Au commencement était le Verbe.
El le Verbe était en L’Homme ;
Et le Verbe était l’Homme ;
Qui n’était rien sans le Verbe.
Dès qu’il nomma une chose, elle fut.
Il créa tout par le Verbe.
Il dit à Dieu soit et Dieu fût.
Le Verbe transforma l’Homme en Dieu
Un Dieu ubiquiste qui ne se manifeste que
par la parole humaine.
Charriant les peurs et les joies
Les peines et la foi
La parole fut féconde et vagabonde
Elle cimenta les savoirs et les lois,
mais légitima l’arbitraire et l’abus.
Un jour néanmoins, une tempête soufflera,
Elle extirpera l’Homme et sa toute puissante parole
de la surface lisse de la Terre.
Ce jour-là personne ne les regrettera.
Mohand
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L’Homme
29 novembre 2013 - 07:48
Le faux apôtre et le harangueur
22 novembre 2013 - 06:47
Que dites-vous de ces faux prophètes,
accoutrés d’oripeaux sous lesquels ils
dissimulent leurs butins et leurs desseins ?
Vous semblent-ils sincères quand ils prient ;
ou qu’ils prêchent en tout lieu
leurs lamentables augures controuvés ?
Et que pensez-vous de cet apôtre forban,
arborant sournoisement des surplis de messagers
d’amour et d’humanité ;
et qui jure par saints et démons que
le fracas abasourdissant de ses bottes
et la mordacité qu’exhale sa langue souillée
ne sont que des signes d’une œuvre
vertueusement vouée à la paix
Vous laisseriez-vous obnubiler
par cet harangueur qui se pointe présomptueusement
dans sa risible coquille exubérante,
et son verbe acéré ?
Il instillera la rixe, la haine et l’adversité ;
les seuls capables de repaître l’infatuation de son égo
et d’emplir sa misérable vie
Poéme : l’ère du faux et des faussaires !
16 novembre 2013 - 01:41
Heureux de vivre une époque bénite
Par de faux saints.
Joyeux d’étreindre à volonté
la volupté d’une poitrine surfaite
produite par les mains agiles d’un
vrai chirurgien.
L’abondance comble l’univers
de simulacres et de chimères.
Regardez ces fausses rébellions ;
conduites par de vrais fantômes.
Et ce vacarme de discours secs
soufflés par la bouche de comédiens-orateurs
Contemplez ces Créons modernes,
qui s’acharnent sur de vrais cadavres ;
Montrant partout leurs bouches ensanglantées
pour usurper de fausses victoires.
Dégustons cette cuisine en toc
Qui n’a rien à envier à l’arsenic
Apprêtée pourtant par les mains
d’un vrai chef aguerri.
Admirons ces captieuses mélodies
Exécutées par le maestro Windows
Et accompagnées par des voix corrompues ;
sorties tout droit du ventre d’un logiciel.
Poéme « L’ère du faux et des faussaires »
16 novembre 2013 - 01:40
Heureux de vivre une époque bénite
Par de faux saints.
Joyeux d’étreindre à volonté
la volupté d’une poitrine surfaite
produite par les mains agiles d’un
vrai chirurgien.
L’abondance comble l’univers
de simulacres et de chimères.
Regardez ces fausses rébellions ;
conduites par de vrais fantômes.
Et ce vacarme de discours secs
soufflés par la bouche de comédiens-orateurs
Contemplez ces Créons modernes,
qui s’acharnent sur de vrais cadavres ;
Montrant partout leurs bouches ensanglantées
pour usurper de fausses victoires.
Dégustons cette cuisine en toc
Qui n’a rien à envier à l’arsenic
Apprêtée pourtant par les mains
d’un vrai chef aguerri.
Admirons ces captieuses mélodies
Exécuté par le maestro Windows
Et accompagnées par des voix corrompues ;
Sorties tout droit du ventre d’un logiciel.