Amis Handicapés je vous comprends
Amis Handicapés je vous comprends
Les parkings sont réservés à votre présent
Mais n’est-ce pas si tentant
De s’y poster indifférent
Quand cent fois au tournant
Pour trouver le stationnement
On aperçoit cent fois, là devant nous libre
L’ici pour’ l’impotent, place de son guibre
Facile est-il de s’y glisser pour un instant
Afin de ne risquer comme bon négligent
L’acte d’une morale sur le fil se balançant
Entre la vertu du bon acte s’affirmant
Et le mal du vice déposant par le présent
La tentation alors qui n’a rien d’excusant
Mais demandons-nous, serai-je ce vil fautant!
Pour qui tourne en rond sans illusion
Voilà bien le procès
De ces scélérats blasés
Par des lois inadaptées
Que font intransigeants respecter
Des policiers assermentés
Toujours surexcités
Pour verbaliser
Afin de réaliser leur quota
Au débit de ce ceux
Pris sans ménagement
Par le temps du dépassement
Aux politiciens je leurs dirai: il y a manque
0n doit se plaindre de ce manque abusif
Désagrément du trop peu
De place de parking dans la cité
(Particulièrement quand le stationnent aisé
Est utilisé pour des futilités)
Amis handicapés
Notre problème est aussi le votre
Sont-ils eux, responsables de votre sécurité
Aussi a vous ; ô mes Amis handicapées !
Nous vous le devons tout autant par solidarité.
Afin que chacun retrouve sa place dans la cité
©ƒC