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Eboueur_en_transfert

Inscrit(e) : 17 sept. 2013
Hors-ligne Dernière activité : nov. 01 2014 09:09

#284298 Wen

Posté par Eboueur_en_transfert - 28 octobre 2014 - 10:36

"Petit poète recherche muse
Pour retrouver l'inspiration"
Voilà un message qui diffuse
L'odeur de la provocation...
Mais qui donc a posé ce piège
Là au milieu de mon royaume,
Qui s'est permis le privilège
D'entrer dans mon Capharnaüm ?

Si cette intrusion me méduse,
C'est qu'il y'a au dos du message,
Les prénoms de toutes les muses
Dont j'ai retiré le corsage.
Il y'a comme un air de vengeance
Qui se dessine entre ces noms.
Je n'peux pas plaider l'innocence,
Je suis coupable d'abandon !!

Quelqu'un est entré dans ma loge,
J'suis sur, pour me virer d'ici !
Dès lors, bah moi je m'interroge
Sur qui voudrait être qui je suis !
D'ailleurs j'étais jusqu'à présent
Blottit dans les bras de Morphée,
Mimant de n'plus être vivant,
Oubliant parfois qui j'étais !

J'avais pourtant, à double tour,
Fermé la porte de ma tête,
J'avais même chassé les vautours
Qui m'avaient fait naître poète.
J'avais tout laissé derrière moi,
Passé, présent et avenir,
Coincé sous le poids de ma croix,
Souhaitant crever pour me punir.

J'vais peut être laisser ma place,
De toute façon je suis fini...
Mieux vaut encore que je m'efface
Que de vivre encore en sursi.
Pis, après tout j'ai fais mon temps
Et je suis tell ment fatigué...
Adieu la vie, adieu les gens,
Car pour moi tout est terminé...

Capharnaüm.


#280890 Heuuuuu.....

Posté par Eboueur_en_transfert - 27 septembre 2014 - 03:45

On était fou, presque à lier,
On était deux, on était bien...
Quand nos deux curs étaient liés
Par les ficelles du destin.
On était jeune, on était beau,
Insouciant et déterminé.
L'amour nous collait à la peau
Et l'av´nir nous faisait rêver...

Tout était chouette, tout était clean,
La vie avait des reflets roses...
Dont le temps jamais ne patine,
Dont on n'fait jamais d'overdose.
Dans un décor préfabriqué
Qu'on n'voit que dans les magazines
On vivait sans trop se douter
Qu'un rien parfois nous assassine...

Sans se soucier du mauvais temps
On avançait main dans la main...
Laissant libres à nos sentiments
De façonner notre destin.
Avec pas même un parapluie
Pour nous protéger des orages,
Avec notre simple euphorie
Fixée à nos portes bagages !

Le grand amour est éphémère
Il va, il vient, il disparaît...
On le retrouve six pieds sous terre
Dessous des milliers de regrets.
S'il n'était pas aussi volage,
Aussi barbare, aussi cruel,
C'est sur que le dernier étage
Ne serait que le sixième ciel...

S'imaginant être arrivé
Au plus haut sommet de l'amour,
En se disant que plus jamais
On s'aim´rait comme au 1er jour.
On a préféré se quitter
Plutôt que de s'aimer moins fort,
On a préféré délier
Nos deux curs qui battaient encore...
Doublon...


#280889 Heuuuuu.....

Posté par Eboueur_en_transfert - 27 septembre 2014 - 03:40

On était fou, presque à lier,
On était deux, on était bien...
Quand nos deux curs étaient liés
Par les ficelles du destin.
On était jeune, on était beau,
Insouciant et déterminé.
L'amour nous collait à la peau
Et l'av´nir nous faisait rêver...

Tout était chouette, tout était clean,
La vie avait des reflets roses...
Dont le temps jamais ne patine,
Dont on n'fait jamais d'overdose.
Dans un décor préfabriqué
Qu'on n'voit que dans les magazines
On vivait sans trop se douter
Qu'un rien parfois nous assassine...

Sans se soucier du mauvais temps
On avançait main dans la main...
Laissant libres à nos sentiments
De façonner notre destin.
Avec pas même un parapluie
Pour nous protéger des orages,
Avec notre simple euphorie
Fixée à nos portes bagages !

Le grand amour est éphémère
Il va, il vient, il disparaît...
On le retrouve six pieds sous terre
Dessous des milliers de regrets.
S'il n'était pas aussi volage,
Aussi barbare, aussi cruel,
C'est sur que le dernier étage
Ne serait que le sixième ciel...

S'imaginant être arrivé
Au plus haut sommet de l'amour,
En se disant que plus jamais
On s'aim´rait comme au 1er jour.
On a préféré se quitter
Plutôt que de s'aimer moins fort,
On a préféré délier
Nos deux curs qui battaient encore...


#280069 Dessus excuses oui !

Posté par Eboueur_en_transfert - 16 septembre 2014 - 07:34

J'espère pour vous que ce n'est pas autobiographique...


Non du tout... Ça ressemble néanmoins à l'histoire d'un ami décédé...


#280051 Dessus excuses oui !

Posté par Eboueur_en_transfert - 16 septembre 2014 - 03:41

Tu sais, depuis qu'tu es partie,
J'suis devenu un alcoolo !
Le temps doit avoir un souci,
C'est toujours l'heure de l'apéro...
Entre picon bière et whisky,
J'ai ma place parmi les poivrots
J'ai eu mon ticket pour la vie,
J'suis dev´nu pilier de bistrot !

Quand on m'demande "pourquoi tu bois ?"
Que je répond "pour oublier !"
Et qu'on insiste "oublier quoi ?"
"Ah ça j'sais plus, j'ai oublié !!!"
Ça en fait marrer deux ou trois,
Mais moi je cache la vérité
Car si j'devais parler de toi,
C'est sur j'me mettrai à chialer...

Du matin au soir c'est beuv´rie,
Je ne vais même plus au boulot.
Je suis en arrêt maladie,
J'ai un gros problème au cerveau.
Le doc dit qu' la mélancolie
Finira par me faire la peau
Et qu' c'est pas parce que je vomi
Qu' j'évacue pour autant mes maux...

Depuis qu'tu n'es plus de la fête,
C'est vrai, je fais n'importe quoi !
Chaque jour je m'explose la tête
Et j'essaie de détruire mon foie.
Si jadis j'étais un poète,
Aujourd'hui je ne suis plus rien
Qu'un pôv type réduit à la diète
Qui ne fait plus ça qu'à la main !

Tu sais, d'puis qu'tu t'es fais la malle
Je n'attend plus rien de la vie,
À part m' rincer les amygdales
Avec de biens mauvais whiskys.
Tu sais, ceux qu'on trouve à dix balles
Au rayon de la dépression,
Du pas cher et qui fait très mal,
Le fouet de la punition.

Ho mon amour ne reviens plus
Traîner une seule fois dans ma vie
Pour voir c'que je suis devenu
Sans toi pour me dire qui je suis.
De toute façon tout est fichu
Et ce sera bientôt fini,
Encore trois ou quatre cent fûts
Et je pourrai crever d'infamie...


#279760 (~,~)

Posté par Eboueur_en_transfert - 14 septembre 2014 - 03:49

Je ne suis pas à l'évidence
L'homme que tu aurais pu aimer
Le reste de ton existence,
C'est une bien triste vérité...
Nous nous sommes trop aimé je pense,
Nous n'aurions jamais supporté
De voir ralentir la cadence
De nos curs à jamais liés...

Peut être par manque d'espérances,
Un beau jour tu as décidé
D'arrêter là notre romance,
De partir sans te retourner.
En optant pour la délivrance
De notre amour particulier,
Tu m'as plongé en pleine démence,
Tu m'as détruit, tu m'as brisé...

Les blessures d'hier que je panse
Continuent encore de saigner...
Mais ça n'a plus trop d'importance,
Mon cur a cessé de cogner
Et je suis les pas de la danse
Du désespoir et des regrets,
Avec toujours un temps d'avance
Sur ma propre réalité...


#279337 Mais qu'ai je fais !?

Posté par Eboueur_en_transfert - 11 septembre 2014 - 09:21

Bon c'est vrai qu'au début,
C' a été la misère
Fallait qu'ils s'habituent
Et qu'ils trouvent leur repère.
Surtout qu'ils étaient nus,
Oui tout nu comme des verres !
Même s'ils étaient poilus
Pour contrer les hivers.

Bon c'est vrai qu'au début,
Ils se sont fait la guerre,
Fallait qu'ils s'entretuent
Pour un morceau de terre.
Ils se sont entendu
Pour tracer des frontières,
Chacun dans sa tribu !
Chacun dans sa galère !!!

Bon c'est vrai qu'au début,
Je les ai laissé faire
Tout seuls, un peu perdus
Pendant des millénaires.
Ils se sont répandus
Aux quat´ coins de la terre
En semant la cohue
Chez les aut' mammifères !

Quand je suis revenu,
J'en suis tombé par terre.
D'ailleurs j'ai d'abord cru
Être ici en enfer.
Lorsque que j'ai entendu
Leurs nombreuses prières,
J'ai envoyé Jésus,
Ils lui ont fait misère !!!

Ils avaient froid au cul
Au fond de leur tanière,
Et bouffaient la viande crue !
Mais ça c'était hier...
Aujourd'hui ils polluent
La planète toute entière !
En plus ils continuent
À se faire la guerre !!!

Mais là je n'en peux plus,
Je ne sais plus quoi faire !
J'les avais prévenu,
J'vais me mettre en colère !!
Du soldat inconnu,
Aux célèbres gangsters,
La terre est devenue
Un immense cim´tiere !!

J'voudrai être au début,
Revenir en arrière...


#279185 Papounet

Posté par Eboueur_en_transfert - 09 septembre 2014 - 04:25



C'n'est pas le tout d'être un bon fils,
Il faut aussi être un bon père !
Regarde toi, de quoi t'as l'air ?
Un pauv´ vieux finit à la pisse.

Regarde toi d'un peu plus près,
Le nez rouge, les cernes sous les yeux,
Et tu perds déjà tes cheveux,
T'as l'air de rien, ou d'un déchet.

Hé oui mon p´tit papa chéri,
C'est comme ça de vivre au bistrot,
Toujours à l'heure de l'apéro,
À t'imbiber d' mauvais whiskys.

Là aujourd'hui, tu m' fais chier,
T'es là à me prendre la tête
Pour une histoire de cigarette
Que soit disant j' t'aurai fumé.

Mais réfléchi mon pauvre vieux !
Si vraiment j'voulais t'emmerder,
C'est pas tes clopes qu' j't'aurai piqué,
J't'aurai plutôt caché tes feux !

Mais tu ne vaut pas tant d'effort,
D'ailleurs tu n'vaut même pas un clou,
Et tu n''vaudras même pas un trou
Dès lors qu'enfin tu seras mort !

J'comprend qu'maman se soit barré
Bronzer sous un autre soleil,
À sa place j'aurai fais pareil,
J't'aurai pas longtemps supporté !

Et aujourd'hui c'est à mon tour,
Je met les voiles, je vais partir,
J' te laisse tout seul dans ton délire,
J'te laisse tout seul sur ton parcours. ..
Pauvre vieux...


#279125 Jeu d'enfant

Posté par Eboueur_en_transfert - 08 septembre 2014 - 05:19

Plutôt que de jouer aux billes
Dans la cours de recréation,
Moi je soulève les jupes des filles
Et ce, à la moindre occasion.
On se paie de franches rigolades
Avec deux ou trois de mes potes
En pariant tous comme des malades
Sur la couleur de leurs culottes.

Forcément ça n 'plait pas aux filles,
Et elles se méfient des garçons,
De crainte qu'on les déshabille,
Elles ne mettent plus qu'des pantalons.
Et même quand elles vont faire pipi,
Elles ne se déplacent plus qu'en groupe
De peur que l'on bloque la sortie
Et qu'on les observe à la loupe !!

Ce matin, c'était l'occasion,
Not´ maîtresse avait mît une jupe,
Alors à la recréation,
C'est moi bien sur qui m'en occupe.
Mais en découvrant sa cam´lote,
Nous avons tous été déçus
Car au lieu d'porter une culotte,
Elle n'avait qu'une ficelle au cul !

À la fin des cours, la maîtresse
M'a convoqué dans son bureau.
"Dis moi que penses tu de mes fesses,
Pourraient elles séduire le dirlo ?"
Je lui répondis "vous savez,
Pour me faire une vraie opinion,
Me laisseriez vous le toucher,
Y glisser les doigts bien au fond ?"

Le soir j'eu beau me dépêcher
De revenir à la maison,
Mon père a bien sur deviné
Que quelque chose tournait pas rond.
Il a mît mes doigts à son nez
Et m'a balancé un marron
En pensant que j'avais joué
Au docteur avec un garçon...


#278610 (0,o)

Posté par Eboueur_en_transfert - 04 septembre 2014 - 04:24

Bourreau des curs dans un jeu d'quilles,
Il se fichait d'se faire aimer,
La seule chose qui lui importait,
C'était d' briser le cur des filles...

Se la jouant grand romantique,
On pouvait lire au fond d' ses yeux
Un faux besoin d'être amoureux,
Un vrai mensonge très esthétique...

Aucune femme ne lui résistait,
Il avait un tel sex appeal
Qu'il aurait été difficile
Pour elles de ne pas succomber...

Alors feintant d'être un poète
À la recherche du grand amour,
De par de délicieux discours,
Il leur faisait tourner la tête...

Il prenait l'allure d'un grand homme
À toujours soigner son sourire,
En inventant mille désirs,
Le temps d'une nuit au maximum...

"Je ne comprend pas" disaient elles
Quand aux premiers heures du matin,
Il les insultait de putains,
De vielles salo-pes infidèles...

"Mon cur est mort de désespoir,
Disait il avec un sourire,
Maint´nant, c'est à moi de conduire
Les autres curs à l'abattoir..."

Bourreau des curs dans un jeu d'quilles,
Il se fichait d'se faire aimer,
La seule chose qui lui importait,
C'était d' briser le cur des filles...


#277964 (^,^)

Posté par Eboueur_en_transfert - 29 août 2014 - 05:51

Des fois je me dis que
mettre des likes partout
c'est une véritable hypocrisie

Je suis d'accord avec toi.
Comme toi tu le seras avec moi si je dis que certains feraient mieux de fermer leur gueule plutôt que de dire de la merde ;)

En lisant votre poème, je pensais à certaines chansons de Renaud...


Peut être oui. Surtout qu'il s'agit d'une chanson et non d'un poème. Merci à toi


#277914 (^,^)

Posté par Eboueur_en_transfert - 29 août 2014 - 01:26

L'amour, à lui seul,
A mille visages.
Le mien a la gueule
D'un mauvais présage.
Elle est bien trop belle
Pour quelqu'un comme moi,
D'ailleurs on n'voit qu'elle,
Moi j' n'existe pas.

Partout ou l'on traine,
On lui tourne autour,
Personne ne se gêne
Pour lui faire la cour.
Et moi je m'agace
Sur ceux qui attendent
Qu' je cède ma place
D'entre ses deux jambes.

En voyant ces types
Toujours la mater,
La main dans le slip
Prêt à dégainer,
Je deviens jaloux
De tout et de rien.
Je la suis partout
Comme un petit chien.

D'peur d'être cocu,
J'deviens parano !
Toujours à l'affût
Du moindre blaireau
Qui sans se gêner,
Aurait le culot
D'venir la draguer
Là, derrière mon dos.

Je n'pense plus qu'à ça,
C'en d'vient maladif.
J'n' étais pas comme ça,
Aussi possessif !
Mais tous ces clébards
Qui la collent au cul,
Je n'peux plus les voir,
J'les supporte plus...

Même si j'sais qu'elle m'aime
D'un amour intense,
Je ressens quand même
Un manque de confiance.
J'la laisse plus sortir
Sans moi maintenant,
Ça va nous détruire
C'est sur à feux lent.

J'en suis arrivé,
Ô grand désespoir !
À la détester,
À lui en vouloir.
Moi qui l'aimais tant,
Peut être un peu trop,
J'en suis à présent
À sortir les crocs.

L'amour, à lui seul,
A mille visage.
Le mien a la gueule
D'un triste voyage.
Pourquoi se pend elle
Ainsi à mon bras !
Elle est bien trop belle
Pour quelqu'un comme moi...


#273860 Le tour de manège

Posté par Eboueur_en_transfert - 29 juillet 2014 - 10:47

J'suis allé faire un p´tit tour de manège,
Tourner en rond sur des chevaux de bois.
Sitôt en scelle j'me suis fait prendre au piège,
Saisi par un doux parfum d'autrefois.
Je me suis revu au vieux temps jadis,
À cette époque ou j'étais un gamin
Quand l'dimanche au lieu d'aller à l'église,
Je roulais ma bosse avec les forains.

Alors en faisant ce tour de manège,
Je me suis souv´nu d'mon premier béguin.
Madame, me feriez vous le privilège
De faire avec moi un tour de bourrin ?
D'la pêche aux canards aux stands de tir,
Attendons ce soir la grande tombola !
Madame, laissez moi alors vous offrir
Une pomme d'amour, une barba papa.

À la fin de ce p´tit tour de manège,
J'suis dev´nu la proie de mes souvenirs,
Bon dieu qu'il est loin le temps du collège !
J'ai pris trop d'avance vers mon avenir.
Les chevaux de bois prennent la poussière
Mais ils tournent encore, inlassablement.
La même musique, la même caissière
Qui fera toujours la joie des enfants...


#273639 Totoche le clown

Posté par Eboueur_en_transfert - 27 juillet 2014 - 08:46

Totoche le clown est un peu triste,
Alors ce n'est pas évident
De jouer les marionnettistes
Pour faire rigoler les enfants.
Quand il va faire un tour de piste
Sur son vélo vraiment trop grand,
Il serre les dents et il résiste
À l'envie d' s'enfuir en pleurant.

Totoche le clown est magicien,
Il sort toujours de son chapeau
Un perroquet ou un lapin
Pour faire rigoler les marmots.
Mais depuis qu'il a du chagrin,
Totoche ne sait plus faire l'idiot,
Il a perdu tout son entrain
Quand il commence son numéro.

Totoche le clown est facétieux,
Il adore trop ça faire des blagues,
Pour faire rigoler les morveux,
La taille 50 de ses santiags.
Mais d'puis qu'il pleur, il a les yeux
Qui gonflent comme des airbags,
Oui depuis qu'il est malheureux,
Il a perdu le goût du gag...

Totoche le clown est un jongleur,
Il jongle avec n'importe quoi
Pour entendre rire de bon cur
Les enfants de leur petite voix.
Mais Totoche a fait une erreur,
Il a été très maladroit.
À trop jongler avec son cur,
Totoche s'en est mordu les doigts.

Totoche le clown est un artiste
Comme on en voit plus très souvent,
Mais il faut rester réaliste,
Totoche n'est plus vraiment marrant.
Car depuis qu'il est aussi triste,
Il fait limite peur aux enfants,
Même à jouer l'équilibriste,
On se demande s'il fait semblant...


#273526 L'an 2232

Posté par Eboueur_en_transfert - 26 juillet 2014 - 05:50

En l'an 2232,
J'aurai déjà usé trois vies,
La quatrième suivra de peu,
Je n'en aurai jamais fini.
Et c'est chaque fois le même concert,
Du bla-bla-bla en symphonie.
Qui à l'allure de l'éphémère
Me tourne en boucle à l'infini.

En l'an 2232,
J'espère mourir éternell´ment,
Me mettre un temps au coin d'un feu
Et oublier d'être vivant.
On communique de vie en vie,
De moins en moins au fil du temps,
Qu'on se souvienne ou qu'on oublie
On recommence le même roman.

En l'an 2232,
Nous n'serons plus que quelques uns
À se regarder dans les yeux,
À oser se prendre la main.
Les novices seront loin devant
Et n'copieront plus les anciens,
Ils danseront les pieds devant
Sur l'air d'un tout autre refrain.

En l'an 2232,
J'espère enfin passer mon tour
Et ne plus devoir faire la queue
Pour encore le même séjour.
En l'an 2232,
Chaque jour je brûlerai ma vie
Pour que vite je sois assez vieux
Et qu'enfin j'oublie qui je suis...