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Natcha

Inscrit(e) : 23 juin 2013
Hors-ligne Dernière activité : sept. 16 2013 04:03

#238981 la distance et l'amour.

Posté par Natcha - 15 septembre 2013 - 03:49

A l'âge où l'on porte des rêves infinis

en rose qui éclate sa robe son parfum,

à l'heure où la chair si vite s'alanguit

pour un doigt qui effleure le contour du dessin;

 

j'ai rencontré vos yeux tout pareils à l'aurore

j'ai élargi des lèvres les bords de vos sourires

vos mains qui tremblaient en espérant mon corps

le soleil de nos bras éclairant l'avenir.

 

Entre ma peau et vous nul espace que les cieux

qui ouvrent nos consciences à l'entrelacs des vœux

entre le monde et nous un charme mystérieux.

 

j'écoute amoureuse jusqu'aux silences purs

berçant comme une mère l'enfant que je rassure

la tiédeur des baisers colombe de l'azur.




#238880 Envie

Posté par Natcha - 14 septembre 2013 - 08:04

Macaron à la rose, macaron au citron, macaron au gingembre..., j'habite sur un tas de macarons!




#238631 Mon amour!

Posté par Natcha - 13 septembre 2013 - 02:54

Sois pour moi le nuage qui arrête mon regard

perdu devant l'immensité.

Deviens une rivière, étires-toi entre mes cuisses,

longues ramilles aux sèves asséchées.

Incarnes le chemin, que je saches où aller.

de toi peut jaillir inattendues, inespérées

encore des années au bout de mes années,

des rêves, des désirs, toute une foi renouvelée.

 

Et moi, vieille fée, je courberais l'arête

des droites réalités, et j'ouvrirais les angles des horizons cernés.

Je serais la chanson qui gonfle tes poumons

d'un souffle plein de joie, ou d'un cri de plaisir.

pour toi je serais palette de couleurs

au fil de tes saisons.

Un oiseau dans le ciel vide de tes instants chagrins;

 

Les soirs venus, d'autres bouches à la veillée

chuchoteront l'histoire de nos amours vécus,

pour rallumer les feux des amers oubliés

et ramener en vie, à la laisse tranquille, nos frères égarés... 




#238624 échos feutrés.

Posté par Natcha - 13 septembre 2013 - 02:23

écoutes! Mon  cœur. écoutes  à l'été qui prend fin;

les pêches sont tombées molles et sans parfum.

écoutes étouffer la grâce des prairies, 

et les glaïeuls sans vase sont des amours sans vie.

Viens! Mon cœur. Au chevet des rivières;

viens dans le lit de vieilles pierres

fermer des yeux trop gris.

  C'est le baiser d'un soir aux choses qui s'achèvent;

la gnose, l'incendie, la souffrante clameur;

le souffle recueilli, bercé jusqu'aux lèvres

de cataracte éther...  




#237838 Je vide mon sac

Posté par Natcha - 08 septembre 2013 - 01:10

Chercher dans la sacoche où se trouve le fil qui désespère l'aiguille à traverser le bouton.
Y trouver une enclume avec un glaive planté, le kit de self défense...passer, rêveuse,
l'armoire des songes, des rires, des pleurs; des photos souvenirs faites il y a déjà- - - - - déjà quatre heures.
éluder le nécessaire à camouflage dont le miroir à la loupe exagérée déforme tous reflets et vous fait voir un rocher à la place d'un petit comédon.
Ah! J'ai trouvé! Elle était là ma feuille d'impôts!
Dévaler en escarpin et jupe tailleur de Singapour l'escalier des voyeurs aux yeux globuleux pour prendre la chenille qui s'en va Rue Des Chrysalides. Assise jambes bien serrées, l'air détendue, poursuivre ma quête.
Tomber par hasard sur une plaquette de chewing-gums à l'amante, mais où est-il ce fil invisible qui me lie à l'étoile?
Soudain, le corps épris d'étranges convulsions, je crois au tremblement de terre puis découvre toujours agitée, tout proche de mon sein, ce fil désiré que j'avais(tête de litote), laissé dans la poche intérieure de ma veste en position marteau pique coeur.


#237832 Les pigeons d'en face

Posté par Natcha - 08 septembre 2013 - 12:47

pobres palomas; corazones dispersos sin la luz del Esperanza...


#237704 les premiers pas

Posté par Natcha - 07 septembre 2013 - 03:11

Puisque la poésie est l'art d'écrire les évidences,
que personne ne s'étonne que mes vers aient du sens.
Le monde tel qu'il est ne plaît guère au poète,
c'est pourquoi il cultive des rêves dans sa tête;
le recoin d'un éden, le refuge qui rassure,
le jardin d'un enfant fleuri à sa mesure.
Il pourrait cependant, écrire mais se taire;
mais il est un besoin dont ce coeur solitaire,
ne saurait s'affranchir puisqu'il est de nature:
un regard qui éclaire passé présent futur;
or, ce regard de vie, c'est le regard d'un autre,
grâce auquel on peut suivre le sentier qui est nôtre.
Un beau jour je l'espère, mais je le crains aussi,
tomberont les barrières qui nous tiennent aux abris.


#237698 Le temps

Posté par Natcha - 07 septembre 2013 - 02:42

Le temps de vous lire et de vous dire: bienvenue! Le temps d'apprendre à vous connaître, le temps qui m'oblige à poursuivre mon chemin... mais qui me laisse le temps de vous dire à bientôt!


#237557 Regards

Posté par Natcha - 06 septembre 2013 - 02:31

"Rêver, d'un impossible rêve,... atteindre l'inaccessible étoile... telle est la quête" merci de m'avoir fait penser à cette chanson magnifique!


#237548 Les coeurs errants

Posté par Natcha - 06 septembre 2013 - 01:57

Une pensée amicale en passant: un sourire s'il n'ôte pas les peines en adoucit le fouet.


#237546 Si court...

Posté par Natcha - 06 septembre 2013 - 01:24

Beaucoup passeront(je le crois) et ne verront pas, (c'est dommage), tout ce qu'on peut lire dans ce poème. Ici les verbes sont le chemin de vos idées, (simpliste?) que non! Les vérités les plus évidentes sont celles qu'on ignore le plus souvent!


#237545 Ici-et-maintenant

Posté par Natcha - 06 septembre 2013 - 12:51

Atonie des regards Le sida qui circule
traverse les bonheurs trempés de désespoir
Les rêves balisés bivouaquent dans le noir
et nous rions L'amour se voudrait libellule

Dans les rues les forçats vont fantasmant Hercule
s'abouche à des pubis de filles qu'il faut voir
parader sous un ciel qui devrait bientôt choir
Les impuissants font loi Vive l'animalcule

Face à l'Ordinateur qui es-tu citoyen
Les abeilles n'ont plus de miel Le sang troyen
depuis longtemps est sec Ne parlons pas d'Hélène

Vieil océan vieil océan Lautréamont
ne te saluerait plus du haut de sa géhenne
Ordures sont les jours où brilla le limon


Bravo! Oui! Parce que c'est bien écrit! Assez riches en références, et qu'il y a de l'honnêteté intellectuelle ici...


#237491 Le temps, l'amour.

Posté par Natcha - 05 septembre 2013 - 09:01

A te voir si belle ô reine de la nuit,
enveloppée de beige et de safran,
et ta jambe dévoilée, et ta poitrine nue
sous le drap où dansent
les miels transparences.
L'aurore s'est-elle perdue
que l'ombre se prolonge...
Car le soleil qui plonge sur le tiède horizon,
peine, même s'il décline ses mille et un rayons,
à effacer du ciel l'amoureuse obstinée,
dont le coeur éperdu se refuse à quitter
son amant qui sommeille par un beau sortilège.
Seul homme pour qui jamais jour ne lève,
ni l'oblige à exister éloigné de son Eve.

Dommage qu'Apollon si beau dans son char,
n'ait eu pour moi aucun regard.


#237309 SUBLIME VERTICALITÉ

Posté par Natcha - 04 septembre 2013 - 01:59

Sur les murs de ma prison, j'écris ton nom liberté! (René Char)


#237301 L'Évangile selon St Jean 1,19

Posté par Natcha - 04 septembre 2013 - 01:28

Un sage croisé en mes très jeunes jours, m'avait en souriant fait cette remarque étrange: "Petite! Tu le sauras un jour le pur secret des roses que cachent nos jardins." 

  J'avançai à petits pas, glanant entre deux épines, un fin morceau de ce mystère... l'espoir est le baromètre de la foi, la quête est rude en bien des occasions, paix et amour dans votre coeur!   

amicalement, de Natcha