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plagedevie

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Publications sur Toute La Poésie

De ta main à la mienne

25 avril 2014 - 04:37

De ta main à la mienne

 

Deux mains qui font dix doigts

Dix doigts qui font leur cinéma

Petit hommage à la comédie de gestes ….

 

Au commencement il y a le pouce…

Notre premier allié quand le cordon est coupé

Comme un rempart, comme une protection

Le premier des cinq que l’on porte à sa bouche

Signe de quiétude et d’innocence…

Avant que tétine ne tente sa chance…

 

Un peu plus tard pouce se lèvera pour approuver

Et se baissera pour réprouver

Se relèvera pour auto-stopper  ou pour l’ascenseur appeler

En résumé un doigt sympa….on a toujours besoin du petit coup…de pouce

 

Passons à Monsieur l’index…

Et revenons à l’enfance…

Le doigt de la connaissance

Levez le doigt pour répondre !….lequel ? Bien sûr….celui-là !

C’est aussi l’inquisiteur…celui qui désigne et qui montre…

Celui qui rend dingue quand on le tourne collé sur sa tempe

L’effaceur furtif de la larme naissante avant qu’elle ne fuit sur la joue…

Et puis le spéléologue des cavités nasales…roohhh

Jette-moi la pierre si ta narine n’a jamais vu ton index !

C’est aussi le sauveteur des lecteurs aux pages qui collent…

Un petit tour sur la langue règlera le problème…

 

 

L’aîné de la troupe maintenant…l’émancipé…le fier, le majeur…

Le révolté de la famille, celui qui outrage, la tête levée vers le ciel

pendant que ses frères se cachent pour ne pas voir…

Ne te lève pas si haut toi l’effronté…la colère et l’insulte ne sont jamais bonnes conseillères

Je t’offre un plus beau rôle si tu veux…, celui du chapardeur de confiture ou de nutella…

Tu es grand, tu es long…tu te chargeras de cette œuvre à merveille dans les pots de grand-maman…

Et tant pis si on te prend sur le vif, ça ne restera pas une faute….majeure…

 

A ton tour annulaire…

Petit prince de l’anneau…

Réceptionnaire de sentiments amoureux,

Symbole du consentement

Je t’aime beaucoup toi…pour ce que tu représentes de valeur…

Et quand bien même tu  restes vierge de tous ces ors, diamants ou argents,

L’amour réel n’a rien d’une pacotille, c’est en lui-même une pierre précieuse…

 

Auriculaire…

Petit dernier, tu regardes tes frères d’un air un peu complexé…

Mais…Dis moi ?

Tu la trouves comment mon oreille ?

Elle me gratouille ? Elle me chatouille ?

Je sais, tu n’en n’as pas grand-chose à ….cirer…

Malgré tout, Je t’appelle à l’aide, tu es toujours là…

Ami précieux d’une oreille dérangée…Merci pour ça…

 

Et mes doigts se sont réunis…

A l’aube d’une belle histoire ma main a cherché la tienne pour me rassurer…

Mes doigts et les tiens se sont entremêlés en silence…ils se sont apprivoisés,

 Pour ensuite à nouveau se rechercher

Puis ta main a quitté la mienne…

Elle s’est agitée sur un quai de gare pour un dernier au revoir

D’un revers de main une page s’est tournée…

L’adieu de lendemains pour deux mains…

Un pied de nez du destin…

 

Souriez…baladez votre insouciance mains dans vos poches

Tendez la main quand vous le pouvez

Prenez la vie à plein bras, elle en vaut la peine

Et ce même si elle joue parfois le jeu cruel de main de fer sous gant de velours…

 

Merci la vie….

Je t’applaudis…dès aujourd’hui….des deux mains…


 

Solitude

05 octobre 2013 - 12:41

Solitude

 

Assis je ne sais où, au milieu de l’hiver

Echarpe sur le cou, et cœur sous pull-over

Les oiseaux se sont tus, amoureux du printemps

Leurs chants se sont perdus sous la brume et le vent.

 

Mon esprit refroidi par ce blanc paysage

Ne sait plus où poser son douloureux bagage

Valises remplies de peine et gorgées de douleurs

Toutes mes pensées se trainent, sous ce ciel de pâleur

 

La brise se fait dure, l’eau du ciel est glaciale

Je contemple ce mur qui cache les étoiles

Cette chape de plomb qui recouvre mon être

Et ce noir horizon qui embue mes fenêtres   

 

Elle est là elle me guette, elle sait où me trouver

Elle entre dans ma tête pour ne plus en bouger

Métamorphose mon âme en d’étranges saveurs

Et consume de ses flammes le parfum du bonheur

 

Sentiment familier qui s’insinue souvent

Eternel invité de mes sombres tourments

Comme si mélancolie était une saison

Et que son long voile gris flottait sur mon balcon

 

Au loin la ville s’agite dans une nuée bleue

Ces gens courant si vite sont ils vraiment heureux ?

Aux vitrines de lumières les enfants sont penchés

C’est Noël sur la terre et le jour s’est couché

 

Je me sens seul ce soir, loin de tout, loin de toi

Et ma vie dérisoire défile sous mes doigts

Sur cet album photo emporté dans mon coeur

Je griffonne quelques mots quelques traces de chaleurs

 

Je revois mes amis un à un envolés

Je me souviens aussi des bonheurs oubliés

Des parfums, des visages qui ne reviendront pas

Mon esprit dans sa cage s’empoisonne tout bas

 

Les larmes m’envahissent et la peine me submerge

Je nage, et puis je glisse, m’éloignant de la berge

De ces côtes tranquilles j’oublie tous les contours

Pour partir sur mes îles et retrouver le jour

 

Je me suis endormi sur ce soir de décembre

Cette neige fut mon lit, ce décor fut ma chambre

Quand au petit matin je me suis réveillé

Un écureuil malin me chatouillait le nez

 

Un nouveau jour naissant, une nouvelle aventure

Oublier les tourments et sourire au futur

Ranger les souvenirs dans la boite à bonheur

Ecraser un soupir sentir battre son cœur

 

S’éblouir à  nouveau des belles choses de la vie

Se dire Dieu que c’est  beau rien n’est jamais fini

Et puis penser à toi, toi qui me fais confiance

Et qui me fait parfois sortir de mes silences.

 

Je te dédie ces mots, garde les près de toi

Témoignage précieux de ma tendresse pour toi

Laisse les s’envoler si ils doivent s’enfuir

Mais garde à tout jamais de moi le souvenir

 

 

A tous les gens que j’aime, que j’ai aimé, qui m’ont un jour ou l’autre laissé un témoignage d’affection sincère tout au long de ma route. Ils ne sont pas si nombreux, ils n’en sont de ce fait que plus précieux….

Virtu'ailes

11 juillet 2013 - 08:42

Un écran, quelques touches,  en nos logis douillets

Voyageurs immobiles, de cette toile enveloppés

Quelques instants passés,  par ces lignes absorbées

A lire entre les mots ces messages encodés

 

Au départ n’y rien comprendre, comme des fils emmêlés

Et puis de cette pelote comme un chat en jouer

Qu’elle nous glisse des doigts ou qu’elle se fasse alliée

Démêler cet amas de lettres insensées

 

Tous ces doigts qui s’agitent dans les mêmes secondes

Tous ces yeux dirigés vers ce mirage  sans fin

Ce halo de lumière,  et ses miriades d’ondes

Semblant vouloir nous dire suis-moi vers ce chemin

 

Les tons sont différents comme un tableau mal peint

Le rouge de la colère le noir de la tristesse

Le bleu des sentiments, le rose de la tendresse

Et le blanc de ce vide qui souvent nous étreint

 

Carrefour des solitudes qui se disent heureuses

Impression de présence sous paroles silencieuses

Et cœurs qui soupirent sous leurs amures fragiles

S’abreuvant de poussière, d’illusoires idylles

 

Mais parfois un rayon un peu plus naturel

Quelques phrases au parfum un peu plus envoûtant

Mon âme qui se sent un peu pousser des ailes

Vers un regard d’ailleurs qui semble bienveillant

 

Ouvrir un peu la porte partager des idées

Et puis par le sourire se laisser emporter

Et commencer à croire que ce pâle éphémère

Se transforme en un mieux, un sentiment sincère

 

Virtu’ailes…pour s’envoler un peu….

 

Garde mes pieds sur terre colore un peu mon âme

Endors un peu ma vie sous ton anesthésiant

Mais brise la magie et étouffe la flamme

Lorsque mon simple doigt rend son noir à l’écran

 

Alors une fois éteint ce brillant artifice

Si mon esprit capture le souvenir de toi

Si mon cœur et ton cœur y voient un peu malice

C’est qu’un réel chemin s’ouvre entre toi et moi

 

Il est aussi parfois des chemins de non-dits

Des êtres qu’à regret  on a laissé passer

Des trains qui malgré nous voyagent vers l’oubli

Et des gens qu’en silence on continue d’aimer…

 

Virtu’ailes….ton train ne repasse jamais deux fois….

 

Et si sans prétention ces mots t’ont fait du bien

Si toi aussi parfois un peu seul tu te sens

Si écrire fait fleurir en secret ton jardin

Alors merci d’avoir partagé ce moment

 

Virtu’ailes….Sache que mon cœur lui….est bien réel…

 

Plagedevie


Tout autre chose mais comme je ne sais où poser la question...

Comment supprime t'on un de ses textes sur ce site, est-ce possible ?

Merci d'avance pour vos réponses.

Virtu'ailes

11 juillet 2013 - 08:31

Un écran, quelques touches,  en nos logis douillets

Voyageurs immobiles, de cette toile enveloppés

Quelques instants passés,  par ces lignes absorbées

A lire entre les mots ces messages encodés

 

Au départ n’y rien comprendre, comme des fils emmêlés

Et puis de cette pelote comme un chat en jouer

Qu’elle nous glisse des doigts ou qu’elle se fasse alliée

Démêler cet amas de lettres insensées

 

Tous ces doigts qui s’agitent dans les mêmes secondes

Tous ces yeux dirigés vers ce mirage  sans fin

Ce halo de lumière,  et ses miriades d’ondes

Semblant vouloir nous dire suis-moi vers ce chemin

 

Les tons sont différents comme un tableau mal peint

Le rouge de la colère le noir de la tristesse

Le bleu des sentiments, le rose de la tendresse

Et le blanc de ce vide qui souvent nous étreint

 

Carrefour des solitudes qui se disent heureuses

Impression de présence sous paroles silencieuses

Et cœurs qui soupirent sous leurs amures fragiles

S’abreuvant de poussière, d’illusoires idylles

 

Mais parfois un rayon un peu plus naturel

Quelques phrases au parfum un peu plus envoûtant

Mon âme qui se sent un peu pousser des ailes

Vers un regard d’ailleurs qui semble bienveillant

 

Ouvrir un peu la porte partager des idées

Et puis par le sourire se laisser emporter

Et commencer à croire que ce pâle éphémère

Se transforme en un mieux, un sentiment sincère

 

Virtu’ailes…pour s’envoler un peu….

 

Garde mes pieds sur terre colore un peu mon âme

Endors un peu ma vie sous ton anesthésiant

Mais brise la magie et étouffe la flamme

Lorsque mon simple doigt rend son noir à l’écran

 

Alors une fois éteint ce brillant artifice

Si mon esprit capture le souvenir de toi

Si mon cœur et ton cœur y voient un peu malice

C’est qu’un réel chemin s’ouvre entre toi et moi

 

Il est aussi parfois des chemins de non-dits

Des êtres qu’à regret  on a laissé passer

Des trains qui malgré nous voyagent vers l’oubli

Et des gens qu’en silence on continue d’aimer…

 

Virtu’ailes….ton train ne repasse jamais deux fois….

 

Et si sans prétention ces mots t’ont fait du bien

Si toi aussi parfois un peu seul tu te sens

Si écrire fait fleurir en secret ton jardin

Alors merci d’avoir partagé ce moment

 

Virtu’ailes….Sache que mon cœur lui….est bien réel…

 

Plagedevie

Le temps...cet invisible

04 juillet 2013 - 09:59

Le temps est notre unique maître

Il se joue de nous tel le vent

Passé, présent, futur, peut-être

Il chemine implacablement

 

Qu'il se traîne ou passe en éclair

Lui s'en moque et poursuit sa route

Il n'a que faire de nos repères

Sonnant son tempo goutte à goutte

 

Qu'il soit heure, minute ou seconde

Il nous habille de son silence

Et d'une caresse un peu profonde

Ride nos peaux sans bienveillance

 

Il n'est que relativité

Eternité pour qui attend

Ou éclair de rapidité

De ceux qui apprécient l'instant

 

L'homme a inventé les saisons

Le temps pourrait s'en rapprocher

Raconter nos vies tout au long

Des éphémérides effeuillés

 

Tout d'abord naquit un printemps

Et notre arrivée sur la terre

Du temps où nous étions enfants

Issus du ventre de nos mères

 

De ces biberons adulés

Jusqu'aux premiers pas hésitants

Le temps alors n'est que jouet

Mordu de nos premières dents

 

Sous les premiers sourires

Dont les parents raffolent

Le temps finit par dire

C'est l'heure de l'école

 

Et c'est sous la grisaille d'un matin de septembre

Qu'une nouvelle page s'ouvre un sac sur le dos

Il est tant de quitter la chaleur de la chambre

Pour au fil des années arpenter les préaux

 

Période d'insouciance et de premiers émois

Viendra l'adolescence faite de peines et de joies

Un tournant de la vie qui commence à courir

D'une enfance qui va, bientôt devoir s'enfuir

 

Et puis voilà l'été le ciel de nos 20 ans

Le bleu pour oublier qu'on n'est plus un enfant

Mais l'horizon ouvert d'une vie à bâtir

Que fort de son passé on se crée l'avenir

 

Et la source s'écoule, s'écoule....

 

Bois l'eau de cette rivière, saisis-en les bienfaits

En évitant les pierres qui te feraient tomber

Jonquilles et coquelicots de la belle saison

Qu'un jour les vents contraires sans scrupules balaieront

 

Ce petit air d'automne qui vient nous rappeler

Que le temps fait son œuvre sans avis demander

Et sous l'arbre de vie viennent les premiers bilans

Des années qui s'envolent comme la feuille au vent

 

Age de maturité qu'il est convenu de dire

Mais où commence à poindre la notion de vieillir

Et ce sang dans nos veines qui continue sa course

Dans un torrent de vie dont l'envie fait la source

 

Puis ce torrent s'apaise laissant venir l'hiver

Sous le poids du passé le corps se voûte un peu

Blancs flocons de cheveux de nos chères grands-mères

Sérénité magique d'être devenu vieux

 

Mais hiver n'est beau que si le feu vous chauffe

Car dans le cas contraire le froid vous envahit

Cette glace empêchant de finir sain et sauf

Des solitudes cruelles guettant les fins de vie

 

De sourire ou de pleurs le temps ne choisit pas

Et quand sonnera l'heure il vous prendra le bras

Il vous dira regarde c'est le compte à rebours

Les saisons se terminent l'horloge a fait son tour

 

Alors tu reverras le film de ta vie

sous le prisme cruel du sablier cassé

Grains de sable libérés entre tes doigts s'enfuient

Traceront le chemin du souvenir laissé

 

Puis viendra la cinquième saison...

Celle qu'aucun livre ne recense

Celle des horloges qui cesseront

D'injecter leur sournoise cadence

 

Je ne sais quel sera son climat

Et pour tout dire elle me fait peur

Car malgré le temps qui nous noie

Je ne veux pas que sonne l'heure....

 

Mais ce choix jamais je n'aurai

Alors autant ne pas y penser

Je laisse la réponse en suspens

Car de partir, j'ai bien.... le temps.....

 

Chaque saison a ses plaisirs

Et son lot de désagréments

Il faut vite à la vie sourire

Et profiter de chaque instant

 

Aime, pleure, ris, souris,

Mais vis.....vis......

Prends surtout le temps de voir avec le cœur malgré la course quotidienne et perpétuelle....