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Publications sur Toute La Poésie

Wen

28 octobre 2014 - 10:36

"Petit poète recherche muse
Pour retrouver l'inspiration"
Voilà un message qui diffuse
L'odeur de la provocation...
Mais qui donc a posé ce piège
Là au milieu de mon royaume,
Qui s'est permis le privilège
D'entrer dans mon Capharnaüm ?

Si cette intrusion me méduse,
C'est qu'il y'a au dos du message,
Les prénoms de toutes les muses
Dont j'ai retiré le corsage.
Il y'a comme un air de vengeance
Qui se dessine entre ces noms.
Je n'peux pas plaider l'innocence,
Je suis coupable d'abandon !!

Quelqu'un est entré dans ma loge,
J'suis sur, pour me virer d'ici !
Dès lors, bah moi je m'interroge
Sur qui voudrait être qui je suis !
D'ailleurs j'étais jusqu'à présent
Blottit dans les bras de Morphée,
Mimant de n'plus être vivant,
Oubliant parfois qui j'étais !

J'avais pourtant, à double tour,
Fermé la porte de ma tête,
J'avais même chassé les vautours
Qui m'avaient fait naître poète.
J'avais tout laissé derrière moi,
Passé, présent et avenir,
Coincé sous le poids de ma croix,
Souhaitant crever pour me punir.

J'vais peut être laisser ma place,
De toute façon je suis fini...
Mieux vaut encore que je m'efface
Que de vivre encore en sursi.
Pis, après tout j'ai fais mon temps
Et je suis tell ment fatigué...
Adieu la vie, adieu les gens,
Car pour moi tout est terminé...

Capharnaüm.

Heuuuuu.....

27 septembre 2014 - 03:45

On était fou, presque à lier,
On était deux, on était bien...
Quand nos deux curs étaient liés
Par les ficelles du destin.
On était jeune, on était beau,
Insouciant et déterminé.
L'amour nous collait à la peau
Et l'av´nir nous faisait rêver...

Tout était chouette, tout était clean,
La vie avait des reflets roses...
Dont le temps jamais ne patine,
Dont on n'fait jamais d'overdose.
Dans un décor préfabriqué
Qu'on n'voit que dans les magazines
On vivait sans trop se douter
Qu'un rien parfois nous assassine...

Sans se soucier du mauvais temps
On avançait main dans la main...
Laissant libres à nos sentiments
De façonner notre destin.
Avec pas même un parapluie
Pour nous protéger des orages,
Avec notre simple euphorie
Fixée à nos portes bagages !

Le grand amour est éphémère
Il va, il vient, il disparaît...
On le retrouve six pieds sous terre
Dessous des milliers de regrets.
S'il n'était pas aussi volage,
Aussi barbare, aussi cruel,
C'est sur que le dernier étage
Ne serait que le sixième ciel...

S'imaginant être arrivé
Au plus haut sommet de l'amour,
En se disant que plus jamais
On s'aim´rait comme au 1er jour.
On a préféré se quitter
Plutôt que de s'aimer moins fort,
On a préféré délier
Nos deux curs qui battaient encore...
Doublon...

Heuuuuu.....

27 septembre 2014 - 03:40

On était fou, presque à lier,
On était deux, on était bien...
Quand nos deux curs étaient liés
Par les ficelles du destin.
On était jeune, on était beau,
Insouciant et déterminé.
L'amour nous collait à la peau
Et l'av´nir nous faisait rêver...

Tout était chouette, tout était clean,
La vie avait des reflets roses...
Dont le temps jamais ne patine,
Dont on n'fait jamais d'overdose.
Dans un décor préfabriqué
Qu'on n'voit que dans les magazines
On vivait sans trop se douter
Qu'un rien parfois nous assassine...

Sans se soucier du mauvais temps
On avançait main dans la main...
Laissant libres à nos sentiments
De façonner notre destin.
Avec pas même un parapluie
Pour nous protéger des orages,
Avec notre simple euphorie
Fixée à nos portes bagages !

Le grand amour est éphémère
Il va, il vient, il disparaît...
On le retrouve six pieds sous terre
Dessous des milliers de regrets.
S'il n'était pas aussi volage,
Aussi barbare, aussi cruel,
C'est sur que le dernier étage
Ne serait que le sixième ciel...

S'imaginant être arrivé
Au plus haut sommet de l'amour,
En se disant que plus jamais
On s'aim´rait comme au 1er jour.
On a préféré se quitter
Plutôt que de s'aimer moins fort,
On a préféré délier
Nos deux curs qui battaient encore...

Dessus excuses oui !

16 septembre 2014 - 03:41

Tu sais, depuis qu'tu es partie,
J'suis devenu un alcoolo !
Le temps doit avoir un souci,
C'est toujours l'heure de l'apéro...
Entre picon bière et whisky,
J'ai ma place parmi les poivrots
J'ai eu mon ticket pour la vie,
J'suis dev´nu pilier de bistrot !

Quand on m'demande "pourquoi tu bois ?"
Que je répond "pour oublier !"
Et qu'on insiste "oublier quoi ?"
"Ah ça j'sais plus, j'ai oublié !!!"
Ça en fait marrer deux ou trois,
Mais moi je cache la vérité
Car si j'devais parler de toi,
C'est sur j'me mettrai à chialer...

Du matin au soir c'est beuv´rie,
Je ne vais même plus au boulot.
Je suis en arrêt maladie,
J'ai un gros problème au cerveau.
Le doc dit qu' la mélancolie
Finira par me faire la peau
Et qu' c'est pas parce que je vomi
Qu' j'évacue pour autant mes maux...

Depuis qu'tu n'es plus de la fête,
C'est vrai, je fais n'importe quoi !
Chaque jour je m'explose la tête
Et j'essaie de détruire mon foie.
Si jadis j'étais un poète,
Aujourd'hui je ne suis plus rien
Qu'un pôv type réduit à la diète
Qui ne fait plus ça qu'à la main !

Tu sais, d'puis qu'tu t'es fais la malle
Je n'attend plus rien de la vie,
À part m' rincer les amygdales
Avec de biens mauvais whiskys.
Tu sais, ceux qu'on trouve à dix balles
Au rayon de la dépression,
Du pas cher et qui fait très mal,
Le fouet de la punition.

Ho mon amour ne reviens plus
Traîner une seule fois dans ma vie
Pour voir c'que je suis devenu
Sans toi pour me dire qui je suis.
De toute façon tout est fichu
Et ce sera bientôt fini,
Encore trois ou quatre cent fûts
Et je pourrai crever d'infamie...

(~,~)

14 septembre 2014 - 03:49

Je ne suis pas à l'évidence
L'homme que tu aurais pu aimer
Le reste de ton existence,
C'est une bien triste vérité...
Nous nous sommes trop aimé je pense,
Nous n'aurions jamais supporté
De voir ralentir la cadence
De nos curs à jamais liés...

Peut être par manque d'espérances,
Un beau jour tu as décidé
D'arrêter là notre romance,
De partir sans te retourner.
En optant pour la délivrance
De notre amour particulier,
Tu m'as plongé en pleine démence,
Tu m'as détruit, tu m'as brisé...

Les blessures d'hier que je panse
Continuent encore de saigner...
Mais ça n'a plus trop d'importance,
Mon cur a cessé de cogner
Et je suis les pas de la danse
Du désespoir et des regrets,
Avec toujours un temps d'avance
Sur ma propre réalité...