percé les tympans de l’hiver qui s’éveille
Pareil au cri des cœurs que les hommes révèlent
Quand ils ont trop souffert pour croire aux lendemains
Toujours pareil et semblable à lui-même
Le temps qui ruisselait au mur de mon chagrin
Givre aux ailes des fleurs les larmes du matin
Posté par ankluv
- 11 février 2014 - 01:18
Brisures
Flot ininterrompu de ramage blessé
Vagues porteurs d’encens courtisans du passé
Vos râles de méfiance ont des senteurs d’égout
De grisaille et de sang de tristesse surtout
Partez vomir au loin votre sombre refrain
Alentour des sentiers l’espoir est incertain
Et si vos mots d’airain aux souffles délétères
Peuvent se libérer de ces pauvres chimères
Donnez-nous l’harmonie la genèse des mondes
Faites battre nos cœurs au rythme de ces ondes
De ces parfums de ces écloses retrouvailles
Une illusion d’amour un jour de funérailles
Faites comme un écho que le temps chante et dance
Qu’il ramène avec lui l’extase et la romance
La mémoire fuyant la vague qui la suit
Rêves—flèches d’or pur qui sillonnent la nuit
Faites luire un regard sur la main qui se tend
Naître des fleurs d’azur au milieu de l’encens
Faites partir l’enfant et demeurer la mère
Faites s’épanouir l’Homme et prospérer la Terre
Rappelez-vous que nous construisons l’avenir
Avec nos souvenirs d’un monde en devenir
Reprenez-lui le pur et le dense et le beau
Oubliez la laideur qui gît au fond de l’eau
Posté par ankluv
- 07 février 2014 - 06:31
Différence
Tu voudrais que je sois couverte de tes chaînes
Balayant le passé pour vivre ton présent
Mais dans mon cœur meurtri saigné aux quatre veines
Bat mon sang
Tu ne comprends donc pas ? Mes racines, c’est moi
Elles gardent mon âme et me donnent ma foi
Elles font de mon corps ce lieu de forteresse
Qui te blesse
Mais tu n’écoutes pas ma voix qui balbutie
Tremblante d’un espoir qui vers toi s’épanouit
Pour te trouver noyé sous le poids de chimères
Ephémères
Je reviendrai peut-être un jour d’ombre et de pluie
Surgirai du brouillard comme un passé maudit
Et je t’étranglerai avec mes mains de haine
Pour ta peine