Petite Plume

Nuage

Doux et tendre coton filé, dans les airs nage

A travers un triste et malheureux paysage,

Qu'est ce monde... Ce monde de désolation.

Toi, tu vois des choses... Morne contemplation !

Aux grè des vents, ton coeur est soulevé. Malheur

Dois-tu voir ! Mais surtout garde de la splendeur,

Ne dis rien à personne... Laisse-leur croire...

Laisse-les oublier... Ne leur fais point voir

La tristesse du vrai monde, mais moi je sais...

Tu m'as tout raconté, et je le sais... C'est vrai...

Plus tard, je me battrai pour eux... Aider, sauver...

J'en fais un combat... Pour tout ces gens oubliés.

Cloé D.

Mon choix est fait...

Plus tard je serai chirurgien humanitaire.

Cœur

Battre, aimer, être blesser, ne plus pouvoir...

Essayer, encore, toujours, battre, vouloir...

Ne plus... Être capable... Si, toujours... Y croire...

Faire comme si... Semblant... Et tel un miroir

Renvoyer la même image... Et mémoire

Défaillante tu n'as pas bien lu ton grimoire !

Cœur brisé, cassé... Sortez donc tous vos mouchoirs !

Enfin... Sachez que je ne veux aucun pourboire.

Ah ! Si juste... Peut-être... Un minimum de gloire...

Cloé D.

Quand tu m'as dit je t'aime

Quand tu m'as dit je t'aime, je n'ai pas pu voir.

Dans tes yeux, de l'or brillait, comme l'or du soir,

Se couchant au loin, caressant les grandes plaines.

Tu te tenais droit, tel un roi, et moi ta reine.

Ta voix était sûre, quelque peu hésitante.

Et tes mains, devenues moites et tremblotantes,

D'une douce fougue, enlacèrent les miennes.

Tes yeux, devenues larmes, encor me reviennent.

Chaque secondes de cet instant, si magique,

Dans ma tête sera, où tout est si logique.

Mais toi, tu y as ajouté un très grand trouble...

Ai-je perdue la tête ? Le plus beau des troubles !

Cloé D.

Gomme de ma vie

Quelquefois, avoir une gomme j'aimerais.

Juste comme ça.

Tellement pratique et utile elle serait !

D'un simple geste, effacer de sa mémoire,

Un dur souvenir,

Une erreur, de sa tête, grand grimoire.

Ne se rappeler que du meilleur pour toujours.

Grand rêve irréel !

Enlever ce poids, sur nos épaules, si lourd !

Gomme de ma vie, je n'ai nul besoin de toi,

Mes erreurs je veux

M'en rappeler, qu'elles me mettent en émoi,

Mes douloureux souvenirs, ils m'ont fait grandir.

Alors à quoi bon

Les gommer ? Ils font part de moi, à l'avenir.

31 Octobre 2013

Cloé D.

Merci de votre lecture attentionnée.

N'hésitez pas à donner votre avis et/ou remarque(s). ;-)

Ce poème est un hommage à mon grand-père décédé, aujourd'hui il y a 6 ans. J'espère que cela vous plaira... Merci de votre lecture.

Papy

De mes yeux d'enfants, j'ai vu ton âme partir,

Vers un monde inaccessible, plein de secrets,

Sur lequel, nous humains, nous ne pouvons rien dire.

Qui pour nous dire où se cache la vérité ?

La question restera à jamais sans réponse.

J'ai voulu te rejoindre, rester avec toi.

Certaines choses j'ai compris, et j'y renonce.

Tu étais tout pour moi, mon seul papy, mon roi.

Peut-être, c'est vrai, que tu n'étais pas très riche.

Mais ta richesse était ailleurs, bien plus grande...

Ton cœur... Ton cœur, il ne vaut pas l'or du plus riche.

Je pourrais tout faire, t'offrir n'importe quelle offrande,

Espérer, croire.. Mais tu ne reviendras pas.

Je ne peux évoquer ton nom, sans que mes yeux,

Gardien de mon âme, d'un bleu que tu aimas,

Laisse s'évaporer, en direction des cieux,

La douce tristesse et la douleur de mon coeur.

Je ne t'oublierai pas, tu m'as beaucoup aidé.

J'ai appris qu'entre le bonheur et le malheur,

Il n'y a qu'un pas. Le bonheur j'ai retrouvé.

Voilà... Oui, je n'ai pas grand chose à t'offrir,

Juste ce poème... J'espère que cela

Te suffira. J'espère te faire sourire.

Ton bonheur est tout ce qu'il m'importe... A toi.

Cloé, ta petite-fille

♥♥♥

30 Octobre 2013

N'hésitez pas à donner votre avis, il ne peut que me faire avancer. Merci.