A l'âge où l'on porte des rêves infinis
en rose qui éclate sa robe son parfum,
à l'heure où la chair si vite s'alanguit
pour un doigt qui effleure le contour du dessin;
j'ai rencontré vos yeux tout pareils à l'aurore
j'ai élargi des lèvres les bords de vos sourires
vos mains qui tremblaient en espérant mon corps
le soleil de nos bras éclairant l'avenir.
Entre ma peau et vous nul espace que les cieux
qui ouvrent nos consciences à l'entrelacs des vœux
entre le monde et nous un charme mystérieux.
j'écoute amoureuse jusqu'aux silences purs
berçant comme une mère l'enfant que je rassure
la tiédeur des baisers colombe de l'azur.