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modepoete

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#380718 Le rouge filet de sang

Posté par modepoete - 31 juillet 2020 - 02:56

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Un rouge filet de sang

 

 

Il était ce soir, je fus fiancé du noir

Qui m’offrait  gentil sa solitude

Là mon sourire d’amertume

A pleuré son trop pleutre  bonsoir

 

Les aux revoirs ont le devoir

De vous laisser à la peine

Engoncé dans votre haine

Qui braille à  chaque fou soir

 

Là vos yeux se ferment morts

Sur la dernière image de celle

Que vous pensiez immortelle

Et l’impossible soudain vous mord

 

Les fenêtres de ma vie sont closes

Flous s’éloignent les paysages

De sa beauté et je m’enrage

Stupide réalité qui lâche s’impose

 

Un rouge filet de sang me repose

Se tourbillonne lentement  ma vie

La vague se va là bas vers mon lit

Et mon corps chahute sa nuit : Il ose

 

Réveil infernal, l’impensable  fait

D’une douce empreinte indélébile

Que  jour voulu  cacher futile

Pour m’assurer  cet amour de la vie drêvée.

 

Il sera ainsi que  dans le confus de demain

Mes amis !  Jour pour moi ne sera plus

Resterons là,  dans la  lumière  à peine retenue

Mes quelques mots beaux pour un  nouveau gai matin

©ƒC

 

 

 


  • gab aime ceci


#380687 Rêver à cette paix

Posté par modepoete - 30 juillet 2020 - 02:50

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ver à cette paix

 

 

Ma colère a déchiré le temps

Pestant contre le mauvais de la guerre

Incrédule  de la vie comme naguère

Je voudrai couper l’avenir  du dément

 

Les démons de la tristesse

Se sont emparés  sans rémission

Du  fléau de l’immensité des aversions

Celui de mon esprit dépourvu de délicatesse

 

Il frappait contre le roc de  ma pensée

Pourquoi! Cherchait-il l’ouverture

Lui permettant de comprendre les blessures

De tous ces enfants morts par fatuité

 

Faut-il survivre hors la  conformité de la liberté

A  tous ces outrages que le temps ne peut

Ne veut éteindre dans l’habilité d’un couvre feu

Lâche, il se va, d’indifférence  pour ces maltraités

 

Comment l’arrêter pour geler les instincts

De ceux qui prône la mort au nom de quoi

Au nom de qui, pour qui ;  gens trop  sournois

Ils vous offrent l’enfer comme merveille d’un  destin

 

Mon sang extirpe de sa lave, bouillon de rudesse

Un  petit reste de lucidité s’agrippant à la solidarité

Pour rêver, oui pouvoir  rêver avec autorité

A cette paix  qui à nos pieds vit dans sa paresse

 

O  gens d’affabilité donnez lui ce pouvoir

Pour  prendre le temps de recouvrir

Notre monde des innocents et les faire sourire

A cette vie d’éternité comme  assurance du  devoir

©ƒC

 

 

 




#378228 Les yeux rivés au noir

Posté par modepoete - 05 juin 2020 - 03:40

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Les yeux rivés au noir

 

 

Allée des immortels je voudrai  aller

Pour rencontrer un instant de mort

J’ai souhait  de retrouver cette  liberté

A ma  naissance restée là  à son port

 

Mes yeux se rivent  au noir des ténèbres

Puissance de l’ombre qui attire vers le vide

Pour  vous mener  libre dans l’au delà d’une fenêtre

 Espace de ces entrailles du néant qui vous rapine

 

Votre pensée s’étiole dans les bras  de ce monde

Quand  votre droit

 Quand votre devoir

N’est de vivre qu’incrédulité

 

Mais  ma vie saine se rebiffe de cette conspiration

Elle préfère impassible cet esclavage humain

Au libre arbitre d’une mort suggérée au profit d’une machination

Faire honneur à la vie n’est-ce pas plus malin

Quand on n’ergote fruits de tous ces câlins

Que vous offre les douceurs de la nature

©ƒC

 

 

 




#378052 Je la veux sous mon toit

Posté par modepoete - 02 juin 2020 - 02:49

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Je la veux sous mon toit
 

 

 

O bel émoi
Sa pensée je tutoie
Je la veux sous mon toit
Et c'est pourquoi
Son regard narquois
Désole mon moi
Je pleure sur ma volonté
En mots guillerets
Pour blesser sournois
Mon destin roi
Et lui tendre mon coeur en joie
Pour enrichir de bon aloi
Son sentiment pour moi
J’en retrouverai la foi
De son amour que j’aperçois
Fort comme le roc de l'autrefois

Vas, vas sur la route
Où l'on fustige la déroute
Quand des éclats de tonnerre
Déterre les amours qui s'aboutent.

Afin de déjouer toutes les joutes

D’un bonheur qui ne me coute

Quand il  m’éviterbanqueroute

©ƒC

 




#377981 Quand le ventre de la mer

Posté par modepoete - 01 juin 2020 - 05:32

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Quand le ventre de la mer

 

L’écume s'enrhume

Dans l’océan goulu

Mouchoir du noir

Pour couvrir morve de l’amère
Des marins au matin
fantômes de nos vues
Ils se couchent sur l'anxiété
De nos yeux transpirant l’’effroi
là bas ils veillent  le lai
De  la mer   d’amertume
Maîtresse de l'hardiesse

Trop  complice elle s’étonne
Voir   nos hommes là qui  fredonnent
Dans la passion régente de  leur raison

Ô doux  amours ! Vous mes  mères et mers

Regardez les sur la vague

Quand la beauté de l’écume drague

Le faste de Vos côtes et que divague

Votre esprit sur leurs madragues

D’où l’on entend les silences de l’oubli

Ils embrassent  pulsions des violents  sentiments

Pour  élaguer folles idées ; ce n’est pas  blague.

Femmes seules ne voudraient  qu’on les arnaque

Leur amour ne veut s’empêtrer  dans le vague

Quand le ventre de la  mer; leur amour embarque

Les laissant orphelines d,’une vie qui divague

©ƒC

 




#377713 Mon coeur tu as peur

Posté par modepoete - 27 mai 2020 - 12:57

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Mon cœur tu as peur

 

Mon cœur tu as peur
De la belle lueur
Etrange pudeur
Alors étreint sa suave rumeur

Ô oui quelle fureur

Elle n’est que douceur
Elle n’est  que hauteur
Car tu l'aimes d'exaltation

Vois sa fraîcheur
Vois sa candeur
Ton geste est supérieur
Car tu l'aime ; confiné au  bonheur
 

Dit lui, ô oui dit lui!
Qu'elle est ta folie
Son âme est ce paradis

Plage d’un monde merveilleux
Qu’amoureux tu as conquis
Pour l’aimer d’inédit

Jusqu’ aux confins de l'infini

Où l’absence n’est fruit

Qui valétudinaire ne vous détruit

©ƒC

 

 




#377682 Illusion d'un rêve

Posté par modepoete - 26 mai 2020 - 04:30

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Illusion d’un rêve

 

Illusion d'un rêve
Ô réalité ne soit cette trêve
Laisse-moi cette liaison brève
Que me donne le disparu poète
Là haut  à sa fenêtre notoire
D'où son esprit de maître
Me crie en bon orfèvre
L'amour est passion, ô sève

Quand brûle le feu de  sa fièvre

Dans le coeur d’une amitié ourlée

J'ai accompagné sa pensée
Sur mon  tendre duvet
Bu ses mots dans ce soleil volé
Quelle beauté ! O magnificence !

Je n’aurai jamais imaginé

Qu’il aurait un jour à pas feutrés

 Déposer sa présence en mon palais

Pour me laisser  apprivoiser

Altruiste  ses dictées  éthérées

Que voilà donc trésor espéré

Pour tisser poésie ciselée

Dans la nuit toute étoilée

©ƒC

 

 

 




#375106 Je n'ai plus

Posté par modepoete - 08 avril 2020 - 03:27

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Je n’ai plus

 

Le temps a sucé ténu
Comme une sangsue
Mon amour par trop  déçu
Je n'ai plus
Le bon  temps révolu
Mais je suis têtue
A voir l'homme velu
Qui en tant que tel advenu

 Viril ne m'a pas déplu
Mais à mon dommage a vu
Là bas dans la rue
Une autre ingénue
Et me voilà  seule sans issue
Je fais la revue
De ce temps perdu
Il compte tendu
Les instants inaperçus
De ma solitude repue

Je me suis  attachée
A ce temps incomplet
Laissez lui d’être confus
Afin d’en trouver un plus passionné
Quand  il me sera, amour d’éternité

Et qu’il n‘aura plus à penser

Et que tourments je n’aurai  plus à  ruminer

©ƒC

 




#374709 Chez soi

Posté par modepoete - 01 avril 2020 - 08:26

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Chez soi

 

 

Que me voilà enfermé

Prisonnier du temps

Confiné au-dedans

D’une cage de traumatisé

 

Mais il le faut,  je le conçois

Quand au dehors rode

L’ennemi qui vous  taraude

De son invisible sournois

 

Je ne veux le voir, lui parler

Alors j’entretiens ma pensée

Pour mon esprit ne pas le blesser

Quand  ses paroles sont à me rassurer

 

Plus personne ne m’entretient

Seul le silence est mon ami

Il traine sous mon toit sympathie

Pour me  ravitailler de son grand bien

 

J’applaudis ceux qui veillent

A notre bonne santé ce malgré

La férocité  de ce monstre caché

Qui ruine des avenirs en éveil

 

Mes amis ne vous laissez pas berner

Par ce criminel qui n’a compassion

Dont la seule rigoureuse obsession

Et de vous voir périr sans douter

 

Surtout n’allez point à sa rencontre

Ne lui ouvrez surtout pas votre porte

Ne l’’étreignez pas comme un ami de sorte

Qu’il s’incruste pour vous offrir tragique maladie

 

Alors oui !  Mes amis cachons-nous

Au fond de nos demeures protectrices

Prudents seront nous invincibles

Chez soi est le plus pur, le  plus sain des endroits

©ƒC

 

 

 

 




#374564 Mon bel héritage

Posté par modepoete - 30 mars 2020 - 05:40

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Mon  bel héritage

 

Amant de nos yeux
Le beau ciel des aïeux
Nous offre comme un Dieu
Cet amour du paradis  des exaucés

 

Couchés là-haut, au  portrait de ceux
Qui ont pour tombeau,  le fond des cavités

De nos cœurs dans le silence bleu
De cet héritage  qui stupéfait nos vœux
Au sertissage  de l’amour  des audacieux
Pour combler  nos esprits, ces  carencés

J’ai inventorié la grandeur de l’héritage

L’affabulation de mon conptage fut sage
Sans cesse j’ai retourné,  les pages une à une
Pour enrichir mon âme à son usage

Ô mes aïeux votre souvenir est mon courage

©ƒC

 

 




#372882 pO lueurs de soupirs

Posté par modepoete - 03 mars 2020 - 05:33

2020-055.jpgO lueurs de soupirs

 

Ce soir dans la pénombre

De ma chambre ronde

De mystérieuses ombres

A la couleur de cendres oblongues

Se vont toute sombre

Reviennent en nombre

Et sans cesse mes doigts me les montrent

Gentillets se referment à leurs  rencontres

O lueurs de soupirs!  Mes désirs en fronde

Me Volent d’illusions,  mon bonheur qui gronde.

 

Ne laissez pas aller vos soupirs

Ils ont  facile ce grand désir

De venir et vous conduire

Sur le ciel bleu de vos plaisirs

Pour votre âme à jamais,  réjouir.

©ƒC




#372589 Barrière d'amour

Posté par modepoete - 26 février 2020 - 06:17

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Une barrière d’amour

 

Cloîtrée solitaire entre ses quatre murs

Une pure main posée sur son cœur

Qui de ses tendres caresses cache la blessure

Pour princière effacer la vile, Ö vive douleur

 

Un passionné  vague à l’âme divague

Sur le long chemin du  bel amour vague

Couvrant de pleurs son corps qui se rague

Au destin calamiteux que la passion ne drague

 

Elle se va d’une prière à la lune

Que soit le nouveau printemps venu

Entonnant  mille couleurs nouvelles

Pour coucher radieux un  cœur sur son ciel

 

Que le bel oracle me dépose loin des ici

Là bas où se renaissent l’amour des  belles vies

Quand au jardin du bonheur fleurit son  paradis

Protégé par une barrière d’amour,  soucis à l’abri

©ƒC

 

 

 

 

 

 




#372461 Mon héritage

Posté par modepoete - 21 février 2020 - 03:30

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Mon héritage

 

Mistral  mon bon  chat parles-tu aux cieux

Pour poster ton sixième sens sur  mes vœux

Dis leur qu’ils sont là,  anthologie vers les dieux

Mes mots  qui donnent la parole au merveilleux

¤

Cette poésie a  la saveur  de ces  mille roses

Qui parfument tous mes jolis  mots en pause

Ils attentent  patients que de bons esprits sains

S’en  accaparent sagaces,  pain  de leur noble faim

¤

O mon Mistral ne griffe pas factieux  les nuages

Escalade les preste et va sur ton grand  vent sage

Déposer toutes mes pensées en  sûrs avantages

Sur les esprits d’un monde que nuisible on  ravage

¤

Ferme les fenêtres que ne s’envolent ces mots d’or

Ce grand trésor aux lettres que patient je dore

Sur l’épitaphe de ma pensée qui le soir s’endort

Sur mon grand rêve saturé de tant de  remords

¤

Il sera le temps de mon héritage, je le lègue

Message approprié  d’éternité  qui se délègue

Aux   âmes du futur pour qu’elles allèguent

La poésie source intarissable de bonheur allègre

¤

Elles  tourneront les pages de mon grand livre

Pour s’abreuver silencieuses aux pluies ivres

De cette  sagesse qui en ce jour gai  me délivre

Des viles  turpitudes de nuages difficiles  à vivre

¤

Mon  chat, ce bon chat gardien zélé  de ma vie

Attend toujours qu’au matin bleu  je lui sourie

Pour me dire que le présent  jour n’est  de pluie

Et qu’à la fenêtre m’attend la passion de l’écrit.

©ƒC

 

 

 




#372386 Enfany sorti du cocon

Posté par modepoete - 19 février 2020 - 09:01

2020-048.jpgEnfant sorti du cocon

 

Les enfants sortis du cocon

Laissent mille remords faire un bond

Sur nos esprits qui se prennent au rebond

Quand le maternel amour  furibond

Crie ses maux en horribles sons

Qui ne sont que soupirs d'abandon

Pour ceux qui conçoivent malfaçon

De l’amour vicié de la tentation

Et l’enfant sorti du cocon

Demain se demandera : M’aiment-ils de bon ton

Loin, si loin  de la   grande passion

 

J'ai élagué les  saines  vacances

De ces enfants en partance

Vers d'autres amours  en alternance

Où est-il leur bonheur en errance

Quand bien  être personnel d’arrogance

Rejette impertinent le bien fondé familial

Que sera leur demain  d’allégeance

Dis-le nous, ô  bienveillante voyance

©ƒC




#372023 O ballon rond

Posté par modepoete - 10 février 2020 - 06:59

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O ballon rond

 

O ballon rond

Sur le monde tu fonds

De bond en bond

Comme un bon démon

Sur nos yeux étalon

On crie notre  joie

Pour le but de l’exploit

De l’idole de notre foi

Pour ce  beau geste du roi

Au dribble narquois

Quand la belle victoire

Salut son auditoire

On sort du grand noir

Pour participer au soir

Au cortège des faire-valoir

On ira jouer la finale

Sur notre canapé amical

Pour soutenir phénoménal

Notre équipe au bleu sentimental

Complice volontaire, o ce régal

¤

On boira le champagne

Pour cette belle campagne

Du mondial de la hargne

Où la virtuosité belle compagne

Nous élève au pays de cocagne

Et les feux d’artifices enivrent

Nos coeurs de bonheurs ivres

Du grand plaisir qui vous délivre

Des tensions serrées au grand livre

De votre pensée dans son givre

Nous voilà tous, enfants champions

Au pays où scintillent les lampions

Pour les gloires de nos satisfactions

Vénérées idoles des générations

De l’amour du footballistique ballon rond

©ƒC