Caressent les fleurs, en font vibrer la corolle,
Les teintes s'animent dans cette valse folle,
Spectacle envoûtant; pas de place pour la parole.
Libres, ils ondoient comme portés par le vent,
Dans le voltige, nous dérobent le temps,
Cuivrée, dorée, argentée; leur charme encorcelant,
Me délaisse aux caprices de maintes battements.
Du délire de cette explosion pigmentée,
Je m'évade dans ce tourbillon coloré,
Aux divines gracieusetés virevoltées.
De ce vortex de mouvements agités,
Je rêve de mirages enchantés,
À la danse des Papillons déchaînés.
- M. de Saint-Michel et Julien Hoquet aiment ceci