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artmots

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Publications sur Toute La Poésie

camping des automobiles

07 octobre 2013 - 06:54

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Traverser les vallées, des châteaux

pour arriver auprès des rois assis sur cents croyances

des éléphants, des cornes, des bouquetins

se frappent se tapent en toutes époques,

s'égosillent à laminer l'autre.

 

Passer par le fil tendu au dessus des forêts

voir les épaves, des tissus déchiquetés,

vibrer du froid des étonnantes créatures

gueule de géant au loin des rivières

englouties dans les cavernes.

 

Surplomber les prédateurs, déjouer les œufs,

voyager vers la source confuse

d'inombrales rencontres heureuses aussi

maladroites parfois ou timides,

toutes recouvertes du présent.

 

Alors trouver l'amour toujours

hors du commun, enfant des tempêtes

s'installer d'écriture, de bohêmes à concierge,

paysan de luxe, noble ouvrier, riche travailleur,

se lire dans le lit, ou dormir aux camping des

voitures.

 

 

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Miroir

24 septembre 2013 - 09:31

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Ou se trouve la suite ? Les sculptures de l'esprit,

les sciences amoureuses d'un sourire de vie ?

Qu'arrive t il lorsque ce ferme les lettres ?

L'art en dé à coudre, les images hallucinées, les

détours sur passerelle courent-ils à la cache ?

 

Bois la larme d'un nouveau regard.

Fixe rien ne se fait si réel pour le rire qui se plaint de

plaire à pleins.

 

Vomir les démons, des sens à ne pas tirer par la

queue

Piquet, bâtons en grève, l'image à rebours.

Qui s'étonne d'un marathon de poésies ?

Douze jours pour écrire un mot,

douze plumes pour s'éclairer l'âme, oui...

à s'éclairer l'âme...

car malgré l'ensemble de mes fragiles essais, je ne

peux m'empêcher d'aimer,

je me calme et me respire libre aux mots sereins,

partage des mœurs vivantes et en spectacle.

 

Projecteur sur le lecteur car

sais tu te perdre pour oublier ton corps aux mains ?

Peux tu te perdre, l'âme enjouée dans le labyrinthe,

tenace et consolé ?

Peux tu te perdre dans le tracé des créations, aucune

direction juste pour vivre içi ?

Peux tu être à ton présent ?

Loin des offenses passées, loin des contagions

futures.

Peux tu juste être ?

Et moi ?

 

 

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Ecrire

21 septembre 2013 - 08:21

 

 

Ecrire pour écrire sans un frein des phrases longues

cela me ruse, ne m'use. Ma muse même sombre

s'emporte en délice vers les clefs d'un ciel.

 

Ainsi je m'ouvre, m'ose aux jardins, aux ventres du

monde

je laisse et le vent berce mes joues rondes.

Ô dans la piqure de l'ivresse bucolique j'aime ce

miel.

 

L'oiseau, le chien , la feuille, l'arbre, le bourdon

s'associent aux terres, aux cieux, aux brises, aux

feux, aux nuages du fond.

Pourtant chacun plane à sa vie en présence esquise

du temps éternel.

 

Admirable ami supportant le fou et le bon,

suffoquant certains parmis les cons,

réhaussant la béquille de l'infirme sans sommeil.

 

A toi l'arbre qui connaît le poid des secondes en

nombres

permets moi de t'aimer toujours sans saigner en

gestes de tombes

car entre toi et le temps je suis plein des ritournelles.

 

 

L'Art Poétique

17 septembre 2013 - 10:06

 .

 

 

L'art poétique implique plus qu'une simple éthique.

C'est le souffle toujours, d'un monstre épique

Un sommet, des failles, des falaises et puis le rien

ou tout se concentre en un rêve parmi les siens.

 

L'art poétique c'est Boileau, c'est Robert.

De l'éternel esprit à l'existence éphémère,

De livres en rimes, d'ivresses sans ruines, d'espoirs

accentués.

Une phrase juste une page pour le cœur enchanté.

 

L'art poétique c'est aussi la portée de son temps.

Une rencontre improbable, calme et parfois un mot

c'est lent,

tendre comme un jardin, une forêt, une rivière,

savoureux comme un éclat de lumière.

 

 

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