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Kratos

Inscrit(e) : 30 juin 2013
Hors-ligne Dernière activité : mars 19 2014 10:19

#248816 Un vent amer

Posté par Kratos - 23 décembre 2013 - 10:42

Sous la pluie battante et sous le vent dont le souffle est d'une intense fraîcheur,
J'attends que ce soit ton souffle qui vienne réchauffer mon coeur.
L'attente est longue mais je reste ambitieux,
Car le simple fait de voir ton visage suffit à me rendre heureux.
Plus le temps passe et plus le vent s'affole, dehors c'est le carnage,
La pluie se transforme en grêle, qui vient heurter mon visage.
Maintenant, je suis tout seul dehors et cela m'est égal d'être sous la pluie,
Car pouvoir te parler et rigoler avec toi n'a pas de prix.
Quand tu es arrivée, la grêle s'est arrêtée et le vent se calma,
Je vis que tu te rapprochais de plus en plus de moi, ma joie était incommensurable !
Puis, tu passas à côté en frôlant mon épaule, comme si je n'existais pas.
Ton passage laissa entre nous un vent des plus désagréables.
Je te vis disparaître dans l'obscurité du soir,
Comme si c'était le vent qui t'emportais loin de moi.
Lorsque je ne puis plus t'apercevoir, il s'est remis à pleuvoir,
Enfin, c'est ce que je pensais, mais ce n'était pas la pluie qui me mouillait,
Je n'ai pas tout de suite remarqué mais c'était mes larmes qui coulaient.




#246578 À toi l'amour

Posté par Kratos - 22 novembre 2013 - 11:48

Que trouves-tu de drôle à faire souffrir mes amis, et moi parfois ?
Prends-tu du plaisir à faire ça ? À faire des choses aussi vulgaires !
Tu es vraiment égoïste, la seule chose qui compte c'est toi !
Ceux qui souffrent par ta faute, tu n'en as rien à faire !
Et les gens qui sont heureux grâce à toi, ne le seront pas bien longtemps,
Fourbe comme tu es, on ne s'attend pas à ce que tu restes éternellement...

Reste loin de nous, on a pas besoin de toi, fuis, on te dit adieu !
Va avec ceux qui t'apprécient, ils ne sont plus bien nombreux !
En attends, laisse mon cœur tranquille, il a assez souffert,
C'est de ta faute, tu l'as suffisamment blessé, tu n'as vraiment pas de cœur !
Mais on a découvert ton vrai visage, on ne se fera plus avoir !
Amour misérable, tu ne vaux plus rien pour nous, on ne veux plus te voir !

Il n'y a pas d'amour heureux... Tu le sais bien...
Alors tire-toi...




#242649 Il n'avait pas sa place

Posté par Kratos - 21 octobre 2013 - 11:14

Cet homme, ou plutôt cet enfant, était piégé dans le néant.
Tout ce qui lui arrivait se terminait toujours mal, son bonheur c'était évanoui.
C'est comme si il attirait le malheur avec un aimant.
À chaque pas qu'il faisait, le monde s'écroulait sur lui.

Depuis qu'il a appris à aimer, son cœur c'est suicider,
Car lui il n'était aimé de personne.
La solitude le poursuivait depuis sa naissance, c'est pour ça qu'il était toujours rejeter.
Aujourd'hui, son cœur c'est éteint, mais personne ne la remarquer.

Il c'était inventé un personnage fort et qui contrôlait ses sentiments.
Mais lui il était faible, il ne contrôlait rien, il avait constamment mal au cœur,
Et c'est pour cela qu'il a fini là où il est en ce moment.
Peut-être qu'il est heureux maintenant ?

Il a même perdue sa meilleur amie, le malheur s'acharnait vraiment sur lui.
Il n'y avait rien à faire, il était contraint de subir cette douleur,
Mais elle était trop grande pour lui tout seul, il n'arrivait même plus à pleurer.
Il est libre maintenant, il ne ressent plus rien.

À regarder les gens s'aimer, lui aussi voulait l'être,
Mais l'amour n'est pas fait pour ceux qui veulent être aimé,
C'était mieux pour lui de tout abandonner,
Il n'avait pas sa place dans cette société...




#242068 Dans cette salle sombre

Posté par Kratos - 14 octobre 2013 - 09:41

Dans cette salle sombre, je regarde cette fille, assise à coté de moi,
Le bruit s'arrête peu à peu et je n'entends plus que mon cœur palpiter,
Je ne sens plus que la sueur couler sur mes joues, je me prépare à lui parler,
Mais les mots ne sortent pas, rien à faire, ils restent en moi.

Dans cette salle sombre, il y a cette fille qui me regarde d'un air hautain,
Elle me critique physiquement, sans que personne d'autre à part moi n'entende,
Elle prend plaisir à me regarder être vexée par ses propos acides.
Après avoir craché son venin, son sourire s'empare du mien.

Dans cette salle sombre, je regarde souvent par la fenêtre,
Je regarde souvent le ciel, et mes pensées s'envolent,
Je rêve d'un monde meilleur, un monde où l'on me respecte,
Mais je reviens vite à la réalité.

Dans cette salle sombre, il ne fait pas si noir que ça,
Cet endroit est obscurci par tout ce qui est autour,
Ma tristesse, ma souffrance, ma haine,
Et par ceux qui me font naître ces sentiments.




#241440 Une amitié éphémère

Posté par Kratos - 07 octobre 2013 - 09:09

Devenir amis c'est bien, le rester c'est mieux.
Quand on s'est rencontrés, je ne pensais pas qu'on deviendrait si proches,
Nous étions vraiment différents, mais après avoir réussi à briser la roche,
Ce que je croyais devenir une grande amitié se créa devant nos yeux.

N'étant pas de la même ville, on pensaient difficile de garder le contact,
Mais nous, on avait réussi, on se voyait au travers de nos écrans,
On était heureux, enfin c'est inexact,
Car le bonheur ne dure jamais bien longtemps.

Plus les journées passaient et moins je recevais de message de sa part,
Quand je débutais une conversation avec elle,
La discussion se terminait toujours plus vite qu'elle n'avait commencée,
Et certains jours, je pouvais attendre indéfiniment son arrivée.

On se voyait tous les jours devant la caméra,
Maintenant je ne sais plus à quoi ressemble son visage,
Est-ce la distance qui veut briser notre amitié ?
Ou est-ce le temps qui veut nous séparer ?

On s'était promis de se revoir dans nos villes respectives,
Mais plus le temps passe, et plus ces promesses d'autrefois,
Se perdent dans mes souvenirs et se noient.
Nous n'aurions pas dû promettre quelque chose que l'on ne pouvait pas faire.

Je laisse donc le temps faire son travail,
Qu'il efface mes souvenirs de joie comme de douleur,
Qu'il apaise ma souffrance,
Pour que je puisse enfin, petit à petit, oublier cette amitié.




#238347 Malade

Posté par Kratos - 11 septembre 2013 - 09:25

Seul, à écouter ce qu'on me raconte, sans rien faire,
Sans sourire, les larmes aux yeux, en attendant mon tour en enfer,
Entouré par la nuit ténébreuse, sous une pluie battante,
Sans joie, avec une douleur au coeur ardente,
À écouter les violons pleurer, au rythme de mes larmes,
Ayant perdu tout espoir, je lâche mes armes.
Inerte, je garde ma souffrance pour moi.
Les larmes atteignent mes joues, et sans les essuyer,
J'attends que l'on vienne m'aider, mais j'avais oublié,
Que j'étais seul, fatiguer de ne rien faire,
Fatiguer de ma tristesse, de mon coeur faible,
En pensant à quelque chose de déprimant,
Ne sachant pas ce qui me pousse à en faire autant,
Obliger de mentir pour cacher mes sentiments,
Je fuis comme un lâche, je ne suis plus serein,
Mes mots se répétent, c'est toujours le même refrain.
Trop de questions fusent dans ma tête,
Mes poèmes sont tous les mêmes,
Je suis malade, aimer ma rendue malade.